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Politique provinciale : c’est sûr que tu m’niaises…

Belle semaine plate que celle-ci, hein!

Par
Aurélie Lanctôt
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Je me suis royalement emmerdée côté indignation/fous rires en lien avec l’actualité et ses ratés ridicules. Aucune décision controversée, ni de bévue notable d’un illustre tiers, ni de brasse-camarade étudiant pour me titiller le gros nerf. Y’a même pas neigé pour que je puisse chialer sur les chialeurs qui chialent sur la neige. C’est pas facile!

« Eh merde. Ça veut dire que je vais devoir parler de politique… »

Ben oui, quand l’actualité manque de LOL-WUT, reste toujours nos troubadours de parlementaires pour se casser la pipe ou s’envoyer une paume en pleine poire! Quand le loufoque de la vie en général fait relâche, on a un gage sûr de tatatouinage avec la politique provinciale. S’il y a bien une vérité qu’on puisse énoncer, je miserais sur celle-là.

En buvant mon café matinal, j’ai essayé de croquer le portrait de la semaine. J’ai cette drôle manie d’annoter les articles de journaux pour aucune raison. Cette semaine, à part des « !?!?!??!?! », j’ai pas dégagé grand’ réflexion pertinente de mon griffonnage de marge. Je reprendrai donc ce vieil adage pour résumer ma consternation: Eh boy, en

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Un petit caca nerveux pour Duceppe, un fail-putsch contre Marois, une poignée de rumeurs de qui-s’allie-à-qui-non-c’est-même-pas-vrai et un Legault tout sourire avec son ambivalence.
« Enwèye, tapez-vous su’a baboune que je récolte les votes qui vont revoler! » … Ah ben coudonc! Ma radio me dit à l’instant que Marois va aussi s’occuper « personnellement » de la fusion avec Québec Solidaire. Boooon vas-y Pauline, on t’er’garde… C’est juste plate que ton chum Amir ait déjà accueilli avec dégoût la présomption dudit « rapprochement »!

Pas grave, on va continuer à donner des coups d’épées dans l’eau, c’est drôle ç’a l’air!

Décidément, notre scène politique prend des airs de cour d’école. L’approche des élections générales ne semble cependant pas un prétexte suffisant pour remettre du sérieux dans les rangs. Plus le compte à rebours avance et plus nos amis-candidats s’émoustillent comme des jeunes vierges, ne sachant plus à quel sein se vouer. On pourrait évoquer ici la figure de style, mais non. C’est littéralement ça. À croire que n’importe quel chapeau sied à la tête qui s’y prête!

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Depuis quelques mois, on assiste à une grotesque partie de chaise musicale, où les wanna bes, les hasbeens et autres trèfles s’échangent les sièges comme dans un autobus. « À siège donné r’garde pas l’coussin » semble-t-on prétexter en valsant d’un côté à l’autre du spectre politique québécois. Y’a tu quelqu’un qui peut leur dire qu’un parti politique, ce n’est pas une équipe de ballon-chasseur?

CAQ-toi par-ci, dépéquiste-toi par-là, gâte-toi un ego trip d’indépendant sul’ side pis reviens voir Matante Pauline : il n’y a plus de convictions qui vaillent, juste des sondages…

Mais bon. Je suis loin d’être experte en politique. Je n’essaie pas de faire ici une analyse subtile des rouages électoraux. Mettons que je suis une citoyenne-votante, politisée juste correc’. Pas plus perspicace qu’une autre. Par contre, dans l’état actuel des choses, je n’ai qu’envie de dessiner un gigantesque phallus sur mon prochain bulletin de vote (Maman, je m’excuse d’avoir dit ça).

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Pas besoin d’un bacc en sciences-po pour constater que c’est à un cirque qu’on a à faire…Haha! Je viens de réaliser le ridicule de mon analogie. Y’a comme 32 UQAM-Memes qui me viennent en tête. C’est drôle, alors je vais la laisser telle quelle. BREF, même pas besoin d’aborder les frasques Charest pour se convaincre du prodigieux «n’importe quoi» going on.

Il doit être mort de rire, le frisé, à voir ses adversaires se tirer dessus à bout portant et à s’entarter du pied gauche à répétition. C’est beau de voir l’opposition qui se « prépare » aux élections, avec son maquillage et son gros nez rouge. Juste assez bordélique pour faire oublier la grogne anti-Charest. On gage tu? Pas game.

Okay. Je l’imagine, pis ça me fait sentir tout croche. Je vais arrêter ça tout de suite.

Et pour se consoler, se convaincre qu’il y a encore un pilier auquel se rattacher, on se targue tout feu, tout flamme que « nenon, Pauline, c’est une femme de béton! »

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Mais c’est facile d’être un roc au beau milieu d’un champ de patates. Et je me garderai ici de faire un gag traçant un parallèle entre le béton Marois et celui de l’échangeur Turcot.

Sur ce, je vais aller attendre un happening encourageant quelconque…

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