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« Un regard de touriste sur ma ville »
Comment Alaska Rider profite de Montréal en hiver.

URBANIA et Tourisme Montréal s’unissent pour vous faire sortir de la maison pendant la saison froide.
Si vous suivez Alaska Rider sur les réseaux sociaux, vous savez qu’elle est non seulement créatrice de contenu et mannequin, mais aussi une excellente ambassadrice pour la ville de Montréal. Grâce à son contenu, elle fait partie de cette catégorie de personnes qui nous rappellent que la métropole regorge d’endroits à visiter.
La suivre, c’est comme découvrir les trésors cachés de la ville en compagnie de sa meilleure amie. Pour cette raison, nous avons eu envie de vous inviter dans son univers en vous résumant ses réponses à nos cinq questions, qui mettent en lumière ses endroits coups de cœur de la métropole en hiver.
- Dans quelle étape de ta vie te trouves-tu actuellement?
« En ce moment, je me sens encore touriste à Montréal! », déclare d’emblée Alaska, récemment revenue d’un voyage de plusieurs mois en Europe. Un des souhaits qu’elle a formulés lors de son escapade européenne est de conserver son regard de touriste qui s’émerveille en redécouvrant Montréal.
Toujours armée de son appareil photo quand elle sort de chez elle, la créatrice de contenu aime s’arrêter pour photographier Montréal, question de « prendre le temps de regarder les choses pour de vrai », comme elle le dit si bien.
En voyage, rien n’est plus agréable que d’aller s’asseoir pour déjeuner, signe ultime qu’on est en mode « vacances ». On découvre ainsi la ville par ses saveurs. Le brunch du dimanche, c’est d’ailleurs une partie sacrée de la routine qu’Alaska a rapportée dans ses valises.
Puisqu’il lui est impossible de nous recommander un seul endroit où aller se réchauffer autour d’un café et d’un déjeuner, elle se résigne pour trois : « les crêpes du September Café, le classique Larry’s ou les déjeuners à l’européenne du Super Condiments ».
- En dehors de ton appartement, à quel endroit te sens-tu le plus chez toi à Montréal?
« Je n’ai pas un lieu précis en tête, mais j’adore me promener sur De Castelnau! », répond Alaska. Elle nous parle notamment de l’esprit communautaire et familial qui y règne, parfaitement illustré par l’armée de bonhommes de neige qui peuplent la rue. Côté commerces, ce n’est pas la diversité de l’offre qui manque. En faisant vos courses rue De Castelnau, il y a de bonnes chances que vous croisiez Alaska au Pain dans les Voiles, au Café Larue et Fils, au Comptoir Sainte-Cécile, chez Les Givrés ou à l’épicerie LOCO.
Son coup de cœur récent dans le coin? Le Polari, « un petit bar à vin avec une vibe scandinave et queer friendly! ». On peut y prendre un verre dans une atmosphère décontractée qu’on associe généralement aux microbrasseries.
On le voit sur ses réseaux sociaux, Alaska a un style inouï, au quotidien comme sur les plateaux. On s’est donc permis de lui demander les adresses où elle déniche les éléments de sa garde-robe. Sans surprise, c’est souvent vers le Mile End qu’elle se tourne. Parmi les friperies qu’elle fréquente, la mannequin professionnelle mentionne Seconde Vintage, Les Étoffes, Ruse et Take Three. Sinon, elle nous parle aussi du Kotn pour du doux, du Jamais Assez pour la maison et du Lunettiq pour ses yeux.
- D’après toi, qu’est-ce qui différencie Montréal des autres villes que tu as eu la chance de visiter?
« Une chose qui m’a vraiment marquée [en rentrant à Montréal], c’est que dans plusieurs autres villes, l’hiver, c’est mort! » Il est vrai qu’entre MONTRÉAL EN LUMIÈRE et l’Igloofest, on sent que les Montréalais embrassent leur nordicité, ne laissant aucune température sous zéro les empêcher de profiter de la ville. Pour la créatrice de contenu, la Nuit blanche illustre cela à merveille : « On sent que toute la ville participe. J’adore aller danser, et c’est l’événement parfait pour ça », dit-elle, faisant référence à la programmation diversifiée de cet événement phare de Montréal.
Par exemple, l’année passée au MTELUS, on pouvait participer à une disco en patins à roulettes ou danser sur des rythmes africains jusqu’à 6 h du matin!
- Qu’est-ce qui te fait sentir Montréalaise?
« Déambuler au Marché Jean-Talon – j’habite tout près – ou au Marché Atwater », répond-elle. Plus que de simples destinations où faire ses emplettes été comme hiver, ces lieux évoquent pour elle une sorte de rituel. Selon elle, « l’offre culinaire des marchés représente l’âme de Montréal ». Se promener dans les marchés, héritage culturel de la ville, est aussi « l’occasion d’apprendre à connaître les commerçants ».
Ouverts à longueur d’année, les commerces des producteurs et des marchands adaptent leur offre au gré des saisons. Lorsque les marchands de sapins arrivent, par exemple, on met à l’honneur les conserves maison du Coin Gourmand (Atwater), les bouquets de fleurs séchés de Binette & Filles et les saucisses à l’atoca des Cochons tout ronds (Jean-Talon). De plus, certains classiques se dégustent toute l’année, comme les incomparables ponki polonais du Wawel Jean-Talon et les pâtes fraîches du Pasta Bella au Marché Atwater.
- Dernière question : quel commerce montréalais aurais-tu aimé avoir fondé?
« Je reviens encore à De Castelnau, et ce serait le café Ferlucci. » Selon Alaska, ce petit café italien situé dans l’arrondissement Villeray est l’exemple parfait d’un café qui n’a pas besoin « d’essayer d’être trendy pour l’être », avec son style vintage et son mur de VHS. De plus, l’endroit lui rappelle « l’importance du tiers-lieu (the third place) », ces endroits où les gens vont pour socialiser en dehors de la maison et du travail.
À l’intérieur du petit café, on remarque effectivement les habitués, venus discuter autour d’un espresso avant le travail, et des inconnus partageant une table pour y faire la lecture.
Des villes dans la ville
On le sait, Montréal est formée de quartiers qui brillent par leur unicité. D’un endroit à l’autre, les identités distinctes d’une partie de la métropole peuvent nous donner l’impression de voyager d’une ville à une autre en quelques kilomètres. Au cours des prochains mois, Alaska souhaite donc étendre sa curiosité vers d’autres quartiers où elle a moins l’habitude d’aller. Bonne nouvelle pour ceux qui la suivent, car au bout du compte, ce sont ses abonnés qui en profiteront!
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Vous désirez en savoir plus sur les activités qui font vibrer Montréal cet hiver? Rendez-vous sur le site de Tourisme Montréal pour vous inspirer!