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Je vous avertis, ça ne sera pas ma meilleure.
« Oh Hugo, tu es si humble! T’écris ça, mais en réalité, ça sera ta meilleure, hihihi. Surprends-nous, Zeus de la prose! »
Je vous entends d’ici, mais non, ça ne sera pas ma meilleure pour vrai.
La raison est simple : il ne s’est pas passé grand-chose depuis la dernière fois.
On ne peut pas escalader des volcans au Chili, danser le tango en Argentine, braver la jungle colombienne, combler simultanément plusieurs partenaires en Patagonie et visiter des ruines mayas au Pérou toutes les semaines.
C’est ma mère qui disait souvent : « Mon p’tit gars, la vie, c’est comme une boîte de chocolats : on ne sait jamais ce sur quoi on va tomber ».
Une bien sage femme, Dieu ait son âme.
Bon ok, j’ai jamais comblé simultanément plusieurs partenaires en Patagonie, mais j’ai rêvé à ça alors je le compte pareil, ar ar ar.
Oh, je reçois à l’instant un message du chroniqueur Michel Beaudry sur ma pagette.
« Tu es le seul que je lis chez URBANIA. » Wow, merci Mike!
En plus, ma mère n’est même pas morte pour vrai, c’est vous dire à quel point j’essaie de meubler le vide pour mériter mon salaire (en pesos).
Dans le dernier épisode, on se préparait à dire au revoir à grand-papa, venu wraper l’Argentine avec nous, au grand bonheur de tous et de Simone, qui avait au moins une personne à sa fête (émoji tristesse).
Les adieux ont été déchirants, Simone braillait comme une pleureuse nord-coréenne et mon père refoulait des émotions d’homme né à l’époque où le monde se réunissait autour de Séraphin à la radio.
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Ça fait étrange de se retrouver à quatre après cette petite puff de quintette. Je comprends mieux à présent comment devaient se sentir les Jackson Five.
Ajoutons à ça la découverte d’un nouveau pays. Les transitions sont toujours un peu éreintantes. Le matin, tu te lèves en pesos argentins avec une routine d’un mois pour t’endormir le soir avec des soles dans les poches et des points d’interrogation plein la tête.
En général, quelques jours sont nécessaires pour trouver notre air d’aller.
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Cette fois, on s’efforce de retrouver un second souffle après le blues vécu par les enfants après le départ de leur grand-père. On cherche aussi carrément notre souffle (hoho, bien joué Hugo!) parce que c’est le retour des destinations à haute altitude. À Arequipa, d’où j’écris ces lignes, nous sommes à 2 335 mètres au-dessus de la mer, à peu près comme à Bogota où je pompais l’huile comme un néo-marathonien fumeur dans les rues obliques. Le pire s’en vient, avec Cuzco (3 399 mètres) et surtout Puno (3 827 mètres).
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J’étais pour ma part bien excité à l’idée de visiter le Pérou.
Certes pour le Machu Picchu, mais aussi parce que c’était censé être le point de départ de ce voyage.
Une flambée de violence (une soixantaine de morts et des milliers de blessés à cause du déploiement de l‘armée) et d’imposantes mobilisations à travers le pays dénonçant l’arrestation et la destitution du président Pedro Castillo avaient fait une jambette à cet itinéraire.
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On s’était rabattus sur la Colombie en attendant que les choses se tassent, une maudite bonne chose parce qu’on a adoré le pays de Shakira.
Un semblant d’ordre a été rétabli au Pérou, mais la tension demeure vive. On la sent dans les rues, à la vue des policiers anti-émeute sur les dents au moindre rassemblement. Depuis la destitution du président Castillo (celui que le monde aimait), l’intérim est assuré par Dina Boluarte, qui a devancé les élections générales en avril prochain.
En gros, le peuple reproche à l’élite d’avoir tassé le président pour magouiller tranquillo. Voilà pour le contexte.
