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Parce que la lumière, c’est la vie!
On braque les projecteurs sur Vives St-Laurent, un studio de design qui brille de mille feux.

URBANIA et Hydro-Québec s’unissent pour vous aider à repenser l’éclairage de votre demeure.
En tant que fan de design et de déco, j’aime toujours découvrir des entrepreneurs, femmes ou hommes, qui œuvrent à rendre la vie plus belle, au sens propre et au sens figuré.
J’ai récemment découvert Vives St-Laurent, une jeune entreprise de design d’intérieur cofondée par Laurence Ouimet-Vives et Lysanne St-Laurent. « On a fondé notre propre studio de design en 2018, me dit d’emblée Laurence lors de notre rencontre. On a toutes les deux un background en design, et après avoir cumulé quelques expériences dans le milieu, on a décidé de se lancer en affaires ensemble! »
« L’éclairage, la lumière, ça a une énorme influence sur la façon dont on se sent », affirme Laurence.
Depuis la création de leur entreprise, Laurence et Lysanne ont réalisé différents projets d’aménagement résidentiel et de bureau. « Quand on travaille sur un projet de maison, c’est vraiment important pour nous de créer un espace accueillant, où les gens vont se sentir bien. Et quand on collabore au design d’un bureau, on essaye toujours de visualiser l’espace comme une résidence. Parce qu’au fond, notre bureau, c’est souvent notre deuxième maison », résume Lysanne.
Les deux jeunes designers m’expliquent qu’elles accordent une grande importance aux textures et aux matériaux, mais qu’un des éléments centraux de leur travail, c’est la lumière.
« L’éclairage, la lumière, ça a une énorme influence sur la façon dont on se sent, affirme Laurence. Personnellement, quand je me remémore une soirée chez des amis, dans un resto ou un bar, je me rends compte que l’éclairage a un impact direct sur mon souvenir de l’ambiance et du moment. » Lysanne est entièrement d’accord avec sa partenaire : « C’est vrai que la lumière, ça joue sur ton envie de rester ou non dans un endroit. Genre : “Est-ce que je vais m’asseoir pour manger dans ce resto-là, ou je vais juste me chercher du take-out et souper à la maison?” »
Je n’avais jamais pensé à ça, mais je me dis qu’elles ont vraiment raison et que j’ai un rapport similaire à la lumière.
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L’importance de multiplier les sources d’éclairage
Lysanne et Laurence m’expliquent que dans une pièce, elles s’assurent de toujours utiliser au moins trois types d’éclairage : un éclairage général, grâce par exemple à des encastrés, pour créer une lumière plus uniforme; un éclairage de tâches, au moyen d’une applique murale dans la salle à manger ou d’une lampe de bureau pour travailler; et finalement, un éclairage d’accentuation, si on souhaite mettre en valeur une bibliothèque ou une œuvre d’art. C’est aussi une bonne idée d’installer des gradateurs, afin de régler l’intensité de la lumière selon l’usage qu’on souhaite en faire. On économise du même coup de l’énergie tout en prolongeant la durée de vie des ampoules.
« Intégrer différents types d’éclairage dans une même pièce, ça permet de définir des zones. Ça aide notamment à créer DIVERSES ambiances et à isoler les pièces d’un même lieu. »
« Intégrer différents types d’éclairage dans une même pièce, ça permet de définir des zones, m’explique Lysanne. Ça aide notamment à créer diverses ambiances et à isoler les pièces d’un même lieu, qui peut avoir plusieurs fonctions – comme une cuisine qui sert aussi de bureau ou un salon qu’on peut utiliser comme salle de yoga. En plus, il y a moyen de choisir de belles lampes d’appoint pour orienter la lumière sur la tâche que l’on accomplit, qui deviennent en prime des éléments de déco! » Des petits trucs qui ont un effet sur l’ambiance d’une demeure et sur la facture d’électricité.
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Plein feu sur Drolet
En ce moment, Laurence et Lysanne travaillent à la création d’un aménagement résidentiel sur la rue Drolet, dans la Petite Italie, à Montréal. « C’est pour un jeune couple de professionnels qui a envie de recréer une ambiance un peu “resto italien” dans sa cuisine. Ils aiment beaucoup sortir, un des deux proprios travaille dans le domaine du vin, donc on veut créer une atmosphère qui rappelle celle d’un restaurant cozy et convivial. Rien de trop contemporain, en fait. Bien sûr, les matériaux qu’on a choisis vont contribuer à créer cet esprit-là. On peut penser aux tuiles blanches qu’on a installées sur le mur de la cuisine. On les a choisies un peu lustrées, avec un certain grain, pour donner un petit effet vieillot. On trouvait que ça soulignait l’ambiance “Petite-Italie”, qui était l’inspiration principale. On a aussi conservé la brique dans la pièce principale. Ça donne un beau cachet », m’expliquent les deux designers.
Elles ajoutent que le chantier de la rue Drolet est un projet de rénovation majeure, c’est-à-dire que toutes les pièces ont été décloisonnées et refaites, pour maximiser l’apport de lumière naturelle.
Laurence et Lysanne travaillent à la création d’un aménagement résidentiel sur la rue Drolet, dans la Petite Italie, à Montréal.
