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Urbania Folie

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La réalité nous dépasse

Passer toutes ses soirées, ses fins de semaine et ses journées de congé à réaliser ce magazine pour qu’à chaque saison une nouvelle édition voit le jour, c’est plus fou qu’il n’y paraît. Faire ça pendant trois ans de suite avec les moyens du bord, ça c’est vraiment mongol. Alors, pour ne pas céder à la schizophrénie qui nous guette et pour retrouver un rythme de vie équilibré, on vous annonce que l’équipe du magazine cesse désormais ses activités pour se consacrer plutôt à ses passions premières que sont l’horticulture ornementale, la composition de mélodies relaxantes pour animaux domestiques et le sexe en plein air.

Voilà comment débuterait cet éditorial si la folie avait atteint notre cortex. Au lieu de se laisser aller à des extravagances dignes de Jean Leclerc, nous avons plutôt décidé de garder la tête froide, de prendre une grande respiration et de plonger tête première dans la démence.

Le thème étant flou et ambigu, il nous fallait trouver l’angle sous lequel l’aborder. La folie, comme dans passionné ? La folie, genre génie créatif ? La folie, dans le sens de malade mental ? On croyait au départ que le sujet allait être rigolo et qu’on interviewerait plein de gens un peu bizarres et inoffensifs… Toutefois, plus le magazine avançait, plus on s’apercevait que la folie, c’est aussi et surtout un mal qui affecte une partie importante de la société. L’événement du Collège Dawson nous a prouvé à quel point il s’agit qu’un seul fou se laisse guider par son délire pour ébranler notre conscience collective. Et là, on ne rit plus.

Bonne lecture quand même.

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