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N’ayons pas peur des mots : le voyage Buenos Aires/Lima a été catastrophique. La pauvre Simone contient généralement son mal des transports à grands coups de Gravol, mais pas ce jour-là.
– Tengo d’autres planos para vosotros mi snoros mouahaha, avait machiavéliquement planifié la Loi de Murphy (il est latino, mais a vécu six mois à Sorel-Tracy).
Résultat, Simone a vomi une première fois dans une poubelle en sortant du taxi à l’aéroport de Buenos Aires.
L’aventure ne faisait que commencer.
Nous nous sommes trompés d’aéroport (Buenos Aires en a deux), nous forçant à sauter à nouveau dans un taxi pour foncer à l’autre extrémité de la ville. Le temps filait, j’ai demandé au chauffeur d’appuyer dessus en échange d’une bonne propina.
Le gars m’a pris au mot, roulant à tombeau ouvert comme Paul Walker (un peu moins). Un pro, puisqu’il envoyait des photos de pornstars poitrinaires à ses contacts par texto pendant qu’il conduisait.
Simone avait la même teinte de peau que Bibi et Geneviève. À une lumière, elle a remis ça dans un petit sac en plastique (sa mère pense toujours à tout), puis dehors sur le terre-plein pendant que le chauffeur libidineux bloquait la circulation. La police est vite venue faire sa police.
– La niña vomita por todos lados, no es mi culpa, plaidait notre conducteur, enterré par un concerto de klaxons qui aurait fait freaker Saint-Lambert.
On est reparti en vitesse vers l’aéroport #2, l’heure du vol approchant aussi dangereusement que des feux de forêt au Québec.
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Mon sourire niais de la victoire s’est liquéfié lorsque l’appareil s’est posé sur le tarmac de Lima.
Simone, blême à nouveau, m’a regardé d’un air piteux lorsque soudain…
– BWEUUAAARRRG!! (son de vomi)
La malheureuse a remis ça à gros jets sur elle et un peu partout sur les sièges 23A, 23B et 23D de l’Airbus A330.
À la vue de Simone couverte d’une épaisse couche de grumeaux, les derniers passagers à sortir ne pouvaient réprimer un haut de cœur de type « la scène du manège dans Le petit monstre 2 ».
Je me suis vite éloigné avec Victor en faisant semblant de ne pas connaître cette enfant répugnante.
De toute façon, une agente de bord empathique a volé à son secours en l’enroulant dans une couverture d’avion le temps de retrouver ses bagages.
J’ai dû me battre avec Martine pour jeter ses vêtements souillés (euphémisme), elle qui voulait les ramener à notre nouvel appartement pour les sauver.
– C’est son t-shirt préféré, faisait valoir Martine au sujet du t-shirt Gryffondor acheté au Valet d’Cœur.
– No fucking way qu’on traîne ça pendant une heure en taxi (bonsoir l’odeur)! Elle a le t-shirt, le coton ouaté, les bas, les bobettes, la tuque pis la casquette Harry Potter!, ai-je plaidé, obtenant un rare gain de cause.
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Au terme d’une interminable journée, nous sommes arrivés à Lima, dans notre appartement du quartier Barranco.
Les portes de l’ascenseur s’ouvraient directement dans notre logement, ce qui nous a instantanément fait oublier nos malheurs.
Après une bonne nuit de sommeil, nous avons pris Lima d’assaut à pied, comme c’est la tradition en débarquant dans une nouvelle ville.
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Premier constat : bravo Lima, t’es pas mal plus belle que dans nos appréhensions. Le Lonely Planet conseillait d’y passer deux jours max avant de se garrocher à Cuzco, mais nos cinq jours ont vite passé.
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D’abord, la ville est d’une beauté exotique avec son long sentier à flanc de montagne, sa verdure luxuriante, ses géraniums écarlates et ses palmiers vertigineux, formant un mur devant des édifices.
