J’ai passé ma semaine à travailler debout et j’ai mal partout!

La semaine dernière, je me suis fait peur avec toutes les statistiques sur les conséquences de travailler assis. Après avoir passé une semaine à travailler debout, voici ce que j’ai appris.

J’ai déjà entendu l’expression « mon corps est un temple », eh bien pour moi, « mon corps est une cathédrale ». Plus précisément la cathédrale Notre-Dame de Paris, parce que je suis brûlé.

Mais sans les millions reçus en don. Ça, j’attends encore!

Voici pourquoi travailler debout a été si difficile.

Bien que les bureaux pour travailler debout ne fassent pas l’unanimité, ils procurent au moins un minimum de confort puisqu’ils sont fabriqués pour exercer cette fonction.

Pour ma part, si je voulais travailler debout, j’avais deux choix : à mon bureau normal dans ma chambre, où j’aurais été toujours tellement penché que j’aurais fini par avoir l’air de Quasimodo, ce qui aurait fonctionné avec ma thématique « Notre-Dame de Paris ».

Ou sinon, je pouvais m’installer au comptoir de ma cuisine. C’est ce que j’ai fait et je peux vous dire que même si on peut y couper des légumes (ce qui ne m’arrive pas si souvent!), ma cuisine n’est clairement pas faite pour y passer des heures. Notre gouvernement fédéral a d’ailleurs créé une page web qui explique comment bien ajuster son mobilier pour travailler à son poste.

À travers l’exercice, j’ai réalisé que même mon setup pour travailler assis était relativement mauvais, voire sous-optimal!

Je ne veux pas dropper de la science trop longtemps ici. C’est quelque chose que je garde pour d’autres articles, mais essentiellement : la gravité est une force qui nous tire vers le bas. Pour éviter de se retrouver au centre de la Terre, il y a une force normale qui est « poussée » par le sol.

Lorsque nous sommes assis, c’est notre chaise qui contrebalance la force de la gravité avec la force normale et c’est elle qui nous empêche de tomber à terre. Aussi, nos fesses ne subissent que le poids du haut de notre corps, alors qu’en position debout, absolument toute la pesanteur de notre enveloppe corporelle se ramasse dans nos pieds.

Ainsi, travailler debout et être presque immobile est aussi néfaste que de travailler assis. On parle de crampes dans les jambes et dans le bas du dos. Et pour mes périodes d’écriture de seulement deux heures, une étude parle d’un inconfort généralisé et même d’une réduction de la stabilité mentale.

Et ça, c’est sans compter que je n’avais pas des souliers adéquats pour tenir cette position longtemps. Pour être debout dans ma cuisine, j’avais le choix des sandales ou des Converse pétés. Si j’allais travailler dans un café ou à ma taverne préférée, je devais être debout avec mes grosses bottes d’hiver.

Alors, j’ai essentiellement mal partout après avoir passé la semaine debout. Je suis même en pire état qu’après avoir descendu un immeuble de 420 pieds du centre-ville avec deux cordes!

Par contre, un des avantages d’avoir changé d’habitude d’écriture a été une hausse de créativité. J’aurais dû me douter que de modifier un automatisme allait être bénéfique de ce côté-là.

Je me sens comme si je m’étais battu toute la semaine… Alors sommes-nous dans une impasse? Si s’assoir est fatal et qu’être debout est néfaste… QUE FAIRE??? PEUT-ON SURVIVRE???

La première chose sur la liste est de se calmer. Ensuite, de lire ce qui suit :

Le véritable problème ici est l’immobilité. Être assis trop longtemps ou debout trop longtemps dans la même position est terrible. Alors il faut trouver des façons de se dégourdir.

Levez-vous toutes les 20 minutes. Une étude a démontré les bienfaits de se lever toutes les 20 minutes simplement pour se déraidir. Avec surprise, les effets négatifs d’être assis arriveraient une fois que la 20e minute a sonné. Alors, mettez votre chanson préférée et dansez comme si personne ne vous regarde!

Buvez de l’eau. Non seulement du monoxyde de dihydrogène est bon pour votre système au complet, mais en boire fréquemment vous forcera à vous lever pour aller évacuer tout ce surplus dans votre vessie.

Levez-vous pour parler à un collègue. Ne perdez pas l’habitude de converser avec des êtres humains parce que vous êtes toujours connectés sur internet, allez les voir en personne. Si vous travaillez de chez vous, levez-vous le temps de prendre vos appels et d’écrire vos textos!

Il n’y a plus d’excuses possibles chers lecteurs et chères lectrices, c’est le temps de se tenir debout!

Et ensuite assis, et ensuite debout, et ensuite assis, et ensuite debout, ensuite assis, et ensuite debout!