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Quoi boire pour célébrer la fin du mois sans alcool

Les recommandations vin de la semaine de Vincentsulfite.

Par
Vincent Laniel
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Chaque jeudi, de nouveaux arrivages débarquent à la SAQ. Et un peu comme le jugement de Justin Trudeau devant un cadre de SNC-Lavallin, ça part vite! Alors tant qu’à jouer du coude avec la carte Inspire entre les dents, Vincent Laniel – alias Vincentsulfite – nous aide à choisir les meilleures bouteilles. Voici ses suggestions cette semaine.

Riesling Vom Berg 2017 de Brand (20,80$)
Blanc de soif. Oh que j’ai fait le saut la semaine dernière quand j’ai vu que ça arrivait en prévente. C’est le genre de truc qu’il faut normalement commander via l’importation privée. Les quantités en ligne se sont épuisées en moins de 24 heures, je ne serais pas surpris que ça parte vite des tablettes. C’est vif et sec, parfait pour voler la vedette à l’apéro (ou pour sortir de votre lendemain de veille). J’ai bu leur pétillant naturel cet été et c’était sublime. Les frères Brand travaillent 18 hectares en bio, dans le Pfalz (nord de l’Allemagne) qui est en quelque sorte la prolongation de l’Alsace en matière de climat et de terroir.

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Neusiedlersee 2017 de Meinklang (20$)
Rouge de soif. Les abonnés de mon infolettre virent fous avec les vins de ce producteur. Ça va partir extrêmement vite. Leur vin orange de pinot gris à 30$ est leur cuvée la plus populaire. Si vous ne connaissez pas Meinklang, c’est un magnifique domaine de 60 hectares en biodynamie, dans le Burgenland, en Autriche. On a ici un assemblage de zweigelt, blaufränkisch et saint-laurent, le tout en vin de grand plaisir. Vous en aurez jamais assez de ce vin. À ce prix-là, prenez-en des caisses!

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Les Athlètes du Vin Pineau d’Aunis 2016 de Vini be Good (20,40$)
Rouge de soif. Dans les très très bons rapports qualité-prix qu’on trouve en SAQ. C’est vraiment tout simple comme vin, sur le fruit (vive le pineau d’Aunis!). Honnêtement, c’est plus du genre rouge d’été parfait quand il fait chaud, mais si vous attendez jusque-là, il n’y en aura plus. Pas aussi bon que la Ginguette, sortie avant les Fêtes, mais 9$ en moins.

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Saint-Julien en Saint Alban Côtes du Rhône 2015 de Éric Texier (29,75$)
Rouge de table. C’est vraiment très, très cool d’avoir accès à Éric Texier en SAQ. Vigneron non interventionniste, il est reconnu mondialement au sein du mouvement nature. Par contre, je dois vous prévenir : c’est un vin sans défaut qui reflète d’abord le terroir d’où il provient plutôt que le travail de vinification. Allez lire sur le bonhomme sur le site de RAW, c’est très intéressant. C’est un ancien ingénieur nucléaire qui a décidé qu’il préférait faire du vin. Il tente de redonner ses lettres de noblesse à Brézème qui était autrefois sur un piédestal avec Crozes-Hermitage.

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Gallinas y Focas 2015 de 4 Kilos (35,75$)
Rouge de grande soif. Je n’ai pas encore goûté 4 Kilos, mais j’ai approfondi mes recherches pour vous en parler. La clé ici, c’est Eloi Cedo Perello qui fait du vin de fou chez Chato Paquita (très difficile à trouver) et qui s’occupe des vignes et du chai à 4 Kilos. C’est vraiment cool d’avoir ça en SAQ. Si vous êtes curieux-se, allez lire l’entrevue! 4 Kilos sont situés dans l’île espagnole de Majorque et y travaillent des cépages uniques.

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«Es-tu dans le vin, toi ?»

L’autre fois j’ai dit à mon chauffeur de taxi que oui…pis il m’a cru. De toute façon, c’est pas tellement important. Ce qui est important, ce sont les vigneron-ne-s qui travaillent bien. J’essaie de faire la promotion des producteur-rice-s qui sont à contre-courant de l’industrie du vin. Je me fous du prix des bouteilles et du style. Si vous voulez savoir une semaine à l’avance ce qui s’en vient, j’écris une infolettre sur les arrivages SAQ en prévente à laquelle vous pouvez vous abonner ici et vous pouvez accessoirement me suivre sur Instagram.

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