Dans l’océan Pacifique au bas, des surfeurs défient continuellement des vagues monstres
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Le Pérou marque aussi le grand retour de la bouffe de rue, ce qui me fait me sentir plus en Amérique du Sud après des escales plus, disons, européennes, comme le Chili et l’Argentine.
Empanadas, pâtisseries, tamales, fruits mûrs, maïs, pollo con arroz : il est possible de se nourrir exclusivement dans les étals dispersés à travers la ville et pour des peanuts.
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L’argent déstabilise aussi, au début. Après avoir été « millionnaires » un mois en Argentine, on transige ici avec des petites coupures qui valent assez cher. Par exemple, dix soles valent environ quatre piastres, ce qui renforce l’illusion d’être paumé.
Après plus de peur que de mal au départ, c’est finalement pas cher, le Pérou (ça ressemble à la Colombie), à condition de se nourrir un peu dans la rue, de ne pas trop boire d’alcool et d’éviter les activités débiles, comme le parapente.
Se loger est économique, surtout en basse saison. Ça explique pourquoi on a trouvé un manoir digne de Bruce Wayne – avec une piscine privée – pour moins cher qu’une « suite » dans un motel de la 132. On gelait dans piscine, mais c’est pas vrai qu’on allait passer à côté d’un tel potentiel photographique.
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Parlant de Martine, elle gosse, comme d’habitude. Sa nouvelle rengaine est de trouver que le voyage se déroule à merveille jusqu’ici (bientôt quatre mois), même s’il est moins exotique que l’Asie.
Elle a même embarqué Victor dans son snobisme bourlingueur.
– C’est cool la bouffe de rue, mais en Inde, les lépreux faisaient caca dans la rue et gnagnagna, et gnagnagna.
– Oh, des beaux condors, mais au Sri Lanka, c’était des chauves-souris géantes et les gens buvaient l’eau direct dans le Gange, et gnagnagna.
Ce que cette grognasse ne dit pas, c’est qu’elle s’enfarge dans l’appropriation culturelle à la moindre occasion. La voici d’ailleurs dans un musée portant sur la culture inca. La honte, je vous dis pas.
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Pour ne pas subir tout ça, je garde mes distances avec Simone qui ne passe pas son temps à flasher (elle vomit, par contre).
Elle est simple, Simone. Elle a beau avoir gambadé sur la Terre de Feu et dormi avec des tarentules, si vous lui demandez ce qu’elle a préféré à date en voyage, elle répondra avec une belle candeur : la sortie de Avatar 2 sur Disney+ le 7 juin.
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Ce jour-là, elle a dealé de l’écouter trois fois de suite en restant en pyjama. Heureusement, notre wifi de marde l’a extirpée de cette folie.
De retour à Lima, j’ai aussi vécu un grand moment initiatique : raser ma barbe.
Ça faisait plus de cinq mois que je la laissais pousser et je commençais à ressembler à une version débonnaire de Patrick Roy en finale de la coupe Memorial.
Inspiré par 96,4 % de mes collègues masculins d’URBANIA, j’ai donc essayé la moustache pour la première fois de ma vie.
J’aimais bien mon look d’acteur porno des années 70, encore plus en lisant le dégoût sur le visage des autres membres de ma famille.
J’ai même testé ma moustache en public le lendemain pour visiter la Huaca Pucllana, des restants de pyramide datant de plus de 1 000 ans retrouvés en plein cœur de Miraflores.
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La guide expliquait aussi que les corps de plusieurs femmes écartelées ont été découverts sur le site. À l’époque de la civilisation Huari, le sacrifice ultime était celui d’une femme parce qu’elle donnait la vie et avait donc une très grande valeur.
Les gens étaient super féministes, dans ce temps-là.
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J’écoutais moyen la visite, puisque je voulais juste parader ma stache et analyser la réception ambiante.
C’était difficile de deviner celle de ma guide à cause de son look. J’ai au moins appris, grâce à un méticuleux travail de reconstitution, que j’aurais été un sacré grand huari à l’époque. Avec une moustache.
