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Le concept de race n’existe pas. Pas au niveau humain en tout cas. Un Ougandais peut être plus proche génétiquement d’un Gaspésien que de son propre voisin. Pourtant, l’expression est utilisée à outrance, autant par les médias que par la police et certains psychiatres barbus. D’ailleurs, il est étrange qu’on puisse dire race noire, race blanche, mais pas race jaune. Paraîtrait que c’est insultant.
Le terme ethnie est plus flou, moins catégorique. Les bases qui définissent une ethnie peuvent être religieuses, régionales, culturelles, linguistiques ou toutes ces réponses. Une ethnie peut contenir les douze familles d’une tribu amazonienne, comme un milliard d’individus en Chine. Et dans la Belle Province, qu’en est-il ? Arrivés sur cette terre d’accueil à différentes époques en provenance de diverses régions du globe, les Québécois ne forment pas une ethnie, mais une nation, formée d’une multitude d’ethnies.
Alors, comment s’y est-on pris pour parler d’un sujet aussi sensible ? Disons que les grands questionnements à renfort de sondages pour savoir si les Québécois sont racistes, on préfère laisser ça à L’Actualité. Ce numéro se prend plutôt comme une visite sur le terrain. On parcourt des quartiers remplis d’immigrants, on sillonne le Québec à la recherche de gens qui y vivent par choix et non parce qu’il y sont nés. Bref, on fait un tour d’horizon qui élargit l’esprit et donne un aperçu du Québec d’aujourd’hui.
Shalom !
L’équipe d’Urbania