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Pauvre Jorge! L’année commence foutrement mal pour ce journaliste pigiste collaborant autant pour CNN que pour l’Agence QMI.
Pour résumer l’histoire: le rédacteur se serait fait pirater pendant la première diffusion du Bye Bye 2011. En plus d’être un peu con (court-circuiter une page Twitter ne comptant que 314 suiveux – 295 avant-hier – est un « exploit » plutôt ordinaire, même pas digne de remporter la fameuse « médaille de la participation » dans les olympiades de ton école primaire… oui, je l’ai déjà gagnée, mais bon, passons…), le pirate de Jorge est aussi un être incroyablement sordide.
Ainsi, ses fameux gazouillis entremêlaient critiques fielleuses (OK, elles n’étaient pas très constructives, mais bon, ça passe), compliments soulignant l’esthétisme du faciès de Louis Morissette (bref, il le trouve « cute ») et coups bas sortants de nulle part (le lien entre le père de Véronique Cloutier et le Bye Bye 2011? Je le cherche encore). Cliquez ici pour un résumé de la situation ainsi qu’un “best of” des exploits de l’élusif cyberterroriste.
Bref, bien que l’histoire se termine tout de même bien pour M. Contreras. Il tweetait en fin de journée avant hier que l’Agence QMI croyait en sa version des faits et ferait toujours appel à ses services. De plus, il aurait engagé un avocat pour aller au fond des choses en ce qui concerne cette usurpation d’identité qui demeure toujours sans preuve. Profitons tout de même de cet épisode pour tirer…
Cinq résolutions Twitter à prendre en 2012…
5, Optez pour un meilleur mot de passe: Bien que le Telegraph nous rapportait en 2010 que Twitter avait banni plusieurs mots de passe simplets (allant de «123456» à, mon préféré, «password»), M. Contreras devra faire davantage d’efforts pour repousser les dangereux pirates désirant salir son image auprès de ses abonnés.
Une de ses collègues de CNN rapportait justement l’été dernier que les meilleurs mots de passé étaient, en fait, des phrases résumées en lettres, chiffres et symboles. Par exemple, «OK, José, c’est ma faute, le punch à mon party du Nouvel An était vraiment fort…» deviendrait «OKJ,c’emf,lpàm1pdNAévf…» Bien sûr, prière de ne pas utiliser celui-ci, car on se retrouverait rapidement à nouveau à la case départ…
4, Maîtrisez l’outil: Guy A Lepage a déjà gazouillé son numéro de téléphone portable en public alors qu’il croyait l’envoyer en privé tandis que le politicien Anthony Weiner a saboté sa propre carrière en «sextant» plusieurs abonnées en plus d’envoyer des photos de son membre en érection. Les exemples sont nombreux, mais certains n’en tirent toujours pas de leçons (comme, par exemple, ne pas «tweeter» – en privé ou en public – de trucs qu’on ne dirait ou ne montrerait pas en public).
Donc, avis à M. Contreras et/ou son terrible pirate et/ou ses abonnés et/ou le reste du monde: vos niaiseries peuvent être lues, capturées et sauvegardées… sauf par Stevie Wonder, bien sûr.
3, Twitter et alcool/drogues/médicaments font rarement bon ménage: Parlez-en à Courtney Love.
2, Mettez-y un peu de réflexion: Sans vouloir verser dans le prêchi-prêcha ou tanguer vers la gaugauche crasse, y’a tout de même une somme incroyable de sujets qui méritent davantage notre attention sur Twitter ces jours-ci comme la vague d’arrestations monstre autour du «retour» d’Occupy Wall Street, le lock-out chez Rio Tinto à Alma, voire le plus récent séisme au Japon qui n’aura fait aucune victime! Yé! Mais non, le méchant, méchant pirate derrière le court-circuitage du compte Twitter de Jorge Contreras s’est soulevé contre… le Bye Bye 2011.
Imaginez si M. Contreras avait vraaaiiimeeent rédigé ces sombres «tweets», la réputation de ce journaliste aurait été esquintée, non pas parce qu’il s’élevait contre une situation ayant un certain impact sur la communauté, oh non, elle aurait été entachée parce qu’il trouvait que la qualité d’une émission de télé – diffusée une fois par année et à une heure ou il devrait plutôt s’amuser avec sa famille ou ses amis – était trop morne.
C’est d’ailleurs une de mes résolutions cette année: ronger mon frein et ne plus consacrer mon fiel à de telles fadaises et, ainsi, les propager par la même occasion. Parce qu’après tout, malgré le t-shirt, la tournée, la chanson et le clip, on s’en crisse un peu que le père de l’autre soit riche en tabarnak…
1, Si vous faites vraiment une niaiserie sur Twitter, dites que vous vous êtes fait «hacker» : et citer le cas Jorge Contreras à titre d’exemple de cette horrible et odieuse pratique.
…
J’aimerais d’ailleurs profiter de l’occasion pour souligner le fait qu’à chaque fois que j’ai parlé de chansons d’Ima sur mon propre compte Twitter, c’était du piratage. Oui, oui!