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Ce choc des civilisations (oui) est d’ailleurs bien palpable au Pérou, où les vestiges des sociétés pré-incaïques (et inca) côtoient les églises et autres traces du colonialisme.
Bien sûr, les églises l’emportent, puisque les Européens se sont vite empressés de détruire tout ce qui n’était pas crucifié avec une barbe de trois jours.
Les églises et cathédrales de Lima sont magnifiques d’ailleurs, tant au niveau de leur architecture que par leur propension à exhiber des ossements humains ou des statues de Jésus aussi creepy que la paternité d’Al Pacino.
D’ailleurs, il y a un petit feel lugubre dans l’ensemble du Pérou à date, sans doute exacerbé par le brouillard ambiant (smog?) et les histoires de momies (plus bas).
Une chose est sûre, ça semble être un pèlerinage prisé par les nonnes qui affluent de partout comme des propriétaires de F-150 aux Régates de Valleyfield.
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J’ai rasé ma moustache le soir même, après un famélique port de 24h, renouant avec mon visage lisse et mes trois mentons. La friture des Andes aura raison de mes fantasmes de shape de playa.
Des réflexions bien superficielles, me suis-je dit le soir même, lorsque les nouvelles du Québec rapportaient la découverte du corps d’Eduardo Malpica. Sentiment étrange de me trouver au Pérou – où est né ce Trifluvien d’adoption – au moment où cette bien triste histoire connaissait son dénouement funeste.
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Pour notre dernière journée à Lima, on est tombé par hasard sur un parc où les chats sont errants. On les nourrit sur place et des pancartes interdisent de les maltraiter (on doit faire ça ailleurs). Un net contraste avec le reste du continent, où les gangsters canins règnent sans partage sur la voie publique.
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On a clos ce baptême péruvien autour d’un agora, théâtre chaque semaine d’une magnifique tradition dominicale. Les gens s’y rassemblent pour danser (à jeun) sur de la musique locale. Comme à la polyvalente, on attend que quelqu’un brise la glace pour que le plancher de danse s’embrase.
« On est juste une gang de vieux maintenant, les jeunes ne viennent plus… », s’est lamentée une dame en m’invitant à danser.
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On est arrivés tard à Arequipa, deuxième escale située environ à 1 000 km au sud. À ce sujet, difficile quand même d’échapper à une sorte de sentier un peu tapé au Pérou. Les touristes font Lima, Arequipa, le lac Titicaca (hihihi) sans oublier le Machu Picchu, incontournable comme l’expression « se sucrer le bec » dans un reportage sur le retour de la saison des érablières.
– Oui, mais en Inde, on pouvait se promener avec des tapis volants en buvant du chai et gnagnagna, et gnagnagna.
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Nous avons eu le temps de faire une saucette dans les environs. Pas de farce, c’est grandiose avec la petite chute qui traverse la ville, les fortifications moyenâgeuses au centre-ville et les trois volcans (Misti, Chachani et Pichu Pichu) à l’horizon.
Le soleil commençait à les voiler lorsque nous sommes rentrés, fébriles à l’idée d’explorer tout ça le lendemain.
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Comme je mène une bonne vie, la providence me le rendait une fois de plus avec ce magnifique toaster pour célébrer mon premier déjeuner ici.
Et je ne parle même pas de cette terrasse avec vue sur les volcans, où je peux siroter un Pisco sour en soirée et massacrer en matinée cette pauvre Martine au Scrabble (le mot « ewe » s’accorde souvent avec un s).
– Oui mais en Inde, on jouait au pachisi avec des shamans et gnagnagna! (Ok, j’arrête.)
On a exploré la ville, marché jusqu’à un mirador, compté les vieilles Coccinelles (les voitures) qui sont légion ici. J’ai demandé pourquoi à un monsieur qui m’a expliqué qu’elles étaient peu dispendieuses et efficaces pour une conduite en pente dans les rues étroites de la vieille ville.
