Chaque année elle est là, fidèle au rendez-vous. Elle revient aussi certain que la neige tombe l’hiver sur Montréal… La chanson de l’été bien entendu!
Cette tradition existe environ depuis les années 60 et a vraiment pris de l’ampleur avec l’apparition du vidéoclip et sa diffusion incessante dans les postes de télévisions de monsieur/madame tout le monde. Chacun se souvient aisément, presque trente ans, plus tard du clip coloré et sensuel (pour l’époque) de la Lambada du groupe Kaoma. Le plus gros succès de l’été 1989. Et si on y ajoute une chorégraphie facile à reproduire, ben ça donne la Macarena en 1996 (Oui oui, nous l’avons tous fait, avouez-le).
À moins de s’être enfermé dans une cave au fin fond de l’Alaska, impossible de passer à coté de Despacito.
La plupart du temps, ce sont des mélodies simples et entraînantes, faciles à retenir, posées sur des rythmiques exotiques. En clair, la chanson de l’été, elle est là pour vous faire danser, se déhancher comme un beau diable, séduire l’être convoité et oublier les soucis et la monotonie du reste de l’année. C’est à peine si on ne devrait pas le déclarer d’utilité publique!
En cet été 2017, c’est la chanson Despacito du Portoricain Luis Fonsi qui reprend le rôle et on peut dire qu’il n’a pas fait les choses à moitié! Car à moins de s’être enfermé dans une cave au fin fond de l’Alaska, impossible de passer à coté de ce raz-de-marée musical. Le 19 juillet dernier, Despacito est devenue la chanson la plus streamée de tous les temps en dépassant largement les 4,6 milliards de vues toutes plateformes confondues. Le titre a même été la première chanson en espagnole à gagner le sommet du «Billboard Hot 100» depuis… la Macarena! Bouclant ainsi la boucle en beauté.
Il existe des alternatives à Despacito.
Alors qu’on aime ou qu’on aime pas, c’est un autre débat, mais à titre personnel (et je pense que je ne suis pas le seul), je commence à friser un peu la saturation. Mais pas de panique! Il existe des alternatives à Despacito, on vous en propose une! Alors, installez-vous tranquillement dans vos flamants gonflables au bord de la piscine, resservez-vous un cocktail et suivez le guide.
Déjà, le riff de basse entêtant vous interpelle, et quand rentrent les guitares discos en même temps que le rythme se fait plus présent, il est déjà trop tard. Votre corps est conquis et vous vous surprenez à taper du pied et secouer la tête en mesure. Il ne vous reste plus qu’à vous laisser porter par le morceau et danser! Danser comme si demain n’existait plus.
On doit ce titre frais au duo d’electro-pop parisien Ofenbach, formé en 2015. Le binôme commence doucement à se faire une solide réputation en France et en Europe, particulièrement grâce à ce succès qui se place avec aisance dans les palmarès.
C’est juste un conseil mais surveillez-les de près car, à coup sur, ils seront bientôt de passage à Montréal pour vous faire vous trémousser comme jamais! En attendant, vous rependriez bien un peu de Be Mine?
Pour lire un autre texte de Pascal Collini-Sain: «Cinq artistes québécois qui ont du succès en France : De la douce Folk au Rock loufoque».