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Trois vins rouges qu’on aime, par trois vigneron.ne.s qu’on aime aussi
Chaque jeudi, de nouveaux arrivages débarquent à la SAQ. Et un peu comme un siège sur un vol Reykjavik-Montréal le jour où WOW air fait faillite, ça part vite! Alors tant qu’à jouer du coude la carte Inspire entre les dents, Vincent Laniel – alias Vincentsulfite – nous aide à choisir les meilleures bouteilles. Voici ses suggestions cette semaine.
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Pinot noir 2017 d’Agnès Paquet (26,65$)
Rouge. Quand il est simplement indiqué « Bourgogne » sur la bouteille, c’est qu’on indique qu’on est dans la 4e catégorie de qualité, après les grands crus, les premiers crus et les appellations communales. Disons juste que ce sont des raisins qui poussent à des endroits moins convoités et donc que les vins peuvent se vendre à 26 $ et non pas à 260 $. Agnès Paquet est une vigneronne très respectée dans le « je travaille fort à la vigne pour avoir du bon raisin plutôt que de tricher au chai ». Ça vaut clairement la peine de boire cette cuvée d’entrée de gamme et qui sait, peut-être ça vous donnera la piqure pour ses plus grandes cuvées ?
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Rouge. Le travail de dépistage des bons vignerons et des bonnes vigneronnes grecs fait par Oenopole est génial. C’est pourquoi, sans avoir goûté ce domaine, je vous le recommande sans hésiter une seconde. Je n’ai jamais été déçu par un vin grec d’Oenopole. Yiannis Tselepos a appris l’œnologie en Bourgogne et a un style axé sur l’expression du terroir. Ma pusher d’infos chez Oenopole m’a parlé d’accord avec l’agneau (donc probablement plus un rouge à boire à table qu’en soirée ou en apéro). Vous m’en donnerez des nouvelles !
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SP68 2017 d’Arianna Occhipinti (32,25$)
Rouge. Ah ben voilà ! On y est ! Le moment de l’année où le SP68 est de retour en SAQ. Arianna, c’est une super-ultra-cool-vigneronne en Sicile assez emblématique dans le monde du vin nature. C’est pas mal toujours des vins frais et digestes qui se boivent même si on n’est pas en train de manger. Peut-être développerez-vous le même amour que moi pour le cépage qui compose 50 % de l’assemblage de ce vin : le frappato. Ça donne toujours du beau gros fruit, un peu comme on peut retrouver avec le gamay du Beaujolais, mais avec quand même un peu plus de maturité. Je reviens d’une fin de semaine à Toronto où on n’a pas arrêté de me dire qu’on était tellement chanceux avec la sélection de vins de la SAQ : avoir accès à Occhipinti aussi facilement explique en partie cela.
“Es-tu dans le vin, toi ?”
L’autre fois j’ai dit à mon chauffeur de taxi que oui…pis il m’a cru. De toute façon, c’est pas tellement important. Ce qui est important, ce sont les vigneron-ne-s qui travaillent bien. J’essaie de faire la promotion des producteur-rice-s qui sont à contre-courant de l’industrie du vin. Je me fous du prix des bouteilles et du style. Les bons trucs partent vite et c’est pourquoi je fais une infolettre sur les arrivages SAQ en prévente à laquelle vous pouvez vous abonner ici. Vous pouvez aussi accessoirement me suivre sur Instagram.
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