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Récap de la semaine: Trump fait du chantage émotif, PKP attend après la République et les terribles camps d’été canadiens

Un «round-up» hebdomadaire et pas déprimant du tout de l'actualité

Par
Pier-Luc Ouellet
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Je me rends compte que souvent, je suis négatif par rapport à l’actualité québécoise. Je me plains que tout va mal, que c’est décourageant, que rien n’ira jamais mieux… bref, j’agis comme un ado qui vient de découvrir le emo en 2006. Mais des fois, quand on se compare, on se console. Voici le titre d’une nouvelle Mexicaine datant d’hier:

Vous voyez, ça va pas si mal que ça.

Mais quand même un peu. Je vous résume ça ici.

  1. PKP veut revenir en politique. Non, non, j’te jure.

  1. Vous savez, la semaine dernière, je vous racontais les excès de colère de l’ex-chef du PQ, ex-mari de Julie et ex-gars qu’on trouvait normal, sur Twitter. Eh bien, il songe sérieusement à revenir en politique.

  1. À l’émission Médium-Large (coïncidence, c’est aussi la façon dont je décrirais mon tour de taille), il a déclaré «Je suis en réserve de la République», indiquant qu’il est prêt à revenir en politique active si la cause souverainiste le réclame, et aussi qu’il parle comme un vieux monsieur qui vient nostalgique en parlant de son cours classique.
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  1. Il avait quitté la chefferie du Parti Québécois en mai 2016, prétextant des raisons familiales. Finalement, il paraît que c’est pas si pire gérer la famille et la carrière publique. J’imagine que la garde partagée, ça aide.
  1. Notons aussi, par la bande, que ses problèmes de financement pour la course à la chefferie auraient pu le priver de son droit de vote pendant cinq ans. Et ses problèmes de conflit d’intérêts avec Quebecor ne seraient pas moins importants que la dernière fois.Vraiment, le PQ a trouvé son sauveur.
  1. Trump accepte de garder des ‘’sans-papiers’’…en l’échange de son %&$?!* de mur.

  1. Cette semaine, le président a annoncé qu’il était prêt à permettre à 1,8 million de «dreamers» de devenir officiellement des citoyens américains. Les dreamers, ce sont ces habitants des États-Unis qui sont arrivés au pays avec leurs parents alors qu’ils étaient encore jeunes, et à qui Obama avait permis de rester légalement au pays.

  2. Ça semblait une bonne chose, mais évidemment, Trump a voulu mettre fin à la décision, parce qu’il veut annuler tout ce qui vient d’Obama. Si Obama avait donné des costumes de mascottes à toutes les écoles primaires américaines, probablement que Trump aurait pris la peine de faire caca dans chaque tête de mascotte.
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  1. Mais bref, il veut bien revenir sur sa décision… pourvu que le Congrès accepte de financer son mur. En résumé, il veut bien garder 1,8 millions d’immigrants…pourvu que les autres restent dehors.
  1. Le moins qu’on puisse dire, c’est que Trump a beau être menteur, on pourra pas lui reprocher de VRAIMENT essayer de le faire, son maudit mur.

À la colonie de vacances, LA-SI, LA-SOL, Trudeau n’est pas invité.

Cette semaine, des leaders chrétiens, musulmans et juifs ont uni leurs voix dans une lettre commune. Toutes les religions qui s’unissent pour parler ensemble main dans la main: on dirait que c’est peut-être le début de la paix dans le monde… mais non, ils réclament le droit de discriminer les gais.

C’est que le gouvernement Trudeau a imposé une condition à tous les camps d’été: s’ils veulent avoir des subventions, leur mission première ne doit pas aller à l’encontre des droits de la personne. Juste ça.

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Et on ne parle même pas de changer la mission de l’organisme au complet. L’Église catholique peut bien continuer à être anti-avortement. On leur demande juste de ne pas faire un camp d’été avec des activités genre: «Aujourd’hui on va aller faire un feu de camp pour brûler des dépliants sur l’avortement» «On va aller se baigner mais en gardant nos chandails parce qu’on est pas gais.»0

Il semble que c’est trop pour les organisations religieuses. Oh well. Ça fera plus de subventions pour les camps d’été «d’immersion anglaise» avec ton moniteur qui a grandi à Québec et qui parle anglais avec l’accent de Georges St-Pierre.