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Suis-je trop âgé.e pour retourner aux études?

Portraits d’adultes qui ont pu réaliser ce que l’on croit impossible et mettre un terme à leur crise existentielle (et professionnelle).

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URBANIA et l’Université TÉLUQ s’unissent pour vous prouver qu’il n’y a pas d’âge pour décider de retourner aux études.

Y a-t-il vraiment un âge après lequel il n’est plus permis d’espérer retourner aux études? Avons-nous une date de péremption sur nos performances de carrière? C’est la question que beaucoup se posent lorsque la passion au travail disparaît ou que les nouvelles occasions se font de plus en plus rares. Pourtant, plusieurs décident de faire ce saut difficile et de retourner aux études pour reprendre le contrôle de leur vie. Voici le portrait de deux de ces valeureux personnages.

Tommy

Tommy Morin, 40 ans, était patineur artistique professionnel. À force de sauts écartés et de petits piqués, d’hôtels différents chaque soir et de villes inconnues, Tommy s’est tanné de la compétition. Puis, il s’est tanné des spectacles et des voyages. Il avait envie d’une vie nouvelle, plus stable, moins extrême. « Le patinage artistique, bien qu’il soit un sport magnifique, finit par être un peu inconfortable : tu as mal aux pieds, tu as froid, tu tombes tout le temps », explique-t-il.

«Est-ce que je vais être bon? Est-ce que je vais réussir? Est-ce que je vais être motivé?»

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C’était simple, il n’avait plus la drive. Il décide donc de s’établir pour de bon à Montréal et de trouver une job d’entrée dans une banque. Et après quelques années à apprivoiser la vie sédentaire, une nouvelle passion naît finalement : il veut en apprendre plus sur le monde de la gestion. Il décide donc, à 34 ans, de retourner sur les bancs d’école. En fait, pas exactement, car il choisit d’étudier à l’Université TÉLUQ, ce qui lui permet de suivre ses cours de son divan!

C’est un bac de quatre ans en administration des affaires qu’il choisit. Vous devez vous dire que, quand on fait des pirouettes sur la glace, on n’a peur de rien! Eh bien, Tommy a tout de même vécu un petit stress en retournant à l’école. Une crainte d’avoir perdu la twist. N’étant jamais allé à l’université, il ne savait pas trop à quoi s’attendre. « Est-ce que je vais être bon? Est-ce que je vais réussir? Est-ce que je vais être motivé? », s’inquiétait celui qui a pourtant toujours été bon élève.

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Le premier cours demande en effet une certaine adaptation : réapprendre les réflexes, la méthodologie, gérer son horaire et les échéanciers, toutes ces choses qui deviennent un peu moins naturelles quand ça fait longtemps qu’on a quitté l’école. Après une reconnaissance d’acquis pour des études déjà faites ailleurs – ce qui lui permet d’alléger son cheminement scolaire actuel –, Tommy est de retour sur les rails. Et c’est comme ça qu’il se rend compte qu’il est en fait un intello! « J’étais tellement dans un mode sportif et artistique depuis des années », explique celui qui a découvert qu’il était capable de se fixer des objectifs et de les atteindre.

C’est ainsi qu’en quatre ans, Tommy est passé de conseiller au service à la clientèle dans une institution bancaire à directeur. Et il trippe. « C’était mon objectif de carrière et c’est arrivé », sourit-il, expliquant qu’il adore prendre soin d’une équipe.

Et sa passion pour le sport n’a pas disparu! Il continue à suivre de près le monde du patinage artistique en s’y impliquant, notamment à titre de juge lors de compétitions. Il voulait simplement que ce ne soit plus sa vie au quotidien.

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Daisy

Chanteuse gospel de 35 ans, mère, étudiante et salariée, Daisy Bila Nyembo a tout d’une superwoman. Son parcours scolaire s’était terminé en 2010 après un bac en gestion publique. Dix ans plus tard, on la retrouvait dans le domaine de l’entrepreneuriat, mariée, mère de deux enfants et, comme beaucoup d’adultes de son âge, désireuse de pousser sa carrière plus loin. « Je voulais me bonifier! En 10 ans, beaucoup de choses ont changé, ne serait-ce qu’en matière de réseaux sociaux » explique Daisy, qui décide donc de retourner aux études. Elle a un plan solide : faire son certificat en compétences entrepreneuriales et gestion des PME à l’Université TÉLUQ pendant que l’enfant de sept ans est à l’école et celui de deux ans est à la garderie.

Si vous savez calculer, vous aurez compris que 2010 + 10 ans, ça donne 2020. Alors que Daisy vient tout juste de commencer ses cours, la vie choisit de lui compliquer un peu la tâche. C’est la pandémie de COVID-19.

«J’étudie différemment maintenant, j’ai des expériences de vie. Je sais beaucoup plus ce que je veux, donc j’étudie de façon plus intentionnelle.»

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« Ça a été intense, car rien n’a fonctionné comme je le prévoyais », se rappelle celle qui avait choisi de suivre deux cours pour commencer. Mais l’école et la garderie étant fermées, elle se retrouve avec deux enfants en bas âge à la maison et l’obligation de reprendre le travail : « Il me fallait gérer mes casquettes de maman, de conjointe, de travailleuse et d’étudiante. » Elle décide donc de se concentrer sur un cours, profitant du fait que l’Université TÉLUQ offre de reporter la fin de certains cours. Dès que son conjoint réussit à avoir des vacances, elle termine le deuxième en vitesse.

Malgré tout, Daisy n’abandonne pas. À coups d’un cours par session, elle avance tranquillement dans son certificat. Lorsque les enfants auront grandi, elle espère pouvoir suivre un peu plus de cours à la fois. Car ses objectifs sont grands – après le certificat, elle aimerait aller chercher un diplôme de 2e cycle pour atteindre son rêve : avoir sa propre entreprise de service-conseil.

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« Avec le temps, on se connaît mieux, on découvre quelles sont nos forces, nos faiblesses », raconte sagement Daisy. À l’époque de son bac, elle allait à l’école un peu machinalement, par habitude. Aujourd’hui, elle voit les choses sous un tout nouvel angle : « J’étudie différemment maintenant, j’ai des expériences de vie. Je sais beaucoup plus ce que je veux, donc j’étudie de façon plus intentionnelle. » C’est comme ça qu’on va loin!

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Pour apprendre comment changer le cours de votre carrière directement de votre salon, consultez les différents programmes offerts par l’Université TÉLUQ.