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Queen: Le nouvel album de Nicki Minaj en 5 GIFs

La reine autoproclamée du hip-hop est de retour.

Par
Hugo Bastien
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Une semaine après la date annoncée, Nicki Minaj a finalement dévoilé son nouvel album Queen. Clairement ébranlée par l’arrivée de Cardi B dans le game il y a quelques mois, on sent que la reine autocouronnée du rap game avait quelque chose à prouver.

J’ai donc pris le temps d’écouter le tout pour voir si ce trône lui revenait vraiment de droit. Spoiler alert : pas tellement, et si on se fie à cette appréciation en GIFs de l’album, Nicki Minaj est d’accord avec moi là-dessus.

Voici donc mes réactions par rapport à son dernier projet.

Moi qui compte le nombre de fois où elle fait référence à son vagin.

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Nicki Minaj est une adulte et elle fait bien ce qu’elle veut, mais reste que le nombre de mentions à son « pussy » dans l’album est quand même phénoménal. Si on additionne les mentions dans les chansons Rich Sex et Barbie Dreams, on arrive à un total de 13. Et ça, c’est sans compter les variantes, métaphores et euphémismes y faisant référence.

Ultimement, je me fous royalement qu’elle en parle, mais j’aurais aimé que l’album tourne un peu moins autour de ça, et qu’elle explore d’autres sujets que sa caverne intime.

Moi qui écoute Barbie Dreams.

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Blague à part, la chanson Barbie Dreams reste tout de même une grosse track dans laquelle la rappeuse envoie des shots à peu près à tous les gars du rap game qui l’ont fréquentée ou qui auraient voulu. Et je dois l’avouer, j’ai ri à haute voix en lisant la ligne sur Drake, allant comme suit :

« Drake worth a hundred milli, he always buyin’ me shit /
But I don’t know if the pussy wet or if he cryin’ and shit ».

Grooooooooos punchline ici! Honnêtement, on en aurait pris plus des lignes comme ça dans l’album. Mais y’en a pas.

Mention spéciale à l’instrumental, un hommage à Notorious B.I.G. : respect pour ça.

Moi, surpris qu’un bon beat joue enfin.

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Je dois dire que la qualité des productions est ce qui m’a le plus déçu. Bien que Nicki Minaj ne soit pas ma rappeuse préférée (je pense que ça paraît), au moins elle a l’habitude de spit sur des gros beats sales, mais cette fois-ci, ils sont plutôt génériques et répétitifs. Sérieusement, à part les singles déjà dévoilés et Chun Swae (avec Swae Lee), les autres instrus sont plutôt plates…

La seule chose qui aurait pu me réconcilier avec l’album n’est pas non plus au rendez-vous.

Moi qui réalise que je suis seulement à la moitié de l’album.

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Là, ça s’applique pas juste à Nicki, mais va falloir qu’un jour les rappeurs et rappeuses apprennent c’est quoi avoir un sens critique. C’est pas parce que t’as enregistré 153 chansons dans ton année que tu dois toutes les mettre sur ton album.

Parce que t’sais, après 9 chansons pareilles, il me reste pus beaucoup de patience pour écouter les 10 autres qui restent. 19 chansons c’est trop. Ok, Nicki?

COUPEZ DES CHANSONS ON PEUT TU SE DIRE QUE LE MAX C’EST GENRE 13 MERCI BEAUCOUP.

Moi, rendu à la 19e chanson.

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Un bâillement. Objectivement, c’est tout ce que m’inspire Queen. C’est dommage parce que Nicki Minaj a vraiment du talent comme MC, et elle le prouve à quelques reprises sur l’album. Mais j’aurais préféré plus de prouesses raps, et moins de chansons qui parlent qu’elle se fait faire beaucoup de cunnilingus.

Qu’on s’entende : si c’est ce qu’elle veut faire, je suis all good avec ça, mais reste qu’après la 15e référence à ses fesses, on commence à trouver le temps long et on considère se désabonner de Spotify. Remarquez, la critique s’applique aussi à tous les rappeurs masculins qui tiennent à nous rappeler une chanson sur deux À QUEL POINT ILS BAISENT : on est rendu en 2018 les boys, parlez-nous d’autres choses que ce qui se passe dans vos pants.

Finalement, peut-être que Nicki Minaj est la queen de quelque chose, mais pas du rap game. Et en se fiant à sa pochette, je dirais plutôt « reine de la savane ».