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Contrairement à l’idée reçue, être en affaires n’implique pas nécessairement le désir absolu de faire la piasse. Parfois, le seul objectif financier est de rester à flot. Prenez urbania par exemple : avec des choix de couvertures aussi peu « vendeurs » (pensez à monsieur le maire ou à jack le hell’s angel à vélo), nos chances de faire fortune sont, avouons-le, plutôt minces.
La présence de quelques publicités nous assure toutefois un revenu suffisant pour couvrir nos frais d’impression. le jour où nous vendrons plus de pub (n’ayez crainte, nous ne ferons pas un nightlife de nous-mêmes), tout ce bel argent sera réinvesti de manière tout à fait intelligente : payer les amis collaborateurs, augmenter le nombre de pages, le tirage, la fréquence de parution et, bien sûr, la quantité de tequila et la qualité des hors-d’oeuvres aux partys de lancements.
Nous sommes désolés que cette troisième édition du magazine vous parvienne tardivement. à quelques jours de la date de tombée, le mouvement Desjardins—pour qui nous avions réservé la couverture arrière—s’est subitement désisté. Étant des gens persé vérants et plein de ressources, nous nous sommes tournés vers notre alma mater, l’uqam, pour leur proposer cette belle opportunité promotionnelle. Sans succès. Avec les petits cochons en couverture, disons que leur slogan « Prenez posi tion » aurait pu être interprété d’une manière autre qu’académique…
Redoublant d’ardeur, nous avons donc entrepris notre périple de vendeur itinérant, cognant de porte en porte, notre maquette sous le bras. quelle ironie tout de même que de conclure notre aventure dans le monde du commerce par cette expérience sur le terrain. Comme si le fait de devoir nous vendre ainsi rendait le projet encore plus noble et glorieux.
bonne lecture !
l’équipe d’urbania