« C’est pour un jeune couple de professionnels qui a envie de recréer une ambiance un peu “resto italien” dans sa cuisine. »
Lysanne et Laurence me montrent un plan architectural du projet pour que je comprenne bien. « Dans la salle à manger et dans la cuisine, on a choisi différentes sources de lumière, pour créer l’ambiance voulue par nos clients, mais aussi pour leur proposer un espace fonctionnel et adapté à leurs différents besoins. On a installé trois lampes Artemide au-dessus de l’îlot, pour bien éclairer la zone qui servira à cuisiner. On a aussi posé deux lampes suspendues au-dessus de la table de la salle à manger, pour isoler la pièce où on prend les repas et où on reçoit. On a également mis une lampe murale dans la cuisine, qui éclaire vers le bas et qui va créer un bel effet de reflet sur les tuiles blanches. Et bien sûr, on a opté pour des luminaires encastrés au plafond en vue d’obtenir un éclairage général plus fonctionnel. Les appareils sont évidemment réglables au moyen de gradateurs, qui gèrent les niveaux d’intensité », me décrivent Lysanne et Laurence, visiblement passionnées par leur métier. La couleur blanche des murs contribue également à réfléchir la lumière et à réduire sa consommation d’énergie.
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Tu gèles ou tu brûles?
Maintenant que je distingue bien les types d’éclairage et la fonction des différentes sources de lumière dans une maison, je me pose la question : comment fait-on pour maintenir la chaleur d’une pièce? « D’abord, je tiens à dire que ce qu’on appelle “la chaleur” d’un éclairage ou d’une ambiance lumineuse, c’est un élément fondamental de notre travail », me répond Laurence. On cherche toujours à privilégier des éclairages plus chauds, parce que ça donne tout de suite une atmosphère accueillante, apaisante, comme un petit nid. »
Les jeunes designers m’expliquent que la meilleure façon de trouver une ampoule pour créer un éclairage chaud, c’est de lire les modes d’emploi : « On doit prendre en considération les kelvins. Plus le chiffre est élevé, plus c’est froid et donc bleu. Et inversement, plus le chiffre est faible, plus c’est chaud et donc jaune. » Par exemple, une ampoule à DEL de 7 000 kelvins va produire une lumière plus blanche, voire bleutée. Une ampoule incandescente de 3000 kelvins procurera un éclairage plus jaune orangé. Et avec une ampoule de 1000 kelvins, on est carrément dans un éclairage de type « chandelle ». Quand on choisit une ampoule, on doit bien sûr vérifier le nombre de lumens, qui indique l’intensité de la lumière, et le nombre de kelvins, qui correspond à la chaleur.
« “la chaleur” d’un éclairage ou d’une ambiance lumineuse, c’est un élément fondamental de notre travail. On cherche toujours à PRIVILÉGIER des éclairages plus chauds, parce que ça crée tout de suite une atmosphère accueillante, apaisante, comme un petit nid. »
« Quant aux ampoules, il en existe plusieurs types », enchaîne Lysanne. Les ampoules halogènes consomment moins d’énergie que les ampoules incandescentes alors que les fluocompactes sont plus froides, mais consomment assez peu d’énergie. Les ampoules à DEL sont les plus écoénergétiques. Ayant une durée de vie d’environ 15 000 heures, elles permettent de faire des économies d’énergie variant entre 70 et 90 % par rapport aux produits d’éclairage à incandescence. « Bref, ça vaut la peine de poser des questions aux vendeurs ou aux designers avec qui on travaille pour déterminer ce qui correspond le mieux à nos besoins », conseille Laurence. Lysanne ajoute, en riant, qu’il existe même des ampoules intelligentes que l’on peut relier à une application mobile permettant d’en changer la chaleur directement à partir de notre téléphone. Ça, c’est next level!
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Et la lumière fut…
Lysanne soutient que l’éclairage résidentiel a une grande influence sur la santé et le bien-être. « Que ce soit pour ne pas forcer des yeux dans un pièce où on lit, on travaille ou on cuisine, ou encore pour créer un espace où on peut relaxer et décompresser, c’est important de bien réfléchir à l’éclairage. De plus, le télétravail étant de plus en plus populaire, il est primordial que les gens adaptent l’éclairage en conséquence afin de se mettre dans de bonnes dispositions d’entrée de jeu. Je suggère d’ajouter une lampe d’appoint avec un éclairage blanc neutre ou froid, pour maximiser le confort et favoriser la productivité. » Cependant, dans un salon, c’est toujours mieux de prioriser un éclairage blanc chaud qui favorise la détente.
Pour terminer ma lumineuse rencontre avec Lysanne et Laurence, dont les yeux brillent lorsqu’elles parlent de leur travail, je leur demande pourquoi la lumière est si importante pour elles. « Parce que c’est vital, répond instantanément Lysanne. Qu’on pense à la lumière d’un feu de camp, à la lueur d’une chandelle, au soleil ou à un éclairage artificiel créé de toutes pièces, la lumière, c’est la vie! »
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Vous avez envie de réchauffer l’atmosphère de votre appart, de votre maison ou de votre chalet? Apprenez dès maintenant à créer votre propre ambiance en choisissant la bonne ampoule à DEL et en mesurant correctement les kelvins pour obtenir la température de couleur qui vous convient.
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Lysanne et Laurence aimeraient remercier François Vézina, l’entrepreneur ayant dirigé le chantier Drolet.