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Mon père était à la tête d’une secte dans les années 70
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« Quand tu es une mère monoparentale, c’est parfois difficile, fait qu’il faut aller ouvrir des portes pour trouver de l’aide, même s’il y a toujours un peu d’orgueil. Au Carrefour Familial Hochelaga, il y a une vraie dynamique de groupe. Le monde ne te juge pas, il ne te pointe pas du doigt, il ne rit pas de toi. Fait que j’ai commencé à faire du théâtre avec eux, et ça m’a aidé à devenir beaucoup plus sociable. J’ai aussi repris le secondaire. Et finalement j’ai réalisé que j’étais quand même bonne à l’école, et que j’avais même un grand côté artistique. Depuis un an ou deux, je m’écoute plus, je suis plus mon instinct. J’essaie d’aider mon fils pour qu’il ne subisse pas d’intimidation, qu’il ne suive pas le même chemin, qu’il ne décroche pas de l’école surtout. Et aujourd’hui, je peux regarder quelqu’un dans les yeux. »
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« Je suis artiste verrier, et mon plus grand défi c’est de vivre de mon art un jour. Ça serait merveilleux. Sinon, d’avoir mon jardin, d’être autosuffisante. Je suis partagée, une partie de moi voudrait vivre de mon art, une partie de moi voudrait vivre de la terre. Ça dépend de comment la Terre va aller en fait. Ça n’a aucun sens comment on vit aujourd’hui, alors parfois je me dis que c’est un peu malsain de faire de l’art, ça consomme énormément. Et c’est un peu égocentrique de faire de l’art, je trouve : j’ai quelque chose à dire, je veux le dire, je veux montrer aux gens, je veux qu’ils réfléchissent de par mon idée… Mais en même temps c’est plus fort que moi : je suis une personne qui crie. C’est mon dilemme de vie en ce moment. Dans le meilleur des mondes, si la Terre me l’offre, et que je peux encore consommer de l’énergie et des matières pour pouvoir créer, ça serait l’fun. »
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