Loisirs
Récit d’une virée de couple au parc national du Mont-Tremblant
On teste plein d’activités et on découvre un nouveau territoire.
URBANIA et la Sépaq s’unissent pour vous faire découvrir à quoi ressemble un séjour grandiose dans un parc national et tout ce qu’on peut y faire.
Native de l’Outaouais, j’ai eu la chance de grandir près de la rivière, en pleine forêt. Depuis 2020, j’ai la prétention de me prendre pour une Montréalaise, malgré le fait que pendant la saison chaude, ma tête et mon cœur me ramènent constamment là où les étoiles brillent un peu plus fort.
Keenan, lui, a toujours habité dans la grande ville. Montréal lui est réconfortante. Pourtant, l’eau, les montagnes et la forêt sont pour lui synonymes de bonheur. Comme il n’a pas encore vraiment voyagé sur le territoire québécois, laissez-moi vous dire qu’il ne se fait pas prier quand je lui propose une aventure (spontanée ou pas).
Question d’entamer l’été comme il le faut, on a choisi de mettre le cap sur le parc national du Mont-Tremblant, pour découvrir son immensité et pour décrocher un peu, le temps d’une fin de semaine (vie d’adulte oblige).
Vendredi – Bon, j’avoue que depuis longtemps, j’associais « Mont-Tremblant » avec « ski, capitalisme et queues de castor ». Shame on me, car en fait, je n’avais jamais pris la peine de rouler assez loin sur le chemin du Lac-Supérieur pour découvrir le terrain de jeu vaste, vaste, vaste (1 510 km2) que protège la Sépaq.
Samedi matin – Ce matin, on a troqué la tasse de café pour une excursion le long d’une via ferrata. Pour vrai, ça a un peu le même effet : ça réveille! Mariage entre l’escalade de roche et la randonnée, l’activité nous a presque donné le goût de devenir des employé.e.s de la place pour pouvoir en faire tous les jours. On a eu la piqûre… et là, je ne parle pas de la cohorte de mouches noires qui nous suivait partout!
Samedi midi – Après une matinée de type adrénaline, nos deux ventres crient famine, alors on s’arrête pour luncher en bordure de la rivière, à la Pointe-aux-Bouleaux.
Samedi après-midi – On tombe sur un centre de location pas très loin de notre site de camping. Amoureux des balades en vélo, on n’a pas le choix : on se loue des bécanes pour quelques heures.
« Oupelaye, t’es un grand bonhomme. Attends, je vais aller te chercher un vélo à ta taille. » Ça, c’est la dame au centre de location qui voit Keenan arriver, du haut de ses six pieds et quelques. Elle lui sort un vélo à la hauteur (littéralement) de ses attentes, puis elle nous remet deux beaux casques assortis.
Samedi soir – On ne mange jamais aussi bien qu’en camping. Pourquoi? Parce que quand on est dans la forêt, loin du nid douillet, les besoins essentiels se transforment en petits plaisirs de la vie. Au menu ce soir : tacos au halloumi grillé (MIAM!).
On cuisine tranquillement, en prenant bien soin de remballer nos déchets et nos matières compostables (règle no 1). Je suis fière de moi parce que d’habitude, j’oublie d’apporter de l’huile pour cuisiner (ça rend la cuisson plus compliquée et la poêle plus difficile à nettoyer – oups). Cette fois-ci, j’y ai pensé (YES!). Ce n’est pas un échantillon pour un test d’urine, promis.
Dimanche matin – Café, gruau et enweye! On range la tente et on conduit jusqu’au pied du sentier de La Roche, pour un 45 minutes de randonnée qui nous mène jusqu’à un belvédère. Celui-ci nous surprend avec une vue panoramique sur le mont Tremblant, la vallée de la Diable et le lac dans lequel on s’est baignés la veille.
J’ai vraiment un faible pour les randos, qui, oui, ont un dénivelé plus intense, mais qui me permettent aussi d’accéder au sommet plus rapidement. C’est cardio, et puis on n’a pas le temps de se tanner.
Dimanche après-midi – « Vous serez les seuls sur la rivière aujourd’hui! », nous lance la dame au comptoir de location tout en nous munissant de vestes de sauvetage et de pagaies.
J’avais vraiment hâte à cet après-midi en canot sur la Diable, parce que je sais à quel point cette rivière-là est magnifique, avec ses petits segments d’eau vive et ses rives sablonneuses.
Microclimat oblige, dame Nature danse avec le soleil et les nuages pendant l’entièreté de notre descente. Quand les nuages se déversent sur nous, le canot se remplit d’eau assez rapidement – jusqu’à ce que réapparaisse un soleil tapant. Et la danse reprend, encore et encore.
Nous sommes dans un petit rapide et, devant nous, un chevreuil se lave dans la rivière. Je ne souhaite pas qu’il soit alerté de notre présence, alors je n’ose même pas tendre le bras vers mon appareil photo, qui se trouve au centre du canot. La proximité avec la faune me fait me sentir super privilégiée. Le nouvel ami termine son bain et s’en va vers la forêt, doucement.
Douze kilomètres plus tard, on est juste devant le mont de la Vache Noire et une navette du parc nous attend, prête à nous ramener à la voiture. Fiers et fatigués, on s’offre une power nap en cadeau pendant la route du retour.
Pendant notre séjour dans le parc, on a profité des silences, accumulé les souvenirs, jasé de tout et de rien, respiré plus (et mieux), mais surtout, on a découvert un territoire tellement riche grâce à des activités qui fittent parfaitement avec ce que nous sommes.
On reprend la route vers Montréal, brûlés, mais ironiquement rechargés, en ayant déjà hâte à nos prochains ciels étoilés.
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