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Salut, tu viens souvent ici?

Par
André Péloquin
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J’m’appelle André, j’suis de Sorel et comme tu peux le voir sur cette photo, je suis très photogénique.
J’aurais aimé commencer en trombe avec un article à la Mc Gilles, mais la personne que je voulais interviewer est présentement à Québec. « T’aurais pû lui poser des questions par téléphone »! j’t’entends me dire, mais non. Impossible. Je déteste le téléphone… sauf pour te pousser de longs soupirs vers quatre heures du matin, bien sûr. Puis, j’ai pensé me lancer dans un « j’aime, j’aime pas » à la G.U.I.N.D.O.N, mais ça ne serait pas aussi drôle… et ça me rappelle un bref passage sur RéseauContact que je tente toujours d’oublier.

Démarrons avec un classique : le top trois de mes humiliations (c’est un peu comme « Tout sur moi », mais sans le gratin de l’UDA… c’est donc comme les pubs de Jean-Thomas Jobin : une longue série de malaises).

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#3 : En sixième année, on recevait une classe de Sept-Îles qui s’est pointée à Sorel (?!) pour parfaire son français (!!!). Que dire de plus? Le monde de Sept-Îles est vraiment malchanceux quand vient le moment de tirer au sort une destination voyage. Notre professeur d’anglais nous a forcés à monter un spectacle musical – lire ici : de lip synch… on n’était pas une école de prodigues, tsé – pour nos invités. J’irai maintenant à l’essentiel : j’ai manqué de temps entre deux numéros pour revêtir mon costume de Paul McCartney et je me suis retrouvé sans pantalon à mimer « Love Me Do »… au moins, Denis Lévesque n’était pas là pour m’interviewer ensuite.

#2 : Il y a quelques années, je me suis joint à une équipe de ballon-chasseur pour participer à un tournoi de la LBCQ. À première vue, je me disais « Woah ! C’est tous des métalleux pis du monde de MusiquePlus, c’est clair qu’on va gagner! L’Histoire nous le prouve, Dieu Tout-Puissant ne veut tout simplement pas que ce monde là gagne à quoi que ce soit! » Quelle erreur! Quelle grossière erreur! Non seulement on a perdu TOUS nos matchs, mais j’ai attrapé un ballon avec ma gueule. Pire encore, le moment a été immortalisé!

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#1 : « Euh! Qu’est-ce que tu fais là-dedans!? » insiste-t-elle en cognant sur la porte. Moi, j’suis à poil, nerveux. Ça fait 30 minutes qu’elle doit m’attendre au lit. Elle doit sûrement se demander « Pourquoi je ramène toujours des “freakos ” chez moi? Qu’est-ce qu’il fait là-dedans. Il se branle, c’est clair! » . Soudainement, je voudrais ma mère. Je dois terminer au plus sacrant. Trop tard. Elle ouvre la porte, me trouve à quatre pattes en train d’éponger de la crème à raser aspergée partout dans la salle de bain, car j’ai confondu les petites fleurs sur la bonbonne très « fifille » avec les pétales de lilas de la cannette de parfum en aérosol.

C’est pas mal. Maintenant que je t’ai révélé le pire, ça peut juste s’améliorer, non? Pis toi, ô membre de la communauté branchée d’Urbania ? Quand tu ne picoles pas avec Yann Perreau pis quand tu ne te fais pas prendre en photo avec Frederic Metz pour ton Facebook, qu’est-ce que tu fais pour te rapprocher des humbles mortels? Tu veux d’autres exemples d’échecs cuisants ? consultes Fuck my life point com. Le titre est un peu « emo », mais c’est souvent rigolo, promis.

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