Si vous étiez votre ami.e, quels conseils vous donneriez-vous?

URBANIA ET LE GOUVERNEMENT DU QUÉBEC S’UNISSENT POUR VOUS AIDER À PASSER AU TRAVERS DE CES MOIS PAS TOUJOURS ÉVIDENTS.

Si on additionne la deuxième vague, le mois de novembre, le changement d’heure et l’arrivée du froid, ça donne une équation pas si évidente à résoudre.

Pour toutes ces raisons, il est essentiel de se créer un espace dans lequel on prend soin de soi, de ses besoins et de ses envies. Plus facile à dire qu’à faire, me direz-vous?

En y réfléchissant, on s’est rendu compte d’une chose : parfois, c’est plus simple de donner un conseil à un.e ami.e. que de le suivre soi-même. Et si vous étiez votre ami.e, vous vous conseilleriez quoi?

On a fait un petit sondage pour savoir ce que les gens se donneraient comme conseil d’ami.e pour prendre soin d’eux.elles.

(On ne dit pas que vous réglerez tous vos problèmes en prenant un bain moussant ou que vous ferez disparaître votre stress et votre déprime en faisant une heure de yoga dans votre salon. Mais si vous réussissez à vous accorder ne serait-ce que quelques minutes par jour pour faire quelque chose qui vous fait du bien, ce sera déjà une victoire. Soyons doux!)

Si j’étais mon amie, je me dirais : « Enlève les réseaux sociaux de ta vie. Continue de faire du vélo et de danser dans ton salon. Tu n’as souvent pas envie, mais ça aide ta tête en maudit. Voir un.e psychologue, c’est pas une perte de temps, surtout si ça t’enlève l’impression de sombrer. »

Si j’étais mon ami, voici ce que je me dirais : « Arrête de te mettre de la pression pour tout faire ce que tu ne peux pas faire en temps normal (gros ménage, apprendre le piano, faire du pain, etc.). C’est vraiment important de juste faire ce que tu as envie sur le moment, même si c’est de regarder six films en deux jours. »

Je me dirais aussi que simplement ne rien faire, ça fait du bien. Je me conseillerais d’arrêter de checker mon cellulaire et la télé et même de lire, et de plutôt regarder mon mur, mon chat qui se lave, une toile dans ma chambre ou les oiseaux sur mon balcon avant. C’est peut-être quétaine, mais ça fait du bien juste de ne pas me concentrer sur quelque chose qui demande des efforts. « Mets tes neurones en mode veille, François, c’est un délice. »

« Autorise-toi à ressentir les choses. C’est correct d’aller moins bien de temps en temps.

« Souvent, aller mal, ça fait peur. On a peur que ça affecte les gens autour de nous, on a peur que ça ne nous ressemble pas. Mais rappelle-toi qu’être triste, en colère, mélancolique, irritable, c’est normal, c’est humain, et il ne faut surtout pas avoir honte de ce genre de sentiments. Il faut le vivre quand ça vient, puis garder en tête que ça finira par passer. Refouler ses émotions, c’est la pire façon de dealer avec. »

« Ta session d’université à distance, tu vas la trouver pas mal tough, mon ami. Ta motivation et ta discipline vont en prendre un coup. Mais ne te laisse pas abattre et trouve-toi des trucs pour garder la tête hors de l’eau. Si j’étais toi, je m’organiserais un petit coin dans l’appart pour étudier, faire tes lectures et suivre tes cours en Zoom. Habille-toi comme si tu allais à l’école (genre, ne reste pas en mou ou en pyjama toute la journée). Prends aussi des petites marches tous les jours, surtout le mercredi, quand tu as deux cours. Ça va t’aider à faire de la place dans ta tête. Ah, et comme dirait ta mère, bois de l’eau! »

Le conseil que je me donnerais : « Continue de prendre soin de tes plantes, Caro. Ça t’occupe et ça t’apporte beaucoup, entre une tasse de thé, de la bonne musique et un roman. »

Je me dirais : « Francis, continue donc d’entretenir une de tes passions et échange avec du monde là-dessus. Au moment de te coucher, sois reconnaissant pour ce qui a bien été dans ta journée. Et de temps en temps, sors de chez toi, promène-toi dans la ville avec un.e ami.e (à 2 m, bien sûr!) en ayant l’impression d’avoir découvert un nouveau monde. Tu as aimé ça l’autre fois. »

« Fais ce que tu veux (encore plus que d’habitude!), gâte-toi de bons repas, dors autant que tu en as besoin, ferme ton cell., bref, arrête de te priver et de te sentir mal de faire ce que tu as envie de faire. C’est déjà tellement difficile en dehors, faut être gentille envers toi-même. »

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Il est possible que la situation actuelle suscite des émotions difficiles ou de la détresse. Il y a des outils et des organismes qui peuvent être là pour vous, si vous en ressentez le besoin. Rendez-vous au Québec.ca/allermieux ou contactez l’Info-Social 811 pour parler avec un.e intervenant.e immédiatement.

Dans des périodes aussi incertaines, il est fréquent de vivre des émotions difficiles comme de l’irritabilité, un manque de motivation, du découragement ou même de la détresse. Il y a des façons d’améliorer sa santé mentale et de prendre soin de soi au quotidien : sortir prendre l’air, méditer, changer sa routine, verbaliser son état, parler avec des ami.e.s, etc. Toutes ces petites choses que vous conseilleriez à vos proches peuvent vous aider vous aussi!