Un petit guide pour se réconcilier avec le (bon) gin

URBANIA et Monkey 47 s’associent pour vous aider à repenser votre relation avec le gin.

C’est quand, la dernière fois que vous avez fait un shooter de gin straight? Posez la question à votre entourage et vous aurez droit à des regards dubitatifs, ou à des anecdotes de soirées qui se terminent mal.

Pourtant, jusqu’au 19^e siècle, c’était la manière la plus populaire de consommer cette boisson. Parce qu’au contraire des autres alcools qu’on associe à nos brosses de jeunesse, le gin était prisé pour ses vertus médicinales. Et s’il reste indispensable pour créer des cocktails mythiques, de nouvelles générations de distillateurs s’affairent à créer des gins si exceptionnels qu’ils valent la peine d’être dégustés au naturel.

Alors si ce n’est pas déjà fait, c’est aujourd’hui que vous allez vous réconcilier avec le gin, la boisson qui vous veut du bien!

Il peut parfois être difficile de s’y retrouver, dans la section des gins. Il en existe plusieurs types, mais ils ont tous la caractéristique d’avoir le goût de genièvre comme arôme de base. Les plus répandus dans le monde sont les London dry, comme le Beefeater, relativement neutres et parfaits pour les cocktails.

Au Québec, on renoue peu à peu avec ce spiritueux, grâce à des distillateurs qui utilisent des aromates régionaux pour créer des gins typés et floraux. On pense par exemple à l’Ungava, élaboré avec des plantes boréales qui lui donnent sa couleur jaune, brillante et unique.

L’offre commence aussi à se diversifier dans le marché des gins « premiums ». S’ils sont tout aussi performants dans des cocktails, ceux-là sont vraiment élaborés pour créer un produit fin, hautement aromatique, qui se déguste merveilleusement seul, sur glace. Pensez notamment au Monkey 47, un gin fin et complexe qui reste subtil en bouche, grâce à sa base d’alcool de mélasse.

S’ils sont un peu plus chers, les gins « premiums » sont, comme un champagne ou des vêtements de haute couture, des produits prisés pour leurs qualités artisanales. Les distillateurs font en quelque sorte un travail de « mixologie » en amont, dosant judicieusement les plantes et les épices pour créer une eau-de-vie qui a du caractère et, surtout, un goût incomparable.

Ça ne veut pas dire pour autant que d’utiliser ces alcools dans un cocktail serait un sacrilège. Au contraire, ils offrent des possibilités infinies dans un shaker! Il faut simplement les laisser être la star du spectacle, en construisant des saveurs autour de celles qui leur sont propres.

Avec des gins « premiums » très complexes, mieux vaut garder ça simple, côté cocktail. Un peu de tonique suffit, et les gins-to sont un classique pour une bonne raison. Mais je suis d’avis qu’avec un gin complexe et inusité, il faut un drink qui l’est tout autant. Genre, un Last Word.

Très populaire durant la prohibition des années 1920 à cause de son haut taux d’alcool, le Last Word est un cocktail dangereusement délicieux qu’il faut boire, on le rappelle, avec modération. Je l’aime parce qu’il est simple à préparer et qu’il conquiert tous ceux qui y goûtent! Dans un shaker rempli de glaçons, versez à parts égales du gin « premium », de la Chartreuse verte, du jus de citron vert et du marasquin. Agitez comme si votre vie en dépendait, pendant 10 secondes, et versez dans des verres bien froids, en passant le liquide dans un petit tamis. C’est funky, complexe, balancé et hautement addictif!

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Pour ce temps des Fêtes pas comme les autres, gâtez-vous avec Monkey 47, un gin pas comme les autres!