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Urbania est un party animal

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Ce soir, c’est notre party de Noël chez Urbania et, pour être honnête, je crains le pire… Voici mes 3 prédictions pour la soirée.
1- La comptable va faire quelque chose de weird.
À chaque année, c’est immanquable, la comptable fait quelque chose de weird au party de Noël.
Durant l’année 1) elle ne dit pas un mot et ne rit pas de nos jokes de coussin-péteur 2) elle ne quitte pas d’une semelle son logiciel de Simple Comptable 3) elle s’habille chez Femmes de Carrière. Mais, le jour du party de Noël, c’est une autre paire de manches… 1) Elle arrive habillée en mini-jupe de cuir avec des fuck-me boots 2) elle cache une petite fiole de Jack Daniel dans sa sacoche 3) elle grimpe sur les tables pour nous montrer les moves de pole dancing qu’elle a appris dans ses cours d’aérobie.
Cette année, on a une nouvelle comptable.
Elle travaille avec nous depuis deux semaines à peine et n’a pas dit grand-chose depuis. Elle n’a pas ri de nos jokes de coussins-péteurs non plus. C’est une personne sage.
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C’est pourquoi je prédis le pire… Genre qu’elle va prendre des shooters de téquila en se mettant du citron dans l’œil et en sniffant du sel.
2- Il y a deux filles qui vont frencher ensemble
La tendance a commencé au début des années 2000, probablement quelque part comme au Rack’n’roll à Boucherville. Des gars saouls ont dit à des filles saoules : «Même pas game de frencher». Et, les filles, complètement saoules, se sont exécutées. Les gars ont filmé le tout avec leur caméra vidéo 3 pixels sur leur cellulaire et l’ont mis sur YouTube. Voilà, une tendance était née.
Au fil des ans, on a cru que le «mouvement des filles qui se frenchent» allait s’estomper, mais visiblement non. Il est devenu un élément incontournable de tout party réussi.
Donc, logiquement, si on veut un party de Noël réussi, faudrait que deux employées se frenchent ce soir. Ou vice-versa. Si deux filles se frenchent ce soir, ça voudra dire que notre souper de Noël était réussi.
3- On va faire des coups de téléphone.
Troisième incontournable de nos partys : les prank calls.
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Pendant toute l’année, on accumule gentiment les numéros de téléphone de personnalités connues pour des articles et de gars avec qui on a couché et qui nous ont brisé le cœur après.
Puis, dès qu’on en a l’occasion, on sort notre répertoire (et notre personnage de Fonzine, l’haïtienne) pour leur faire des coups de téléphone. La plupart du temps, on a de la difficulté à faire des phrases complètes et à ne pas s’étouffer tellement on est crampé en leur faisant croire qu’ils ont attrapé une MTS… mais c’est un détail.
À Noël, c’est l’intention qui compte, non?