Témoignage d’un habitué de Piknic Électronik

URBANIA et Piknic Électronik sont fiers de s’unir pour vous convier à une quarantaine d’événements uniques au cœur du parc Jean-Drapeau.

L’été est à peine commencé que je sens déjà son parfum – et son effervescence – chatouiller mon esprit et mon agenda. Chaque année, c’est la même chanson : avec entrain, je remplis mon horaire d’activités, de moments entre ami.e.s, de spectacles, de terrasses, etc. Un contraste marqué lorsqu’on compare ces moments à l’attitude que j’adopte l’hiver durant. Ben oui, je suis de ceux qui hibernent. Du jour au lendemain, je deviens un adepte du slow living, de tisanes et de couvertures douces.

Avec les années, j’ai compris que l’un causait probablement l’autre : mon grand enthousiasme dès l’arrivée du beau temps est sans doute la source de mon besoin de ressourcement pendant les mois plus froids. Cette année encore, je compte bien perpétuer ce rituel. Il me poussera à profiter de mes après-midis et de mes soirées estivales à Piknic Électronik, un événement très près de mon cœur, où j’ai eu la chance de créer autant de souvenirs que d’amitiés au fil des années.

En tant que pikniqueur de niveau olympique, j’ai pensé partager mon savoir avec vous, surtout que les premiers spectacles approchent.

Voici donc les trois conseils que je vous offre à titre de fidèle festivalier, en espérant qu’ils vous seront utiles.

J’ai pour mon dire qu’une partie du fun commence à se créer plusieurs semaines en amont, dès qu’on zieute avec intérêt le programme d’une soirée à venir (mes yeux sont d’ailleurs rivés sur la soirée du 23 juin, coucou Jacques Greene). C’est à ce moment que le hype commence, et pour m’assurer de le perpétuer, je considère comme important de réfléchir à l’ensemble de sa journée et non seulement à son point culminant.

On peut, par exemple, prévoir un boozy brunch chez soi avec des ami.e.s : un excellent moyen de rattraper le temps perdu avec nos proches et de renforcer un sentiment de groupe avant d’aller danser jusqu’aux dernières lueurs de la journée.

Le choix du mode de déplacement est lui aussi important. En grands collectifs, prendre le métro peut s’avérer toute une aventure. En plus petit comité, opter pour une balade en BIXI peut-être une option tout aussi agréable. Mais lorsqu’on veut vraiment se payer la traite (5,50 $ le passage), la navette fluviale entre le Vieux-Port et l’île Sainte-Hélène est un vrai rêve. Faut dire que je suis de ceux qui adorent profiter d’un instant sur l’eau, le fleuve ne faisant pas exception. Partant du quai Jacques-Cartier, à Montréal, ou du port de plaisance Réal-Bouvier, à Longueuil, un.e capitaine vous mènera jusqu’aux abords de l’île Sainte-Hélène, à seulement quelques minutes du festival.

Même si j’estime qu’il est crucial de profiter de l’amont d’un événement, il ne faut tout de même pas s’éterniser avant d’y aller. Ma deuxième recommandation est donc simple, mais primordiale : mieux vaut se rendre tôt sur le site pour jouir de ses installations.

L’équipe a réfléchi à l’expérience sur un plan global, et c’est en profitant de l’ensemble que l’on profite du meilleur de Piknic.

En arrivant tôt sur le site, on peut avoir la chance de découvrir de nouveaux artistes du genre Audrey Bélanger, Umru ou Martyn Bootyspoon, ou de tout simplement de passer du bon temps avec ses ami.e.s à respirer le grand air et à prendre du soleil (il doit bien y avoir une raison pourquoi ça se passe sur l’île Sainte-Hélène, ces shows-là). Si vous faites partie des néophytes, sachez qu’il y a deux scènes sur le site du festival, la scène Fizz et la scène Banque Nationale, et qu’une brochette d’environ six artistes y performent à chaque événement. Ceux et celles qui auraient peur de s’épuiser en arrivant tôt auront même l’occasion de s’y reposer! Faut croire que les organisateurs ont pensé à ça avant d’installer leurs zones de détente (un petit merci à Canadian Club pour les hamacs et à Fizz pour le Jardin Déconnecté).

PS – On trouve aussi sur place une foule de bars et de food trucks proposant des plats tous plus délicieux les uns que les autres pour casser la croûte (j’imagine que vous avez tous et toutes entendu parler des fameux buckets de piknic).

C’est peut-être parce que je suis un grand romantique, mais certains de mes meilleurs souvenirs se sont forgés à Piknic, aux abords du fleuve, en contemplant le coucher de soleil avec mes proches tout en valsant au rythme de mes DJ préférés.

Ce moment est d’ailleurs souvent timé avec l’arrivée du headliner de la soirée, et je vous promets que les couleurs du ciel s’entremêlent à merveille avec la musique d’artistes comme Acid Arab, TDJ ou Blond:ish, qui y performeront au cours de l’été. Promis : c’est toujours magnifique, et c’est aussi le meilleur moment pour vos stories. Ben quoi, faut bien le montrer à nos abonnés qu’on est trendy nous aussi!

Et, comme je ne peux pas m’empêcher de vous donner mes recommandations non sollicitées, je vous en sers une petite dernière : pour le bien de mes oreilles, ne scandez pas le oh-hé, oh-hé, oh-hé lors de votre retour à la maison.

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Ce témoignage vous a donné envie de vous joindre aux festivités? Par chance, Piknic Électronik vous attend presque tous les week-ends de mai à octobre. Cliquez ici pour découvrir sa programmation.