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Si Urbania était un magazine bêtement commercial, nous aurions probablement inscrit en grosses lettres sur la couverture «Maintenant en couleurs ! » ou une niaiserie du genre. Nous avons plutôt opté pour un concept visuel sobre, qui à première vue peut paraître un peu banal, mais si on y porte plus attention… (Non, ce n’est pas une seringue !)
Parlant de couverture, le moins que l’on puisse dire, c’est que celle du numéro précédent a beaucoup fait jaser. Il était amusant de voir tant de gens s’arrêter pour admirer ou prendre en photo l’affiche du Phallus qui pense accrochée au-dessus de notre porte sur le boulevard Saint-Laurent. Ou encore d’entendre un membre de l’équipe tenter d’expliquer à un Pakistanais à la recherche de sensations fortes que, non, notre studio n’est pas un sex-shop.
S’il y a un son qui représente bien l’intensité et le rythme effréné de production d’un magazine, c’est celui-ci : clic-clic-clic-clic-clic-clic-clic. Une onomatopée qui traduit assez fidèlement le concerto de cliquetis de souris et de claviers d’ordinateurs résonnant quotidiennement jusqu’à 3 heures du matin. Au-delà de cette mélodie monotone, le monde du son regorge de personnalités passionnantes. Pour ce numéro, nous voulions nous faire plaisir et en rencontrer le plus possible, car avouons-le, on est quand même un peu groupie. Urbania vous offre donc de découvrir ces gens qui font vibrer la ville et qui donnent le ton à nos vies.
Bonne lecture !
L’équipe d’Urbania