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Photo et promenade pour (re)découvrir le monde extérieur

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« La rue

Peu importe le climat sociopolitique
Peu importe la région du monde
À l’heure de prendre le pouls d’une époque
C’est dans la rue toujours que nous sommes descendus. »

Ce sont ces mots qui précèdent la série The Outside World de la photographe Anne Lamarque, réalisée au mois d’avril à un moment où, comme elle l’explique « quitter pour quelques heures le réconfort d’une maison chaleureuse, c’était partir pour une aventure en terre non (re)connue. » Une façon de traduire l’incertitude qui nous habitait et, il faut quand même l’avouer, nous habite encore un peu, beaucoup, passionnément. Une façon aussi de constater que si « le confinement peut être une invitation à se connecter avec son soi-intérieur, le contraste avec le monde extérieur est sans appel. »

La série se veut donc, de son propre aveu, « le témoignage de pérégrinations hasardeuses dans les rues montréalaises. Aperçu d’une nouvelle réalité où plus rien ne surprend, le meilleur comme le pire. »

Ça commence ici.

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Tension d’une époque, rue Sainte-Catherine. S’excuse-t-il d’être pressé? De ne pas porter de masque? De ne pas respecter les 2 mètres?

Fast-food reflet

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Aujourd’hui, les chaises resteront vides – dépanneur rue Duluth.

Chill au parc, distance sociale, contrôle et surveillance.

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La consommation en temps de crise sanitaire.

Happy 4/20! Parc du Mont-Royal, 20 avril 2020.

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Anne Lamarque est photographe autodidacte et indépendante. Elle a rencontré la photographie au début de sa vingtaine, se servant d’abord de ce média pour documenter ses voyages. D’abord portraitiste professionnelle, elle se consacre à la photographie d’événements musicaux et culturels depuis qu’elle est installée à Montréal. « Exploration, rue, humain, révolte … L’image et ses pouvoirs d’expressions me donnent le goût d’aller plus loin. » On peut voir son travail ici.

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