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Quand Mirador se mêle de l’affaire Bellemare

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Depuis que le «scandale» sur la nomination des juges a éclaté au Parti Libéral du Québec, je ne pense qu’à une chose. Et ce ne sont pas les problèmes de calvitie de Marc Bellemare, ni les sachets de coke dans la sacoche de sa fille…

Je pense à Mirador.

Visiblement, cette série a laissé plus de traces (dommages) à mon cerveau que je ne l’aurais cru…

En gros, chaque fois quelqu’un du gouvernement fait un discours, prend une décision ou intervient dans l’espace public, j’imagine un membre de l’équipe de Mirador en train de s’activer ou de faire des pieds et des mains dans le bureau pour gérer la crise.

Quand le scandale a éclaté, par exemple, je me suis imaginé les attachés politiques en train de téléphoner au bureau de Mirador pour réagir à la crise. Du genre :
– PM, on a un problème.
– Tsé, Marc, l’ancien ministre de la Justice?
– Marc Bellemare? Le gars qui avait une fille qu’y’était danseuse?
– Ouin, lui.
– Qu’est-ce qui a fait encore?
– Y dit qu’on a fait du trafic d’influence, pis qu’il a dû nommer des amis du PLQ à des postes de juges. Des affaires de même.
– Appelle Mirador.

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Ensuite, je me suis imaginée Patrick Labbé dans le bureau de Jean Charest, en train de lui faire des recommandations avec son père, assis sur des sièges en cuir capitonnés, en train de boire du scotch 30 ans. Du genre : –VOTEZ POUR NOTRE COVER DU CAPITAINE QUÉBEC-
– Marc Bellemare dit qu’il a dû nommer des amis du PLQ à des postes de juges. Qu’est-ce qu’on fait avec ça?
– Ben, on dit que c’est pas vrai. Faut dire la vérité. Mentir, c’est mal.
– C’est bon ça. Pis, est-ce qu’on fait une commission d’enquête sur la nomination des juges?
– Oui. Faut que la vérité sorte.
– …
– Scuse-moi, faut que j’y aille. Geneviève va accoucher d’une minute à l’autre.

Ça, c’est sans parler des fois où j’imagine David Lahaye en train de shaker une clé USB devant une danseuse en lui disant qu’il a toutes assez d’infos compromettantes pour faire couler le PLQ.

La belle Chantale en train de rédiger des communiqués de presse, habillée en synthétique.

Véronique en train de prendre des photos des enfants qui ont été victime de la nomination des juges.

Son père en train d’aller porter des enveloppes brunes aux entrepreneurs de la construction, l’air satisfait.

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Et la blonde asiatique d’Alexandre en train de lui annoncer qu’elle ne veut plus immigrer au Canada, parce qu’elle trouve ça trop corrompu.

Terrible, hein?