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Une soirée chez Éric Lapointe

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La semaine passée, on pouvait lire, en couverture d’un journal montréalais, qu’Éric Lapointe avait fait une rechute. Ça nous a rappelé – avec quelques jours de retard – la fois où une de nos journalistes avait fait le party chez lui… Retour sur cette mémorable soirée de 2006, tirée de notre numéro sur le Party.

Pour ce numéro, notre journaliste avait fait des pieds et des mains pour rencontrer LE gars de party au Québec : Éric Lapointe. Après une campagne de harcèlement très active auprès de sa relationniste, notre succulente reporter et une de ses amies avaient finalement décidé d’aller directement à la rencontre du rocker dans un bar sur la rue Rachel. Récit de leur soirée.

23 h 02 Les deux filles déguisées en Marie-Stone (leggings serrés, camisoles en jeans effilochées, pas de brassière) entrent dans le bar. Éric est déjà sur le party.

23 h 14 Notre journaliste va lui parler et le supplie de faire une entrevue avec elle en échange d’un pot-de-vin… Éric refuse obstinément. Atterrée, elle retourne à sa table. (Allez hop! Deux autres pichets…)

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23 h 33 Coup de théâtre! Un célèbre metteur en scène entre dans le bar et vient rejoindre Éric. Le nouveau venu reconnaît le potentiel des deux Marie-Stone et s’assoit à leur table. Le chanteur vient innocemment les
rejoindre pour continuer le party. (Ça y est, le poisson a mordu à l’appât, ça prenait juste le bon verc.)

3h04 Après une trallée de shooters (que les deux filles ont payé, ‘sti de cheaps !), le metteur en scène propose aux deux filles de venir finir la soirée chez Éric…
Les groupies acceptent sans hésiter.

3h36
Les fêtards arrivent chez le chanteur. Sans attendre, Éric fait immédiatement jouer ses chansons sur sa chaîne stéréo. La soirée se poursuit dans le bar de son sous-sol, jusqu’aux petites heures du matin…
Miracle! Il neige dans l’appartement et les deux artistes décident de pelleter avec leur nez.

5h55 Éric vomit ses tripes. Est-ce sa musique trop forte qui lui fait cet effet ?

7 h 23 Malgré la dure cuite, le rockeur continue de faire la fête et boit des vodka-jus d’orange. Les deux jeunes vierges quittent l’appartement, sans entre vue et destinées, sans aucun doute, à longer les autoroutes…
Passé maître à l’arnaque, Urbania a plus d’un tour dans son sac.

Ce texte est issu du #11 spécial Party | Printemps 2006

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