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Salon national de la pourvoirie de Montréal: «Ta bizoune est-tu prête?»

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À l’image d’une journée de pêche typique, le Salon national de la pourvoirie de Montréal a été marqué par un flot d’action relativement tranquille parfois ponctué de moments plus agités, vendredi soir dernier au Palais des congrès. Photoreportage fragmentaire.

Ça joue du coude solide à la billetterie. Dépêchez-vous avant que ce soit sold-out.

Les trois personnes qui sont officiellement entrées en dedans sont bien contentes de s’être fait souhaiter la bienvenue.

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Sur place, plus de 150 pourvoiries sont présentes pour tenter d’essayer d’aller possiblement chercher des clients.

Désavantage notable de celle-ci : tu dois choisir entre y aller en hydravion ou avec un de tes parents.

Peu importe ce qu’essaieront de vous dire les statistiques : tirer un orignal avec un arc-arbalète

Curieusement, tout le monde semble se calicer de ce kiosque.

Nouvelle administration : synonyme de «avant c’tait d’la marde».

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En affichant sa tendance masculiniste, cette pourvoirie préfère mettre les choses au clair en partant.

Véritable brut dans le monde de la chasse, le pourvoyeur Réal Massé se sert de sa gracieuse moustache retroussée sur les bords comme outil de marketing. Brillant.

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Même les zèbres ont pas le choix de plier face à un swag aussi relevé.

Pour éviter de s’embourber devant les salonneux, ce commerçant n’a pas pris de chances et s’est dressé une liste de mots-clés à ne pas oublier. Ingénieux.

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Tendance forte chez les pourvoyeurs du Salon : les albums avec des photos prises par des clients.

Si vous êtes chanceux, le gars au kiosque va même se faire un plaisir de vous expliquer le contexte : «Ça, c’est un de mes clients qui a ouvert son barbecue pis qui est tombé sur un écureuil. Y’en revenait pas calice ! Un écureuil !»

Autre tendance : les photos avec des pêcheurs comblés.

Des grosses prises pour des gros bonhommes.

Bravo bébé !!!!!

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Côté chasse, la mode, c’est les animaux empaillés. En voici une gang qui chill ensemble.

Oubliez les ours à 92% : les ours complets, c’est vraiment plus nice.

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L’étendage de fourrure, c’est cool en tant que tel. Pas besoin de s’arranger pour que ce soit beau.

Très prudent, cet homme a décidé de tenir son chien en laisse pour éviter qu’il se fasse gunner pis éviscérer dans une boîte de pick-up par une gang de chasseurs carnassiers et sans scrupule.

Aubaine à ne pas manquer.

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Ornée par une sélection botanique impressionnante, la section des bateaux attire l’attention.

L’occasion est donc parfaite pour passer une couple d’heures à jaser, ben assis dans une embarcation à moteur.

«Y’a une barge de 40 pieds, cet esti-là», s’indigne vivement un homme à casquette. «En plus, il vient de La Tuque !»

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Véhicule idéal pour remporter l’édifiante Descente pas d’allure du légendaire Babu.

Ex aequo avec lui :

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Au fond de la salle, les conférences battent leur plein. Les titres ont le mérite d’être clairs.

17h48 : un représentant d’Orientation Azimut nous parle de GPS avec un franc-parler déconcertant. «Vous devez mettre l’option ‘’précision’’ sur toutes vos pages pour vous éviter de taponner sur votre GPS !» dit-il, la main dans les airs en guise d’intensité.

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En exclusivité : l’arrivée remarquée d’un homme qui ose s’asseoir dans l’une des quatre premières rangées.

Pas de quoi impressionner cette débarbouillette qui a trouvé une bien meilleure place : drette sur le trépied à côté de la scène.

En plus de nous parler en direct, le représentant d’Orientation Azimut est au cœur de l’action d’une trépidante bande dessinée.

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Un peu plus loin, le kiosque de l’entreprise épate grâce à son infographie novatrice.

Même chose ici, avec cette affiche qui rendrait sans doute jaloux les producteurs de Fast and Furious.

De son côté, ce kiosque attire l’attention par son slogan original.

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En primeur, la mode vestimentaire 2015 dans le monde de la pourvoirie :

En primeur, ça :

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Vers 18h30, la cafétéria se remplit pas pire, malgré la pointe de pizza à 6,50$.

Reste que le king de la bouffe, c’est ce gars-là avec ses mini-brochettes de sanglier et de bison grillées à 2$.

Impatient de recevoir son festin, un génie s’exprime avec singularité. «Hey ! Ta bisoune est-tu prête ? J’veux manger de la bisoune !!!!»

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Plus ambitieux, cet homme propose un menu qui a pas vraiment l’air bon.

Jeu de mots de l’année ?

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En tout cas, l’an prochain, «forêt» tous que vous y alliez, vous aussi, à ce merveilleux salon, ne serait-ce que pour vous ramasser cinq-six menés dans le merveilleux étang de pêche.