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Labyrinthe fastidieux, la Plaza Alexis Nihon accueille généralement des gens pressés qui n’ont que trois objectifs en tête : trouver un escalier roulant au plus criss, sortir de là et aller payer 26$ pour un film au Forum.
Visite guidée de ce centre ignoré.
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Conscients que la majorité des visiteurs de leur centre commercial filent à toute vitesse vers la sortie, les proprios tentent par tous les moyens de les garder. Parmi les initiatives déployées, on retrouve ces cloisons subtilement installées à l’entrée.
À date, l’efficacité est nulle, mais l’espoir ne meurt jamais.
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Quelques magasins y vont d’une stratégie différente. Le Tim Hortons, par exemple, joue d’audace en proposant aux gens pressés de venir ESSAYER une file d’attente qui va plus vite.
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Un vieux classique de la Plaza Alexis Nihon : 3-4 gars louches qui chillent à côté d’un téléphone public.
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En mettant de l’avant une enseigne sale qui évoque la déchéance, ce “netoyeur” dévoile un habile paradoxe.
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Dans un style similaire de devantures fluorescentes démolies, ce magasin opte, de surcroît, pour une entrée pour le moins accueillante, comme en témoignent cette préposée qui fait dos aux “clients” et cet élégant guichet ATM judicieusement crissé en plein milieu.
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Autrement, il y a des noms de magasins qu’on peut bel et bien lire.
Celui-ci, par exemple, ose un jeu de mots relativement ambitieux.
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Dans un tout autre style, ce nom de magasin évoque à la fois l’excellence scolaire et le goût de décâlisser dès qu’on y a mis les pieds.
Bien joué.
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En refusant obstinément de troquer son “i” pour un “me”, ce magasin a raté l’occasion de faire parler de lui et, donc, d’avoir plus de 0 client.
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Oubliez l’attente de 92 ans pour avoir la possibilité de peut-être pouvoir être éligible à être admissible à une liste d’attente pour un médecin de famille : ce magasin vous donne un diagnostic pas mal plus rapide.
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Le proprio de ce magasin de bijoux savait clairement pas c’était quoi une terrasse.
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À quelques décimètres de là se trouve la Parfumerie Romance, qui a malencontreusement confondu les adverbes “seulement” et “notamment”.
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Le problème d’identification de saison semble criant à la Place. Non loin de la parfumerie, le Yellow s’invente une “fin de saison” le 26 janvier.
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EN EXCLUSIVITÉ : le mur de céramique sur lequel un homme de 78 ans s’est gratté le dessous des ongles pendant 23 secondes.
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Afin d’évacuer ce surplus d’émotions, poursuivons la promenade au rez-de-chaussée.
Ici, c’est le bilinguisme aléatoire qui frappe à première vue, à commencer par le menu du jour du Roaster’s, qui passe graduellement de l’anglais au français.
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Au mystérieux Caféto, le beurre est en anglais, mais le fromage à la crème se mange en français… Une analyse linguistico-alimentaire serait de mise.
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Au Canadian Tire, qui a pris la place du Target qui avait pris la place du Zellers, le nom des produits pique également la curiosité.
Voici notre top 3 :
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Et le grand numéro 1!!!!!!!!!!!
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À part ça, y’a une allée qui ressemble à ça :
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À 23$ l’étagère, ça serait cool de pouvoir la placer où ça nous tente esti.
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Au troisième, la cour alimentaire ne laisse pas sa place.
Ici, il est plutôt commun d’y voir des habitués de la place jouer de longues parties d’échecs.
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Sans surprise, c’est l’heure du souper, et tout le monde a préféré aller ailleurs qu’au Cultures.
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Ça me surprendrait que quelqu’un, un jour, soit assez mal pris pour aller manger là.
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Petite halte dans un autre magasin de calibre de la Plaza : le Winners et ses prix SENSASS.
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Vous sentiriez-vous FIÈRES de porter ça?
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Tout simplement beau.
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C’est bien connu : le cadeau idéal pour la St-Valentin, c’est une belle valise.
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La Plaza Alexis Nihon semble avoir vraiment quelque chose de fou à nous montrer sur sa page Facebook, à en juger par ce mur TRÈS 2.0.
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Les attentes étaient élevées, mais la page est à la hauteur.
Spectaculaire.
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À notre grande surprise, trois autres étages surplombent la Plaza Alexis Nihon.
Voici, en rafale, ce qui vous y attend.
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Enfin, avant de retourner dans le métro, on se ressource et s’abreuve au légendaire resto-bar G&A, ouvert depuis 1967.
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À défaut d’avoir été assez courageux pour se faire péter la face en prenant des photos à l’intérieur, voici deux photos des toilettes.
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Un projet d’art vivant.
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Rien de moins.
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Pour lire une autre chronique “Centre d’achats du mois” d’Olivier Boisvert-Magnen : “Carrefour Laval”