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Une ruelle pas comme les autres (et c’est tant mieux)
Imaginons le Montréal de demain avec la Ruelle L’Oasis, au cœur du District Central.

URBANIA et la SDC District Central s’allient pour prouver qu’un quartier à l’âme industrielle peut devenir plus vert et plus vibrant. Ici, les briques côtoient la verdure, les murales et l’odeur du café fraîchement moulu.
Saviez-vous que Montréal est la capitale du vêtement au Canada et qu’elle occupe le troisième rang en Amérique du Nord dans ce secteur d’activité? Ce rayonnement est dû entre autres au quartier District Central, situé à l’intersection des autoroutes 15 et 40. Et l’industrialisation qui a fait battre le cœur économique de la ville pendant des décennies s’est réinventée pour créer aussi un milieu de vie dynamique et attrayant.
Depuis quelques années, la Société de développement commercial District Central (SDC District Central) vise une métamorphose en profondeur du territoire afin que l’écosystème industriel se transforme en lieux de vie durables et de travail. Parmi ses initiatives les plus éloquentes, on compte la magnifique Ruelle L’Oasis, située sur Chabanel. Autrefois simple passage gazonné défraîchi, niché entre deux bâtiments imposants, elle est aujourd’hui un espace vert vivant, conçu pour offrir aux travailleurs un moment de répit, aux résidents, un lieu de fierté, et à la Ville, un modèle concret de transition écologique.
En la parcourant, on constate que le quartier évolue rapidement tout en retrouvant peu à peu sa vitalité et sa beauté. Grâce à son Plan d’interventions Signature, le champ des possibles s’ouvre, et la SDC District Central nous le prouve.
Plus de vert, plus de vie, plus de fierté
La Ruelle L’Oasis est un écosystème vivant, pensé pour redonner un souffle et une beauté à un environnement industriel. On pourrait même dire que cet espace est devenu un véritable manifeste de design urbain grâce à sa grande variété de plantes adaptées aux circonstances – couvre-sol, vivaces, arbustes, arbrisseaux – et à un écran métallique servant à soutenir les plantes grimpantes inspiré des trames textiles ayant fait la gloire du lieu. L’ensemble forme un micropaysage résilient, capable de filtrer l’eau de pluie, de réguler la température, de réduire les bourrasques et d’offrir une trame verte durable au cœur d’un des quartiers les plus minéralisés de Montréal. En plus, on y échappe au son des voitures et des camions des rues avoisinantes pour y entendre plutôt le gazouillis des oiseaux : que voulez-vous de mieux?
Conçue pour les travailleurs, les entreprises et les résidents, la ruelle est aussi un lieu de détente prisé pour les pauses et les rencontres. Les habitants du quartier avaient besoin d’un lieu attrayant et accueillant, et c’est pourquoi les promoteurs parlaient de créer « un paradis du lunch ».
L’espace comprend même un plafond lumineux suspendu grâce auquel la ruelle demeure attrayante même après la tombée du jour. Ne soyez donc pas étonné si vous me surprenez à écrire là-bas mon prochain article URBANIA!
Sans compter que l’art urbain n’y est pas en reste. Sur l’un des murs trône une splendide murale éclatée signée Maxilie Martel-Racicot, aka Monosourcil, artiste montréalaise reconnue pour ses personnages fantasques et déjantés. Intitulée 333, cette œuvre foisonne de figures colorées, mi-grotesques, mi-tendres, qui évoquent la vitalité débridée de la culture urbaine en plus d’ajouter un aspect ludique à la rigueur du bâtiment industriel : allez y jeter un coup d’œil!
Imaginez si les quelque 4 300 ruelles de Montréal étaient aussi sympathiques et coquettes que la Ruelle L’Oasis. Souvent méconnues et sous-estimées, les ruelles montréalaises sont pourtant partie intégrante de la personnalité charmante de la ville. Les citadins comme moi ont tous de beaux souvenirs rattachés à ces passages parsemés de dos d’âne. Pour ma part, je n’oublierai jamais les interminables parties de hockey de mon enfance ni la peur que nous avions de voir disparaître notre balle orange quand elle approchait du caniveau! Qu’on se retrouve dans les ruelles pour prendre l’apéro entre amis, qu’on les utilise comme terrains de jeu ou simplement comme lieux de promenade et de découverte, ce sont des trésors cachés qui méritent beaucoup d’amour.
Réconcilier mémoire industrielle et avenir durable
La profonde mutation de la Ruelle L’Oasis ne renie toutefois pas le passé industriel du quartier. L’industrie du textile a débarqué dans le District Central pendant les années 1950, aux côtés des maraîchers, qui se sont installés dans ce qui deviendra le Marché Central. Au fil du temps, en raison du libre-échange, la concurrence a frappé le quartier de plein fouet. Et c’est là que réside le grand enjeu de la SDC District Central : réanimer ce patrimoine sans le nier, et transformer cet héritage industriel en moteur d’innovation durable.
Ainsi, en agissant à titre de catalyseur et de porte-voix du monde des affaires du quartier, la SDC District Central réconcilie ces deux réalités : celle d’une riche histoire manufacturière ayant façonné Montréal, et celle d’un avenir où les quartiers industriels deviennent aussi des lieux de vie, d’échanges et de fierté. Aujourd’hui, derrière la façade des grandes bâtisses de briques et de béton, c’est un tout autre quartier, autrefois surnommé « La Cité de la mode », qu’on imagine : un lieu écoresponsable, qui grâce à plus de 25 000 travailleurs s’impose comme le quatrième pôle d’emploi de la ville, et où l’innovation et la durabilité reprennent le fil d’une histoire marquée par l’industrie du textile.
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Pour en savoir plus sur ce milieu d’affaires, rendez-vous sur le site de District Central.
