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Encore une fois, je consacre ma tribune à un enjeu de société important : la survie du sirop d’érable.
Samedi matin, je suis allée déjeuner au Fameux Viande Fumée et Charcuterie, cette institution de l’avenue Mont-Royal qui rend hommage au style chalet. Pour accompagner mes crêpes : du pur sirop de poteau.
Heille! On s’peut pu avec notre sirop d’érable! Quand on reçoit de la visite de France, on les harcèle avec ça. Et là, on les invite dans un de nos typiques greassy spoon pour déguster un bon déjeuner à l’américaine et goûter à notre fameuse mixture 100% naturelle. Et là, du sucre.
C’est toujours la même chose. Plus tu vas dans un resto typique, moins t’as de chance de tomber sur du bon sirop d’érable 100% maple.
Je lance une idée comme ça : pourquoi on n’obligerait pas les restaurants à mettre du vrai sirop d’érable sur leur table? Ça serait bon pour tout le monde : le tourisme, les restos, et les acériculteurs. Je n’ai pas d’étude de l’Institut Économique de Montréal sur le sujet, mais je suis persuadée que s’ils nous vendent la canne de sirop à 10$, c’est pas parce qu’ils sont riches, les acériculteurs.
J’attends les commentaires de mes amis économistes pour savoir pourquoi chaque fois que j’ai des bonnes idées de même, ça ne se peut pas pour une raison qui m’échappe.
En attendant, dans un même ordre d’idée, lundi j’ai acheté des pommes au marché Jean-Talon. J’ai demandé au gars c’était quoi ses meilleures pommes pour manger comme ça. Moi, quand je demande conseil, je fais confiance. Mais le gars m’a refilé ses pires pommes. Probablement celles de l’année passée. Un comportement comme ça, ce n’est pas très bon pour l’image du marché Jean-Talon, ni pour celle des pommes. Ça aussi ça devrait être interdit.