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Primeur : Parasol – Un nouveau vidéoclip de Jesuslesfilles
À quelques jours de la sortie de Daniel, Jesuslesfilles nous offre un aperçu de ce qui nous attend pour ce troisième album avec le vidéoclip Parasol. Entrevue coupe Longueuil et t-shirt pas de manche avec Ben Poirier, homme aux tambours (et au regard parfois louche) du groupe.
Ça colle vraiment à l’idée qu’on se fait de cet album, surtout l’approche VHS de luxe, avec des codes repris des eighties. C’est Phil Beauséjour, l’homme derrière plusieurs clips (notamment de son band I.D.A.L.G. ou encore de Duchess Says), qui l’a réalisé alors on savait en gros à quoi s’attendre. Mais pour tout te dire, ça a dépassé nos attentes! Dans l’album, on a intégré pas mal de claviers, on a même un solo de sax dans la pièce Motocycle alors c’est un tout cohérent. En même temps, on avait pas vraiment établi de concept : le concept, c’est le VHS, il n’y a pas de narration.
À un moment en particulier, tu fais une face un peu creep. C’est un rôle de composition?!
Ha! Sais-tu à quel point c’est tough de faire des belles faces et de garder le rythme en même temps? Je me souviens, une fois on jouait sur un bateau et le rythme des vagues faisait en sorte que je perdais facilement le beat. Tu peux pas gérer huit choses en même temps quand t’es à la batterie. Ça se peut que parfois ça donne des drôles de faces!
Vous n’avez pas sorti de nouveau matériel depuis Le grain d’or en 2014…
On a eu un drôle de parcours comme groupe. 2014 a été une bonne année pour nous, on a enchaîné plusieurs shows puis, en 2015, il y a eu un petit hiatus. À l’époque, on s’était dit « hey on prendra pas 4 ans avant de faire un autre album », mais finalement pour différentes raisons on a repris du service seulement il y a deux ans. On aurait voulu que ça sorte avant! En même temps c’est long et c’est pas long 4 ans. Mais pour vrai, enregistrer moi ça me fait chier. Ce que j’aime, c’est faire des shows. Là on va en faire parce qu’on sort un nouvel album alors c’est sûr qu’on a vraiment hâte que ça sorte!
À la sortie de l’album il y a quatre ans, on disait que vous aviez acquis une belle maturité. Qu’est-ce qui vient après ça, la maturité?
Ah c’est drôle, à l’époque je n’aurais pas exactement appelé ça de la « maturité » ! Disons que la maturité, je la sens plus sur Daniel que sur l’album précédent. On a un peu ralenti la cadence, on a laissé plus d’espace pour les mélodies cette fois-ci. Qu’est-ce qui vient après ça? Je ne sais pas. Vague angoisse pour la suite!
Avez-vous plusieurs scénarios de réponses pour la question « Daniel, c’est qui ? » ou vous vous êtes entendus sur une version?!
Oui oui, on a statué là-dessus! Daniel, c’est un gars gentil, commode, timide. Un gars ben d’adon. C’est comme ça qu’on l’imagine. Mais pour vrai, le nom est venu d’une mélodie sur laquelle il fallait mettre des mots et Daniel, on trouvait ça cool. Et faut dire aussi qu’il y a deux Daniel marquant dans nos vies : Daniel Johnston, pour ses mélodies très naïves, très lo-fi, mais aussi Daniel Balavoine. Quand on a catché que c’était lui qui avait écrit Tous les cris les SOS [chanson karaoké friendly popularisé ici par Marie-Denise Pelletier] on est parti sur une shire. Bref, Daniel c’est un peu ça.
D’ici à ce qu’on puisse nous aussi partir sur une shire à la sortie de Daniel le 4 mai prochain (lancement le 24 mai à L’Escogriffe), faisons un tour de machine à voyager dans le temps avec Parasol.
Réalisation : Philippe Beauséjour
On les écoute là.
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