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Troisième et ultime billet en cette semaine de squattage sur Urbania.ca. À quelques heures de vos premiers partys d’Halloween, je vous laisse avec une histoire d’épouvante surnaturelle.
Après vous avoir fait trembler (du moins, j’espère) avec la sécurité sur l’Internet, après vous avoir fait pleurer (un gars s’essaie) avec la paresse politique émanant des réseaux sociaux; on enfonce le dernier clou avec un pamphlet sur les zombies ressuscités par Facebook et autres sites sataniques du genre.
C’est quand même « méta » en « siouplait » que ce sujet, « les zombies », se soit extirpé du cimetière de la culture populaire depuis quelques années. Invoqués par des forces maléfiques, Ils sont de retour, ils ont faims et ils sont vraiment, mais vraiment, partout : sur grand écran (28 Days, Zombieland), sur consoles de jeux vidéos (les « Resident Evil » et « Left For Dead »), dans nos chaînes stéréos (via les reprises sans âme des Cossette, Breau et Janvier), la BD (« Marvel Zombies » par exemple) et même à la télé avec la série « The Walking Dead » et l’omniprésence de Betty White.
Betty White, c’est, bien sûr, cette vieille dame de 88 ans qui est surtout connue pour son rôle dans « The Golden Girls », un sitcom où quatre « madames » du troisième âge un peu fofolles partagent une maison ensemble (appelons ça « La Galère 2», tiens). Anyway, en février dernier, White participait à une pub diffusée pendant le Super Bowl.
Le succès de cette pub a inspiré David Matthews, un type de San Antonio, à monter une campagne vraiment quelconque sur Facebook : « Betty White to Host SNL (please?)!» 500 000 abonnés plus tard, White se retrouvait bel et bien au fameux 30 Rock, entre Tina Fey et Jay-Z. Pire encore, elle multiplie les apparitions à la télé, prévoit publier un calendrier en 2011 (j’te jure) et vient de lancer sa ligne de vêtements (détail qui a presque autant d’intérêt que la griffe de Véroooooooo, en effet).
Tout ça, parce qu’une bande de « nerds » se sont trouvés une passion commune, aussi ridicule puisse-t-elle être, sur Facebook.
Tiens, tiens…
TOP 3 DES GROUPES FACEBOOK À CRÉER POUR RESSUSCITER LES CARRIÈRES DE PERSONNALITÉS LOCALES…
#3 : Serge Vleminckx:
Bien que Serge Vleminckx soit toujours actif dans les médias (c’est un des lock-outés de Rue Frontenac), on se souvient surtout de lui pour ses descriptions explosives du Défi Mini-Putt de RDS.
Cette passion pour les ‘tites choses de la vie, cette verve et cette douce folie pourraient, notamment, revitaliser une émission plutôt fade qui est présentement diffusée à la SRC. Je vous demande donc, lecteurs d’Urbania, de créer le groupe « Pour que Serge Vleminckx anime « L’Après-midi porte conseil ». »
#2 : François Jean
Parce qu’avant Éric Lapointe, y’avait François Jean, « ze bad boy » des BB. Bien que sa première aventure solo a été, ma foi, fort douteuse…
… j’crois qu’il pourrait faire quelque chose de bien avec un partenaire aguerri pour l’épauler dans le processus. Disons qu’il s’associerait avec Gus Van Go (The Stills, Priestess, Hollerado, Les Trois Accords, Vulgaires Machins et j’en passe…), ça pourrait donner un truc vraiment intéressant. Prenez Johnny Cash par exemple. Avant son premier disque en compagnie du réalisateur émérite Rick Rubin, l’homme en noir a mordu la poussière avec The Mystery Of Life, un album accueilli froidement.
En tout cas, moi je l’aime bien François Jean. Le gars « drummait » sur « Seul au combat », bordel ! LE « GIVE PEACE A CHANCE » DE NOTRE GÉNÉRATION, MAN !
#1 : Croc
Parce qu’un magnat de la presse et un membre de RBO font la pluie et le beau temps au Québec. Parce qu’on a une catégorie « meilleur album de reprises » à l’ADISQ. Parce qu’un Jérolas est maintenant sénateur. Parce que le PQ est aussi dysfonctionnel que la gang de « Jersey Shore ». Parce qu’aujourd’hui être « chroniqueur culturel » est synonyme « d’émerveillement gamin ». Parce que la complaisance, la peur et les poursuites prennent le dessus sur le débat dans pas mal toutes les sphères publics et privées. Parce que le média le plus « edgy » et « drôle » du moment est, pour le grand public québécois, lacliqueduplateau.com, bordel (« Pis Urbania là-dedans ? » Come on, boss ! Tu le sais que y’a juste des graphistes pis les recherchistes de Radio-Can’ qui lisent ça ! On serait fuckin’ riche sinon, t’sais).
Bref, parce que, plus que jamais, c’est crissement vrai que « c’est pas parce qu’on rit que c’est drôle ».
À la prochaine, qui sait !
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