Québec, Québec, c’est une raison pour se faire du bien

URBANIA et Québec cité, l’accent d’Amérique s’unissent pour vous rappeler que l’endroit incontournable pour célébrer avec ceux qu’on aime, c’est encore et toujours la ville de Québec!

J’aime la ville de Québec d’un amour qui frôle l’obsession. Je l’ai quittée deux fois pour les études, mais j’y suis revenue chaque fois, parce que Québec, grâce à son équilibre presque parfait entre grandeur et dimensions humaines, c’est l’endroit idéal où vivre, mais aussi où passer la fin de semaine!

Et on ne va pas se le cacher, Québec, en décembre et en janvier, ça ressemble à un village de porcelaine sous les sapins de nos grands-parents. Ça respire le Love Actually et les albums de Marie Michèle Desrosiers. Sauf que quand on y est seulement de passage, on ne peut pas se lancer à l’aveugle sans trop savoir ce qu’on fait, parce qu’on risque de passer à côté de bien des choses qui valent vraiment le détour.

Depuis sa création en 2008, le Marché de Noël allemand de Québec en a fait, du chemin, et s’est encore agrandi cette année. Ouvert depuis le 25 novembre, il le sera jusqu’au 23 décembre, alors pas de stress.

Cette année, le Marché de Noël allemand propose ses activités sur cinq sites. Des jardins et de la place de l’Hôtel-de-Ville jusqu’à la place D’Youville en passant par la place d’Armes et la rue Sainte-Anne, vous pourrez boire du vin chaud, goûter à des produits locaux, écouter de la musique, regarder, respirer et profiter de la douceur de décembre.

Vous aurez un coup de cœur assuré pour le Glockenspiel (carillon, mot pour mot jeux de cloches en allemand), au théâtre Le Diamant. Mécanisme d’horloge, pièce musicale et animations visuelles : on se croirait vraiment à Munich – ou dans Casse-Noisette (les rats en moins).

Si le Marché de Noël allemand se termine le 23 décembre, c’est pour laisser sa place à une nouveauté, qui se tiendra entre Noël et le jour de l’An : Les Kaléidoscopes. On sent des vibes d’Où tu vas quand tu dors en marchant…?, on n’en sait pas trop encore, mais assurément, avec ce projet-là, Québec sera festif jusqu’au 31 décembre (au moins!).

L’un des gros points forts de Québec – outre le fait qu’on y dit « la » bus –, c’est qu’on s’y trouve à 25 minutes gros max de vrais lacs, forêts et montagnes.

Cela dit, pas besoin de rouler le temps d’écouter un demi-album pour profiter du froid pas encore si froid de décembre. On peut glisser en toboggan à la terrasse Dufferin, patiner à place D’Youville ou sur les plaines ou faire du ski sur ces dernières, mais on peut aussi descendre dans la Basse-Ville, dans le coin de Limoilou, pour découvrir tour à tour deux endroits assez différents, mais chacun porteur d’un onirisme certain.

D’abord la place Jean-Béliveau, dont les installations lumineuses font rêver et où la patinoire donne l’impression que les vacances s’étireront encore et encore.

Puis le Domaine de Maizerets, qui ressemble à une jolie campagne peinte par Monet. L’été, c’est le paradis des allergènes et des végétaux, et l’hiver, c’est le pays de la douceur et de la féérie. Entre les petits bâtiments où se réchauffer et le chemin glacé, le Domaine offre à toutes et à tous un lieu où toute anxiété s’évapore.

Après avoir joué dehors quelques heures, on cherche du vin chaud et un repas roboratif. Voici quelques suggestions qui n’ont rien d’une liste exhaustive!

Le Maelstrøm Saint-Roch est un parfait amalgame entre resto-brunch, café et bar aux nombreux alcools québécois. Il est aussi réputé pour ses décorations de Noël incroyables (mais qu’on devine être difficiles à enlever).

Entrer au jjacques, c’est entrer dans un espace-temps qu’on ne maîtrise plus. Les cocktails et les plats sont préparés avec toute l’attention du monde. Cela dit, il faut aimer les fruits de mer!

Aux amateurs et amatrices de comfort food (ce qu’on devient tous un peu après des heures sous le soleil frais de décembre), je recommande le Buffet de l’Antiquaire et le Bistro Sous le Fort. Vous en ressortirez à la fois beaucoup plus lourd et beaucoup plus léger.

Les rues Saint-Jean et Saint-Joseph, tout comme la rue du Petit-Champlain, méritent vraiment d’être parcourues, été comme hiver. Prenez le temps de flâner, narguez le temps qui va trop vite, soyez lent.e.s, entrez dans tous les commerces qui vous font envie. Vous rencontrerez assurément des commerçants amoureux de leur ville, des gens d’ici ou de plus loin qui remplissent ces rues doucement enneigées à la recherche de rien de précis.

Même si Alessandro Baricco n’a pas écrit « c’est un endroit qui existe à peine » au sujet de Québec, on aurait très bien pu le faire à sa place. Parce que Québec, pendant les Fêtes, prend des airs de petite neige légère et commande au temps de ne plus peser.

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