URBANIA et la SÉPAQ s’unissent pour vous faire découvrir la multitude d’activités à faire au Parc de la Chute-Montmorency.
J’adore être en nature et pratiquer des activités de plein air. Ayant grandi dans les Laurentides, ça fait partie de la personne que je suis devenue. Mais je dois vous avouer une chose : j’ai souvent de la difficulté à varier mes destinations. Que ce soit par paresse (oups) ou par peur de me tromper, je compte souvent sur mon entourage pour me donner des recommandations.
Pour mon amie Anne-Marguerite, c’est tout le contraire. C’est une pro des activités de plein air et des sorties spontanées. Que ce soit à la course, en randonnée ou sur une planche de surf, découvrir des nouveaux spots, c’est ce qui la motive.
Pour m’aider à enrichir mon carnet d’adresses plein air et profiter du beau temps ensemble, Anne-Ma m’emmène donc dans une escapade d’une journée au Parc de la Chute Montmorency. Si ça vous dit, suivez-nous!
Samedi, 7h15 –QU’EST-CE QU’UNE ESCAPADE ESTIVALE SANS UN RÉVEIL DE BONNE HEURE?
On part quand même tôt, le départ de Montréal oblige. Mais les grandes amatrices de roadtrip qu’on est, Anne-Ma et moi, on a déjà préparé tous les essentiels pour la route qui nous attend.
Il nous manque juste un café glacé et on est prêtes à partir!
10h45 – UNE DOSE D’ADRÉNALINE POUR COMMENCER LA JOURNÉE
À l’approche de notre arrivée, on roule sur le boulevard Sainte-Anne et, tout d’un coup, on voit apparaître l’énorme chute Montmorency. Je lance un Oh my God : c’est tellement plus grand et majestueux que je pensais (elle est plus haute que celles du Niagara)! Je comprends tout de suite le hype autour de la place, autant pour les locaux que les touristes, qui sont ensuite à 15 minutes du Vieux-Québec.
Sans plus attendre, on se dit qu’il faut absolument qu’on s’approche de cette merveille. Ça tombe bien, il y a une tyrolienne qui longe la chute.
Let’s go, on commence la journée avec une dose d’adrénaline.
Pour s’y rendre, on emprunte d’abord le téléphérique et ensuite le pont suspendu. On en profite aussi pour prendre quelques clichés de la vue. Comme nous, certains s’empressent de photographier le spectacle tandis que d’autres profitent du parc pour se promener ou encore s’entraîner dans les 487 marches (!!) de l’escalier panoramique.
Aussitôt arrivées, les instructeurs nous enfilent un harnais et un casque, puis mon léger vertige commence à prendre le dessus. Je me rassure en me disant que la vue doit bien en valoir la peine. Je n’avais pas tort, une fois sur le quai de départ, la vue est incroyable. Dans les airs, c’est toutefois encore plus spectaculaire. La bruine de la chute nous rafraîchit et notre descente est accompagnée d’un long AAaaaaAAAhahaaaaaah !!!
J’en oublie quasiment ma peur des hauteurs. Ça part bien une journée, ça!
12h15 –LE VERGER DE NOS RÊVES
Après avoir vécu autant d’émotions, on se dit qu’un bon dîner relax serait plus que mérité. Pas trop loin du point de départ de la tyrolienne, il y a un magnifique verger qui nous donne presque l’impression d’être dans une toile de Monet.
Le vert des arbres est rayonnant, le gazon est parsemé de petites fleurs et il fait juste assez chaud. C’est vraiment apaisant.
On installe donc notre petite nappe à pique-nique, puis on profite du calme du verger pour reprendre des forces. Un panini aux légumes grillés achetés à la cantine du parc et quelques parties de Vitesse plus tard, on est prêtes à repartir à la découverte du site.
14h25 –SENTIERS ET COUPS DE SOLEIL
Comme on a déjà vu la chute de (très) haut et de proche, on décide d’aller lui rendre visite en empruntant un des sentiers proposés au bas de la chute.
Deux options s’offrent à nous : le sentier de gauche, idéal pour ceux et celles qui désirent faire une marche de type contemplative, ou encore celui de droite, pour les courageux.euses prêt.es à braver les fameuses marches. Avec la température qui augmente et notre fâcheux oubli d’apporter de la crème solaire (rookie mistake comme ils disent), on se dit qu’on va choisir la première option et laisser nos ambitions sportives pour une prochaine fois (Strava va nous le pardonner).
Anne-ma et moi on s’aventure dans le premier sentier comme deux enfants. Captivées par le son de l’eau, on ne tarde pas à arriver au bout de la passerelle, en s’arrêtant bien évidemment en chemin pour profiter des installations, observer la flore et s’amuser.
Une fois au bout, on prend un moment pour admirer le décor et remarquer les gens qui, comme des petits oiseaux, traversent la chute en tyrolienne. On se félicite de l’avoir fait plus tôt en journée et on se rappelle à quel point c’était libérateur. On espère qu’eux aussi se sentent comme ça.
(Ne nous en voulez pas trop, on est des Gen z, la FOMO c’est dans notre ADN!)
Avec de nouveaux souvenirs en banque, les épaules d’Anne-Marguerite brûlées (oups) et les esprits apaisés, le temps est arrivé de retourner à la maison.
Même si fatiguées de notre journée bien remplie, on s’empresse de se rappeler chacune des moments qu’on a vécus plus tôt, de nos cris de tyrolienne jusqu’à notre set-up de pique-nique presque trop beau pour être vrai. On repart clairement avec pleins de nouveaux souvenirs et on se redit qu’il va bien falloir qu’on revienne faire un tour dans ce beau parc.
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Vous aimeriez vous aussi profiter au maximum de votre été? C’est par ici pour une escapade réussie au parc de la Chute Montmorency!
Photos: Anne-Marguerite Henri