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Palmarès des excuses qu’on s’invente pour ne pas aller dormir

Palmarès des excuses qu’on s’invente pour ne pas aller dormir

Aller se coucher? Ça peut attendre à demain.

Par
Émilie Lalonde
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URBANIA et Dormez-vous s’unissent pour vous aider à déculpabiliser quand vous vous dites : « J’aurais dû me coucher plus tôt! »

Il est 2 h du matin. C’est un mardi bien ordinaire. Je devrais être dans mon lit depuis longtemps, mais à la place, je regarde des vidéos de skate sur YouTube. Pourtant, je ne fais pas de skate. Je n’en ferai jamais.

Pourquoi est-ce que je ne vais pas me coucher alors que je travaille demain?

Les passions s’éveillent la nuit

J’aimerais vous dire que cette situation ne m’arrive qu’une fois aux quatre lunes, mais c’est beaucoup plus courant que ce que j’aimerais admettre.

Au moins, je me rassure en me disant que je ne suis pas seule! Selon un sondage Léger, au Québec, une personne sur trois ne dort chaque nuit que six heures ou moins. Toutes ces personnes ont, comme moi, envie que la journée ne s’arrête pas. En 24 heures, on a parfois de la difficulté à faire tout ce qu’on voudrait : entre le boulot, les amis, les hobbies et les vidéos de skate, pas d’autres choix que de poursuivre ses activités la nuit.

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Un tricot à finir, un documentaire à visionner, un livre à dévorer, une nouvelle recette à essayer, une chorégraphie à mémoriser : les hyperfixations s’enchaînent, mais il faut savoir mettre une limite à nos élans créatifs.

Se faire aspirer dans un trou noir algorithmique

Parfois, il nous arrive d’être sages comme des images et de nous glisser sous les draps à une heure raisonnable, tellement raisonnable qu’on en rendrait nos mères fières, et puis BANG! Trois heures viennent de s’écouler sur TikTok… On s’était promis que, cette fois, c’était la bonne, mais on a commencé à regarder des vlogs de voyage… pour finalement se ramasser dans les profondeurs de l’Internet.

Toujours selon un sondage réalisé par la firme Léger, au Québec, c’est près de la moitié des personnes adultes interrogées qui déclarent avoir conscience de dormir moins que ce dont elles ont besoin. Cette insomnie collective reflète un décalage entre notre prise de conscience et notre comportement. Sachant qu’on néglige notre sommeil (« on » inclut la personne qui écrit le présent article), ne peut-on pas faire preuve de plus de proactivité quand il est question d’aller se coucher? Laisser les écrans de côté quelques heures, ça peut faire une grande différence.

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Le FOMO qui nous guette

Même si on a toute la détermination du monde pour prendre de saines habitudes, l’été vient souvent gâcher nos bonnes intentions. C’est la saison par excellence invoquée pour sombrer dans la procrastination côté sommeil et s’élancer plutôt à la poursuite de chaque heure de la journée.

« Juste une dernière chanson au karaoké », « Encore une petite heure au parc », « Ben oui, je vais venir prendre un verre sur la terrasse » : voilà des phrases que j’ai dites rien que la semaine passée. Un sondage à ce sujet révèle qu’au Québec, une personne sur quatre affirme que son sommeil est affecté pendant l’été.

Pour s’aider, on peut se rappeler que l’été ne rime pas forcément avec horaire extra rempli.

On peut aussi se permettre des moments de détente.

Reprendre le contrôle de sa journée

Une autre excuse que j’entends souvent chez les créatures nocturnes de mon entourage, c’est qu’elles s’autorisent à aller se coucher seulement une fois satisfaites de leur journée. J’en suis. On a beau cogner des clous, la journée n’étant pas à la hauteur de nos attentes, on cherche encore le petit dernier buzz d’adrénaline avant de succomber au sommeil.

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Un sondage le prouve : au Québec, il n’y a que 18 % des adultes qui disent avoir une « très bonne relation » avec le sommeil. Dormez-vous a envie d’améliorer cette statistique en vous encourageant à arrêter de vous inventer des excuses pour ne pas aller au lit et à enfin prendre soin de votre relation avec votre sommeil.

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