On apprenait hier que Stephen Harper souhaite interdire aux Canadiens de visiter les zones contrôlées par ISIS/Daesch/l’ÉI.

Chez URBANIA, on trouve que Harper a vraiment des drôles de priorités, parce que si on avait à interdire le tourisme à certains endroits du globe, la Syrie et l’Irak seraient loin d’être nos premières cibles.

Bilzerian. Bieber. Kardashian. Il manque juste que Roosh V se rende là-bas pour qu’on aie légalement le droit de raser Pointe-Calumet de la carte au napalm.

Tu vas aller bâtir une école en bouteilles de coke recyclées et tu vas revenir avec un poncho, une tuque et un idéal. Tes amis vont t’haïr quand tu vas t’inscrire en anthropo à l’université. Fais pas ça.

Depuis 2014, tout le monde est allé en Islande déjà. Tu serais la dix-huitième personne que je vois sur Facebook devant le même hostie de volcan/geyser/champ de mines/chanteur de Sigur Rós.

Juste parce qu’au gouvernement, on peut décider de t’emprisonner si tu vas quelque part, fait que pourquoi pas choisir une place au hasard, comme ça. #FuckTesDroits

En fait, t’as tout à fait le droit d’aller en Thaïlande, mais t’as pas le droit d’en parler, par contre. Ni d’en faire un blogue. Ni de monopoliser l’attention dans un party en racontant la fois où t’as fait de l’opium à dos d’éléphant pendant le full moon party entouré de travestis mineurs. Tu sais combien c’est lourd des fois un gars qui apporte sa guitare dans un party? Ben quand tu racontes ton voyage en Thaïlande, t’es comme si ce gars-là avait apporté un tuba. Sérieux: on est même pas allés anywhere proche de la Thaïlande, pis on connaît le pays par coeur tellement on sait déjà exactement tout ce qui se passe là-bas.

Faire la Route des Vins, ça implique deux choses vraiment incompatibles : boire plein d’alcool, pis conduire un char. Fait que soit c’est super dangereux pour tout le monde, soit tu te trouves un conducteur désigné — auquel cas c’est super plate pour une seule, pauvre personne qui va être pognée pour conduire trois heures dans des champs de rien fuck all pendant que quatre autres personnes paquetées parlent de combien le dernier rouge qu’ils ont goûté à l’Orpailleur était “presque comme du vrai porto”. Quand t’as le choix entre être un danger public ou rendre un ami complètement misérable pendant un journée complète, il n’y a qu’une solution : s’abstenir.