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Sauver les chats de Montréal, un minet à la fois
URBANIA et Mondou s’unissent pour souligner les initiatives de personnes qui aident les chats orphelins à trouver une famille.
Qu’on soit en pleine saison des déménagements ou en plein hiver, Céline, fondatrice de l’initiative Chatons Orphelins Montréal (COM), n’arrête jamais de recueillir des minets. Les chats qu’elle reçoit sont parfois abandonnés, souvent errants. Certains arrivent malades, avec des infections, des vers, des puces et parfois même des membres brisés ou atrophiés. Grâce à sa page Facebook comptant près de 15 000 abonnés, Céline récolte des dons lui permettant d’assurer des soins médicaux (notamment la stérilisation) pour les petits orphelins. Elle bénéficie également d’un réseau de familles d’accueil qui s’occupent des chats le temps qu’ils trouvent leur famille pour la vie.
Nos amis Portraits de Montréal ont rencontré Céline pour en savoir plus sur son histoire.
« J’ai toujours aimé les animaux. Plus jeune, je voulais être vétérinaire, mais j’étais très sensibilisée à la mort et l’euthanasie donc je suis partie dans une autre voie. Il y a six ans j’ai commencé à être famille d’accueil pour les chatons très jeunes de la SPCA, et à un moment donné, une dame dans mon quartier est venue frapper à ma porte pour me dire que trois chatons avaient été retrouvés dans la rue. J’ai été voir mon vétérinaire et je lui ai demandé s’il pouvait me faire un rabais si je les faisais adopter, car je voulais qu’ils soient stérilisés et vaccinés.
Je suis quelqu’un de très organisé, quand je me lance dans quelque chose, je le fais à fond, donc j’ai trouvé une famille pour ces trois chatons. Comme j’aime faire des photos et raconter des histoires, je me suis créé une page Facebook, et je me suis dit que j’allais faire des petits sauvetages à gauche et à droite. C’est comme ça que Chatons Orphelins Montréal est né, on a fait adopter 400 chats depuis. Avant de commencer à faire ça, ma vie était un peu plus fêtarde, plus socialisante, mais quand je me suis retrouvée à payer les soins des chats, je me suis dit que ça allait devenir ma contribution : au lieu de boire du champagne, je vais aider les chats. »
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« Au début j’ai fait ça par passion, aujourd’hui c’est devenu une mission, il faut que je le fasse : si j’arrête demain il y aura des conséquences; plusieurs organismes me contactent pour prendre des chats, et si je ne les prends pas, ils les euthanasient. Ce qui me dérange profondément à Montréal, c’est qu’il y a une gestion animalière qui est faite comme un contrat de déneigement. La surpopulation est gérée par des fourrières, certains territoires sont gérés par la SPCA, un organisme à but non lucratif, mais d’autres sont gérés par des organismes à but lucratif, des compagnies. C’est inconcevable qu’une compagnie gère la misère et la détresse des animaux; eux ils sont là pour faire de l’argent. Sur tous les chats qui rentrent, peu ressortent en vie : chaque fois qu’ils font une euthanasie, ils reçoivent un chèque. C’est comme un contrat de déneigement : tu déneiges, tu reçois 100 000 $. Tu tues un chat qui trainait dans la rue, tu reçois 50 $. Comment ça peut exister à Montréal? Je ne comprends pas, c’est une aberration. »
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Si vous vous apprêtez à adopter un chat orphelin, les boutiques Mondou ont tout ce qu’il faut pour que votre nouveau minet soit bien acceuilli.