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Petite-Vallée : les histoires des grand.e.s habitué.e.s

Aller au Festival en chanson de Petite-Vallée et ne jamais vraiment en repartir.

Par
Amélie Revert
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URBANIA et le Festival en chanson de Petite-Vallée s’unissent pour vous faire découvrir votre nouvelle tradition estivale!

Il y a des rencontres mémorables, et celle du Festival en chanson de Petite-Vallée et d’URBANIA en est une parmi tant d’autres. Le résultat : des souvenirs authentiques d’artistes et de festivalier.ière.s, membres de la grande famille Petite-Vallée, compilés ci-dessous rien que pour vous.

Il suffit de poser un pied à Petite-Vallée pour se sentir complètement dépaysé.e. Déjà, parce que l’air marin de la Gaspésie requinque n’importe quel.le Montréalais.e engourdi.e par les canicules à répétition, mais aussi, ET SURTOUT, parce que participer au festival, c’est tomber en amour avec les gens, les lieux, et l’atmosphère, unique.

Être à Petite-Vallée chaque été début juillet, c’est aussi la promesse de faire de belles rencontres, de verser une larme en découvrant un artiste sur scène, ou même de trinquer avec un.e inconnu.e qui deviendra éventuellement votre boss – je sais de quoi je parle, car si j’écris ces lignes aujourd’hui, c’est parce que l’année passée, alors qu’on couvrait le festival en même temps, j’ai eu la chance de faire la connaissance de Billy, chargé de contenu chez URBANIA!

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Bref, seul.e.s les initié.e.s savent à quel point chaque minute passée à Petite-Vallée réserve son lot de surprises et d’émerveillement.

Marie-Pierre Arthur, originaire du coin et qui fréquente le festival depuis toujours, ne serait d’ailleurs sans doute pas l’artiste qu’elle est aujourd’hui sans Petite-Vallée.

«Le festival m’a laissé des impressions fortes et m’a permis de ressentir ce qu’est la poésie.»

« Le festival m’a laissé des impressions fortes et m’a permis de ressentir ce qu’est la poésie », se rappelle-t-elle. En fait, dans son enfance, cette « semaine de l’année où il se passait quelque chose d’autre que le quotidien » lui a donné un accès privilégié à l’interprétation et à la chanson francophone. « J’ai eu envie de devenir ça parce que j’ai été marquée par Gilles Vigneault, Richard Séguin, Michel Rivard, Jim Corcoran, etc., ces vieux de la vieille qui étaient tous émus de côtoyer un public aussi connaisseur de leur univers. »

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Petite-Vallée a aussi favorisé une rencontre fondamentale pour la chanson québécoise actuelle, et pas n’importe laquelle : celle de Marie-Pierre Arthur et de Louis-Jean Cormier.

« C’est à Petite-Vallée que je me suis sentie chanteuse pour la première fois, grâce à Louis-Jean, lors d’une soirée hommage à Charlebois. » Et des années plus tard, l’ex-membre de Karkwa est toujours là pour elle, avec elle. « Ma première chanson a été composée par Louis-Jean et Michel Rivard à Petite-Vallée, et c’est l’une des préférées de mon public », raconte Marie-Pierre Arthur. Le vent m’appelle par mon prénom décrit en effet si bien le feeling d’être en Gaspésie.

«C’est à Petite-Vallée que je me suis sentie chanteuse pour la première fois.»

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Grande admiratrice de Marie-Pierre Arthur, Flavie Melançon évoque, elle aussi, un tournant dans sa vie professionnelle alors qu’elle se rend à Petite-Vallée, comme chaque année depuis 2018, pour réaliser un documentaire sur le festival. Mais pas seulement : « Petite-Vallée est le point de départ de beaucoup de liens humains qui durent. »

Pour elle, tout est une affaire de liens. « Raphaël Pépin-Tanguay est un jeune festivalier avec qui j’ai noué une amitié sur place, et quelques années plus tard, je suis la gérante de son projet Velours Velours. » Idem pour Étienne Coppée, dont elle est la choriste, et qui a été artistiquement mis au monde à Petite-Vallée. Ça en fait des collaborations musicales qui ont débuté à cet endroit… et ce texte n’est que la pointe de l’iceberg!

Histoire de famille

L’esprit de famille et d’appartenance à Petite-Vallée, c’est quelque chose! Madame Denise, dont la maison avait pris feu en 2018, quelques mois après l’incendie du Théâtre de la Vieille Forge, et qui a été reconstruite depuis, fait également partie des rencontres marquantes de Flavie Melançon : « Je suis toujours contente de les revoir, elle et ses sœurs, car je me sens très proche d’elles. Nous sommes tous et toutes de la grande famille du festival! »

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« Mamie Denise », s’enthousiasme aussi Anne-Karine Tremblay, qui, avec son mari Manu Gasse et leurs cinq enfants, sont au rendez-vous de Petite-Vallée depuis une vingtaine d’années pour le travail, mais aussi pour les vacances. « J’ai dû manquer une édition parce que j’accouchais, plaisante-t-elle. Denise, elle aime nos enfants comme si c’étaient les siens! » Vous êtes prévenu.e.s : aller à Petite-Vallée, c’est être adopté.e par des gens merveilleux!

«Pour vivre le festival à fond, il faut vraiment voir un lever de soleil pendant un jam autour du feu.»

Denise, en plus d’être la grand-maman de tou.te.s les petit.e.s du village, est aussi la mère d’Alan Côté, le directeur général et artistique du festival. Cet homme aux yeux rieurs et au cœur grand comme l’océan, vous le croiserez certainement lors d’un spectacle ou au bar du chapiteau (temporaire) de la Vieille Forge en train de discuter, de s’assurer que tout est correct pour chacun. « Alan est comme mon grand frère. Il est une des raisons qui nous tiennent là, notre point d’ancrage », confirme Manu Gasse.

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Pendant l’entrevue, Anne-Karine Tremblay pourrait me parler pendant des heures des habitant.e.s de Petite-Vallée : « Je ne sais plus où m’arrêter, car on connaît tout le monde! On est tellement gâtés! »

Mathieu Drouin, lui aussi, connaît tout le monde sur place depuis qu’il a carrément déménagé à Petite-Vallée en 2021, après en être tombé amoureux lors de sa première visite en 2016. Aujourd’hui assistant de direction et coordonnateur au festival – oui oui oui, Petite-Vallée change une vie! –, c’est en tant qu’attaché de presse qu’il a découvert le festival « mythique » il y a six ans : « J’y suis allé pour remettre un prix, mais je ne connaissais personne… Finalement, à aucun moment je ne me suis senti seul. J’ai été tellement bien accueilli par l’équipe et les gens du coin, qui sont devenus mes amis. »

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« Pour vivre le festival à fond, il faut vraiment voir un lever de soleil pendant un jam autour du feu », m’explique enfin Mathieu Drouin, presque comme un secret, que je n’hésite pas une seule seconde à partager avec vous. Et puis il paraît même, selon certaines rumeurs dont je préfère taire la source, que des couples se seraient formés à Petite-Vallée au petit matin…

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Le vent marin et la musique vous appellent? Prévoyez une escapade au Festival en chanson de Petite-Vallée cet été! Cliquez ici pour découvrir toute la programmation.