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Un vin rosé qui se boit ailleurs que sur le bord de la piscine (et trois autres suggestions)

Les recommandations vin de la semaine de Vincentsulfite.

Par
Vincent Laniel
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Chaque jeudi, de nouveaux arrivages débarquent à la SAQ. Et un peu comme l’air pur à Mexico City, ça part vite! Alors tant qu’à jouer du coude la carte Inspire entre les dents, Vincent Laniel – alias Vincentsulfite – nous aide à choisir les meilleures bouteilles. Voici ses suggestions cette semaine.

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Rosé. Pierre-François Terrat travaille un grand domaine de 40 hectares en bio depuis bientôt 40 ans. On a ici un assemblage de 70 % grenache, 20 % cinsault et 10 % syrah (je me fie aux infos de la QV et non pas celles du site de la SAQ). Willy, de la QV, m’a dit que le millésime 2018 était plus frais que 2017, ce qui devrait permettre d’avoir un bel équilibre entre l’acidité, le fruité et le floral. C’est de la presse directe des raisins et on élève en cuve inox. Si vous désirez épater la galerie au moment d’ouvrir ce vin, ou emmagasiner cette info pour une partie de Quelques arpents de piège, prenez note d’où vient le nom du domaine. Les Béates étaient une communauté de femmes religieuses, non reconnues par le Vatican, qui faisaient l’éducation des filles jusqu’à la fin du 19e siècle. Étant donné que le village où est installé le domaine possédait une de ces communautés, le vigneron a voulu préserver leur mémoire.

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Prosecco. Vous avez surement déjà vu passer cette cuvée du domaine. C’est un pas pire gros domaine familial de 100 hectares composé de très belles parcelles de la région, mais difficiles à travailler. La cuvée qui sort cette semaine est un peu plus riche que celle d’entrée de gamme, avec un peu de sucre résiduel (balancé avec une belle acidité), présentant des notes de fleurs, de miel et de poires. Belle bouteille de bulles pour le brunch ou fin de repas sucre/fromage (mon dieu, des bulles en fin de repas!). C’est pas bio, c’est en lutte raisonnée. J’en profite pour redéfinir le concept, parce que j’ai tourné les coins ronds il y a un mois. La lutte raisonnée n’est pas bio, mais disons qu’on tente de réduire au minimum les interventions chimiques.

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< Rosé. Le rosé ne se limite pas au vin de bord de piscine et si ça vous intéresse, vous avez ici un magnifique domaine qui fait d’excellents vins. Très belle bouteille à avoir chez soi, parce que polyvalente à table. Dès que vous avez un plat avec une bonne acidité, vous sortez cette bouteille, vous la carafez et vous la servez à 10-12 degrés (plus chaude, l’alcool risque de goûter et plus froide, vous n’aurez pas le fruit). C’est un vin complet, avec une belle profondeur, issu d’un magnifique terroir, 100 % grenache.

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Rouge. Deux stars du Beaujolais nature qui s’unissent pour faire une cuvée de soif. Il y a tout ce qu’il faut dans ce vin pour s’amuser, car ceux qui l’ont vinifié se sont justement amusés à le faire. Ce vin est issu de deux parcelles bien distinctes : à l’ouest, des terrains granitiques maigres et arides et à l’est, des alluvions anciens, sols plus profond et argileux. On fait une macération carbonique sur levures indigènes sans ajout de sulfites. C’est du vin de très grande soif qui va partir vite.

« Es-tu dans le vin, toi ? »

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L’autre fois j’ai dit à mon chauffeur de taxi que oui…pis il m’a cru. De toute façon, c’est pas tellement important. Ce qui est important, ce sont les vigneron-ne-s qui travaillent bien. J’essaie de faire la promotion des producteur-rice-s qui sont à contre-courant de l’industrie du vin. Je me fous du prix des bouteilles et du style. Les bons trucs partent vite et c’est pourquoi je fais une infolettre sur les arrivages SAQ en prévente à laquelle vous pouvez vous abonner ici. Vous pouvez aussi accessoirement me suivre sur Instagram.

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