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Seul centre d’achats ouvert dans un rayon de 65 kilomètres, les Promenades de Sorel surplombent avec grâce l’est de la Montérégie. Toujours prêt à vivre des aventures abracadabrantes, URBANIA a osé se rendre jusqu’au bout de la 30 pour découvrir ce palace commercial de prestige.
Visite guidée ludico-tendancieuse.
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En rentrant, disons que c’est pas mal difficile de résister à l’ambiance festive qui nous entoure.
On ne sait pas encore lequel d’entre eux est effectivement “le roi du party”, mais si on avait à gager un petit cinq, le capitaine bleu avec ses oreilles géantes pis sa queue de labrador serait un bon guess.
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On amorce ce périple dans le magasin grande surface qui prend le tiers de l’espace du centre : le Wal-Mart.
Ici, on semble avoir de la misère à contrôler le rack à tapis.
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Si l’entreprise américaine a bien compris une affaire dans vie, c’est que, considérant le niveau d’éducation restreint de sa clientèle, vaut mieux tout simplifier au maximum pour être certain que tout le monde comprenne ce qui se passe.
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En revanche, certaines autres équations mathématiques laissent un peu plus perplexe…
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Une directive qui semble avoir été bien comprise.
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Du géant américain, on passe à la Mecque canadienne de la mode : le Urban Planet.
Tout de suite en entrant, le magasin affiche sa distinction culturelle en proposant différents modèles de chandails à l’effigie de notre groupe emblématique.
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Autre tendance canadienne : des chandails pour dire qu’on a faim.
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Difficile d’imaginer un modèle de t-shirt plus élégant dans l’histoire du monde moderne.
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En se promenant allègrement dans le corridor, on est subjugué par la beauté de l’endroit. Ce qui frappe le plus, c’est la façon dont on a si habilement détourné les vitrines des magasins vacants.
Intrigant tout de même.
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Et que dire de cet alliage d’objets complexe et on ne peut plus créatif?
Entre un coton ouaté Guns N’ Roses, un casque de réalité virtuelle et un jeu de massage érotique, tout semble aller de soi pour le Pro de la cordonnerie.
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Si vous êtes gravement malade, les Promenades de Sorel ont la solution pour vous.
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Si vous avez un chariot et que savez pas trop quoi faire avec, c’est le temps d’arrêter de niaiser.
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Une affaire qu’on n’avait pas faite depuis un esti de boutte : rentrer dans un Bureau en gros.
Signe qu’il est toujours aussi difficile d’attirer une batch de clients avec un rack à feuilles mobiles, l’entreprise n’a pas le choix de diversifier son offre et de proposer un immense rack à grignotines en guise d’accueil.
Pratique pour tous ceux qui avaient à la fois besoin d’acheter une brocheuse et une boîte de Pringles.
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Autre nouveauté au Bureau : une salle de projection privée à aire ouverte.
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En termes de coup marketing, disons que celui-ci ne laisse pas sa place.
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163 piasses pour une chaise ravagée par les agrafes, c’est une offre à ne pas négliger.
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En face, un magasin met en relief une dualité insoupçonnée.
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À l’intérieur, on contemple le ring avec curiosité. Si la dimension “couverture” est bien représentée avec ses édredons à 56 pieds de haut, la portion “star” reste plus discrète. Antoine Gratton serait-il impliqué de près ou de loin dans la création de cette entreprise?
Les paris sont ouverts.
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Toujours rassurant d’entrer dans un magasin d’électronique qui juge encore pertinent de mettre son numéro de télécopieur sur son enseigne principale.
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Rien de mieux qu’une feuille soigneusement placée sur un trépied de caméra pour nous accueillir.
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Un vieux truc pour savoir si un magasin d’électronique est legit : l’absence de la marque Chateau.
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Genre de cadeau qui aurait été cool d’essayer pendant environ deux heures et quart le 25 décembre 1994.
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Si personne ne l’a acheté en 17 ans, c’est sûrement bon signe.
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Très bonne qualité d’image HD.
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Du top de la technologie, on passe au top du vêtement sorelois.
Ça promet.
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Très hâte de voir à quoi peuvent bien ressembler des pyjamas d’été.
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En voici un qui serait plutôt adéquat pour une canicule au mois de juillet.
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Évidemment, les plus beaux morceaux ne font pas partie du deal à 40%.
Assez dommage.
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Il faut redoubler de vigilance ici pour ne pas confondre sandales et affichettes.
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Petite fringale oblige, nous embrayons le pas vers la cour alimentaire des Promenades.
L’ambiance de type CHSLD y est particulièrement vivifiante.
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Au fond du Havre, un resto attire l’attention par son esthétique implacable.
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Ce fameux Pita Sam semble avoir un faible pour le collage expérimental et le découpage approximatif.
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Bientôt dans un musée.
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Petit détour vers le Sears pour des raisons nébuleuses.
Assez désolant de voir qu’on y prône encore la discrimination des sexes…
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Preuve tangible qu’on n’est pas entré là pour rien : ce DVD.
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Retour dans le corridor pour le dernier droit du palace.
En ce dimanche après-midi, l’ambiance est à son comble.
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Devant l’abondante foule, quelques commerces ont lâché prise plus tôt que prévu, dont ce temple de la pédicure.
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À lui seul, cet arbre triste représente bien le spleen des Promenades.
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De cette ambiance morne surgit toutefois un éclat de lumière, comme un signe de Dieu qui tend la main aux âmes esseulées.
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Pour cette lueur d’espoir, merci Sorel.
Merci aussi pour ce fabuleux jeu de mots, repérée dans ton centre-ville, tout près de la Place Éric Salvail.
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Pour lire un autre reportage Centre d’achats du mois d’Olivier Boisvert-Magnen : Carrefour de la pointe
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