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Pendant mon bac en ergothérapie, j’ai pris des cours de danse contemporaine aux Activités culturelles de l’UdeM. De là, j’ai beaucoup aimé la danse contemporaine, et j’ai fait l’atelier de création qui s’appelle Synapse. Après mon bac, j’ai travaillé un an à temps plein en ergothérapie, pour finalement aller faire mon bac en danse contemporaine. Là, je travaille comme ergo pour gagner ma vie et pour aider, et aussi en danse, comme chorégraphe et interprète.
J’ai eu la chance d’être là pendant des années où les gens étaient très unis ; j’ai fini par me faire beaucoup d’amis à travers les Activités culturelles, parce que tu vois les gens trois à six heures par semaine, tu échanges, tu fais des improvisations, tu touches les autres, tu crées des liens très rapidement parce que tu danses avec les autres.
La danse m’amène dans un contexte où je peux me permettre de me dépasser.
Il y a rapidement de la chimie qui se crée au sein des groupes. En danse, quand t’es une semaine avec les gens, c’est comme si ça faisait un an que tu les connaissais, ça va vraiment vite. T’es dans un autre rapport humain que notre rapport quotidien, c’est comme si tu brisais des barrières, tu vas au-delà de ta timidité ou de ta gêne, ça fait en sorte que les gens se font rapidement très confiance.
Avant j’étais quelqu’un qui était très gêné, réservé. Je pense que la danse m’amène dans un contexte où je peux me permettre de me dépasser, d’être autrement que je ne le serais dans la vie quotidienne. Je me permets plus de choses quand je suis sur la scène, parce que je sais que c’est juste un instant, c’est un spectacle.
Pour moi, c’est le même rapport qu’un comédien, qu’un acteur; la danse, c’est un peu différent parce qu’il n’y a pas de texte, mais c’est de l’expression, et la performance te met dans un état qui fait tomber tes inhibitions parce que plus tu es authentique, dans le moment présent, plus ça va fonctionner.
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