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Y es-tu fin? Es-tu fine? C’est la question que tout le monde pose à la
délicieuse chroniqueuse de Flash, Anne-Marie Withenshaw. L’image des
vedettes que nous renvoient le petit écran et les magazines à potins
correspond-elle à la réalité? Sommes-nous bernés? C’est pour répondre à ces questions que nous sommes allés à la chasse aux célébrités sur les tapis rouges du tout Montréal, dans les lancements clinquants, dans les partys jet-set et sur le profil Facebook de Lucie Laurier. Nous avons interrogé leur valet, leur groupie et même leur sosie.
Tout ça pour découvrir que les vedettes, au bout du compte, elles sont comme nous autres. Stars are just like us. Bien oui, Johnny Depp mange des pâtes ben simples, pis Véro pète comme tout le monde. Nous l’avons sentie !
En même temps, prendre de la coke, courir les tapis rouges, signer des autographes aux policiers au lieu de payer son ticket, pouvoir ramener une fille différente dans son lit tous les soirs même quand on a la gueule de Martin Petit, est-ce la réalité du vrai monde? Non, mais c’est certainement celle dont beaucoup de monde rêve et voudrait profiter en étant connu. C’est d’ailleurs ce que les 100 participants au concours Magazine Idol : faites la couverture d’Urbania et devenez une star ont tenté de nous dire en répondant à l’appel lancé. Ils étaient prêts à sacrifier leur vie privée, à vendre leur âme au diable juste pour leurs 15 minutes de gloire.
Nous avons finalement choisi un énergumène qui est allé jusqu’à se faire tatouer des logos de compagnies québécoises (et la face de Stéphane Dion…) sur le crâne pour attirer l’attention. Mais pas juste pour ça. Pour Robert Wilkinson, faire la couverture du magazine était le meilleur moyen de regagner le respect de sa fille qui croit qu’il est un bon à rien. Il était le seul à concevoir la célébrité comme un véritable outil, et non comme une fin. Pis en plus, y est fin!
L’équipe d’Urbania