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Pourquoi découvrir la série The Leftovers…

Connaissez-vous la série?

Par
Jean-François Téotonio
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La première chose qu’il faut savoir à propos de la série The Leftovers est que la finale est absolument parfaite.

Je vous le précise d’emblée, car on a besoin de ce genre d’assurance dans le paysage télévisuel actuel lorsqu’on s’embarque dans une série. On aime savoir que la fin sera satisfaisante et que nous serons récompensés pour notre choix; un choix difficile parmi toute la bonne télévision qui se produit.

The Leftovers vient donc tout juste de terminer sa dernière saison!

C’est d’autant plus important dans le cas de The Leftovers puisque son co-créateur, Damon Lindelof, a un certain historique avec les finales controversées. C’était entre autre lui, accompagné de son collègue Carlton Cuse à l’époque, qui nous avait fait languir pendant six saisons de Lost avec ses mystères insoutenables, avant de pondre une finale pour le moins impopulaire auprès des fans. (Le purgatoire, vraiment?)

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The Leftovers vient donc tout juste de terminer sa troisième et dernière saison sur les ondes de HBO.

La prémisse

Mais avant tout, la prémisse de l’émission, qui soit dit en passant est la même que celle du livre du même nom, paru en 2011, de l’auteur et co-créateur de la série Tom Perrotta. 2% des êtres humains disparaissent en même temps, le doux matin du 14 octobre 2011. Ça équivaut à 140 millions d’individus. Des nouveau-nés, des parents, des époux, des frères et sœurs, des amis, tous introuvables; disparus. Un certain chaos s’en suit, comme on peut s’en douter.

C’est une série qui porte sur le deuil et la foi de chacun.

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L’histoire reprend trois ans plus tard, dans la petite ville fictive de Mapleton, en banlieue de New York. On suit le chef de police Kevin Garvey (interprété avec profondeur, tattoos et abdominaux par Justin Theroux, la pierre angulaire de cette émission) et sa famille dont, par chance, aucun membre n’est disparu trois ans plus tôt. Ce qui ne veut pas dire que tout va bien dans l’univers de Kevin Garvey, loin de là.

En plus d’autres personnages au passé trouble, on suit également l’énigmatique Nora Durst (ou Nora Cursed, jouée par l’excellente Carrie Coon) qui, contrairement à Kevin, a perdu toute sa famille lors du Sudden Departure. Et oui, ça lui arrive de sourire malgré tout.

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Ce qui est tout à l’honneur de la série, et ce qui fait la principale différence avec Lost, c’est que le mystère ici est secondaire. La prémisse en est une de science-fiction, sauf qu’on ne s’attarde pas à comment les gouvernements et les grandes agences autoritaires réagissent ou enquêtent sur la situation. On y va de façon minimaliste, avec un petit groupe d’individus qui doit apprendre à vivre dans ce monde qui a perdu son sens. C’est une série qui porte sur le deuil et la foi de chacun, plus que sur la résolution d’un mystère insolvable. L’émotion y est brute et toujours à fleur de peau. C’est d’ailleurs ce trop-plein d’émotions qui a presque mené la série à sa perte après une saison.

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