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Le «Shoulder Surfing» ou se faire espionner dans le métro
Coupables. On a tous déjà, malencontreusement (ou volontairement) regardé par-dessus l’épaule de notre voisin de métro pour apercevoir une bribe de conversation.
On appelle ça du «shoulder surfing». Oui, y’a maintenant un terme pour ça.
Certaines personnes prennent tellement plaisir à le faire qu’ils vont ensuite stalker la vie de leurs proies afin de savoir ce qu’ils font dans la vie, qui sont leurs amis et où ils habitent.
Même si ces espions du métro sont malveillants, la responsabilité revient un peu sur les épaules des utilisateurs de téléphones intelligents. C’est dans cette optique que Luc Lefebvre, cofondateur de l’organisme Crypto.Québec et auteur du livre «On Vous Voit», a créé la page Le temps d’un métro pour conscientiser les Montréalais à la confidentialité.
Chaque jour (depuis environ 24h au moment d’écrire ces lignes), l’homme derrière cette page essaie de trouver le plus d’informations sur les passagers de son wagon de métro. Déjà, il a découvert le code d’un homme de 50 ans en route vers un rendez-vous à sa clinique dentaire.
Évidemment, si tu ouvres ton téléphone intelligent 42 fois pendant ton trajet de métro, il est facile pour ton voisin de remarquer que le code de ton iPhone est le «147258».
George, un homme de l’Europe de l’est fréquentant une prostituée, Marie, une étudiante en génie d’origine asiatique et Vlad, un étudiant en économie aussi de l’Europe de l’est se sont également fait prendre au jeu de Luc Lefebvre. «Je suis arrivé à les retracer simplement en voyant le nom de leurs amis/groupes de discussions dans leur application messenger», fait-il savoir dans une publication Facebook.
Bref, vos informations personnelles peuvent se retrouver entre les mains d’inconnus. Un petit «j’aime» sur cette page vous permettra peut-être d’être plus conscient des risques la prochaine fois que vous prenez le métro.
On n’est jamais trop prudent.
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