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C’est sans compter le gros marché près du centre, où l’on retrouvait avec bonheur les odeurs (parfois nauséabondes) et le joyeux bordel coloré des étals de fleurs, viandes, poissons, vêtements et jus de fruits.
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Mais le clou demeure la visite du Musa (Museo Santuarios Andinos) où sont exposées à tour de rôle deux momies d’enfants offerts en sacrifice durant la période inca.
À notre passage, le musée présentait le corps de celle baptisée Juanita, retrouvé gelé après 500 ans sur le mont Ampato. Juanita avait environ 13 ans lorsqu’on l’a sacrifiée pour apaiser les dieux au sommet de la montagne, conformément à la cérémonie « Capac Cocha », un grand honneur, apparemment.
Une soixantaine d’enfants sacrifiés ont jusqu’ici été retrouvés sur les différents sommets de la région. Ces enfants étaient sélectionnés dès leur plus jeune âge et préparés à leur sacrifice.
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L’exposition contient les vêtements et les offrandes retrouvés auprès de Juanita après son sacrifice. Certains enfants étaient enterrés vivants après avoir bu une mixture ankylosante à forte teneur en alcool. Juanita a pour sa part eu le crâne fracassé par un violent coup, ce qui a causé sa mort.
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Difficile de rester stoïque devant ce récit, mais surtout devant le corps momifié de Juanita, préservé dans une capsule en verre maintenue à une température glaciale. Simone a préféré passer son tour, une excellente chose compte tenu de ses antécédents gastriques.
Les photos sont interdites, mais comme le disaient si bien les participants du légendaire Cocothon de Laval, « rules are made to be broken ».
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Nous n’étions pas encore au bout de nos dégueulasseries, puisque nous avons remarqué au retour que plusieurs échoppes exhibaient à leur marquise des carcasses de jeunes taureaux – des porte-bonheurs, m’a expliqué un commerçant. Plusieurs utilisent des reproductions en céramiques, une crisse de bonne affaire parce que ce sont des images qui ne sont pas pressées de sortir de ta tête.
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Le soir venu, je donnais une nouvelle chance à Rocky 5 (on l’a tous jugé trop vite) dans le petit sofa du salon. À chaque son dans l’appartement, je me recroquevillais en position fœtale, traumatisé à l’idée d’avoir chopé la malédiction de la momie à cause de ma photo illégale.
– Non… non.. Juanita… NOOON!
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Comme il faut combattre le feu par le feu (too soon?), je me suis précipité dès le lendemain dans un bouiboui pour goûter au fameux cuy chactado, une spécialité locale. Oui oui, le gros cochon d’Inde présenté dans son intégralité dans ton assiette avec la même face qu’il avait au moment de mourir.
Le « chactado » est la manière de l’apprêter, soit frit dans l’huile sous une pierre chaude.
Martine m’a accompagnée, solidaire, pendant que les enfants restaient à l’appartement. Simone ne s’en serait de toute façon jamais remise et on l’aurait retrouvée dans 500 ans, momifiée quelque part avec la même face que Juanita.
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En plus d’être repoussant, ça goûte la marde et les amateurs de poulet seront amèrement déçus. Les patates étaient délicieuses au moins et très utiles pour enterrer la tête de la bestiole et ses entrailles. Pour une critique culinaire complète:
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Pour nous remettre de nos émotions, nous avons fini la journée au très beau monastère Santa Catalina, le plus grand couvent du monde construit en 1570 qui hébergeait près de 500 sœurs cloîtrées.
Un dédale de ruelles labyrinthiques absolument charmant.
Sans surprise, Martine tentait en vain de m’attirer dans l’un des mille petits recoins isolés pour assouvir ses bas instincts.
– Franchement, Martine! Dans la maison du Seigneur!
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On se dirige demain tranquillement vers Cusco et le Machu Picchu. On n’a même pas commencé à le grimper que c’est déjà compliqué du crisse, se rendre là.
À suivre dans la prochaine chronique.
Elle sera meilleure celle-là, promis.