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Un autre vendredi matin, un autre article sur un festival qui a eu lieu la fin de semaine passée. C’est pas notre faute si à chaque fois, ça nous prend quatre jours nous en remettre.
Le contraste entre Osheaga et la petite opération familiale de Baie Saint-Paul dont JP nous a parlé la semaine passée ne pourrait pas être plus évident, ne serait-ce que de par la foule qui y participe: Brosheaga était en grande forme cette année.
Dès l’arrivée, on se sent un peu sous surveillance constante: à chaque fois qu’on doit passer une clôture quelconque, on doit scanner notre bracelet, et l’application smartphone officielle nous permet de suivre nos amis à la trace.
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Ceci dit: le vendredi a donné quelques très bons moments, notamment une prestation inspirée des Decemberists, le pionnier des groupes de “folk de microbrasserie” et un excellent Thurston Moore auquel je n’ai pas pu assister, Fantasia oblige.
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J’ai aussi pu interviewer les garçons de The Franklin Electric. Horaire de festivalier oblige, on s’est tenus à l’essentiel: comment expliquer la montée météorique du groupe qui, en trois ans d’existence, a réussi à se démarquer assez pour être en tournée constante depuis un an et demi, notamment en Europe?
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La solution, selon le leader Jon Matte, réside dans le travail incessant de recrutement de fans, un à un. Chaque occasion, chaque petite salle de plus en plus pleine, depuis leurs débuts, a contribué à augmenter, lentement mais sûrement leur fanbase au point où les festivals ont dû en prendre note, et où les médias ont commencé à s’intéresser à eux. Depuis, le tout fait boule de neige… mais loin de considérer le fait accompli, ils doivent recommencer le travail en Europe et se faire connaître là-bas, ce qui est tout un défi. Mais ça augure bien : les radios allemandes ont l’air pas mal intéressées! (Ah, et comme on ne serait pas URBANIA si on ne sortait jamais des sentiers battus, et que vous vous demandez certainement la même chose à la maison: le dinosaure préféré des membres du groupe, de gauche à droite sur la photo: vélociraptor, stégosaure, t-rex, ptérodactyle.)
Samedi!
Cette journée s’annonce extrêmement rude, mais on la commence gentiment avec le show de Bernahri.
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Petit détour pour manger (un excellent maïs, le déjeuner officiel du festivalier d’Osheaga) et on court voir The Rural Alberta Advantage.
Petit détour vers la scène Piknic pour ne strictement rien comprendre à Peking Duk (mais ceux qui les connaissent m’ont assuré que c’était asbolument génial.)
La surprise du festival, pour moi, aura été les énergiques Torontois de The OBGMs (ça veut dire “oOooh Baby Gimme Mores”). Ça rockait en s’il-vous-plaît, et ça faisait beaucoup de bien de voir un groupe comme ça dans une programmation, disons-le, un peu mièvre. Comme le disait une amie: « À l’avenir: plus de OBGMs, moins de Alt-Js. »
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Retour aux scènes principales pour LE coup de coeur du weekend: St. Vincent accompagnée de son charisme magnétique incontournable. Une déesse sur scène. Rien de moins.
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Un peu de repos au son de Ben Harper, puis c’est reparti : des amis partent voir NAS alors que nous choisissons plutôt Interpol, sous la pluie. C’était quand même pas mal approprié.
La nostalgie était à son comble pendant Weezer, qui ont gâté leurs fans avec un setlist enfilant hit par-dessus hit, et en invitant les enfants de Rivers Cuomo sur scène. Un grand moment de cuteness.
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Ensuite, je ne sais toujours pas exactement comment on a réussi à échapper à la folie Kendrick Lamar : je n’ai jamais vu une foule devenir aussi complètement folle. COMPLÈTEMENT. On a réussi à prendre le cart de golf mis à la disposition des VIP et médias pour se rendre à Caribou, à l’autre bout du site.
Là aussi, c’était la folie — un peu plus contrôlée que pour Lamar, mais l’énergie déployée par Dan Snaith et sa bande est impressionnante.
On retraite à la section VIP pour une couple de bières, à temps pour voir Éric Lapointe être la seule personne à ne pas bouger en milieu d’un dancefloor bondé. Selon mon cellulaire, on a marché 15km, aujourd’hui seulement. Il est grand temps d’aller dormir.
Dimanche!
Heureusement, journée plus relax. On est accompagnés de Safia Nolin, qui avait besoin d’assistance pour vivre son premier Osheaga (“Est-ce qu’il y a un métro qui se rend là? #limoilou”, ouin, on va t’aider, Safia.)
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C’est un peu étonnant de voir à quel point Father John Misty est apprécié par une foule aussi diverse: pas qu’il n’est pas bon, au contraire, mais j’avais l’impression que sa musique était moins “grand-public” que ça. Good for him, et good for us aussi!
Les shows s’enchaînent et à ce point-ci du weekend, on se laisse balloter par la programmation et on n’a pratiquement plus de volonté propre. Future Islands, oui. The War On Drugs, OK. Hot Chip? Certainement! Certainement. Edward Sharpe a donné lieu au moment Buzzfeed du festival (en plus de donner un show totalement à son image, un peu décousu mais totalement peace-and-love). On échappe à Alt-J et aux Black Keys pour se rendre plutôt voir Tyler, The Creator, où on ne réussit pas vraiment à s’approcher de la scène, parce que ce n’est pas parce qu’on est dans un festival que les classes sociales n’existent plus.
Épuisés, on retourne à la maison en se disant que c’était ben l’fun, mais qu’on commence à être un peu too old for all this.
Grosse fin de semaine de shows, gros festival, grosses bières, gros budget, gros son, grosse programmation: à Osheaga, tout est gros.
Demain, on s’en va à la Grosse Lanterne. Malgré le nom, on gage que ça va être un peu moins gros… mais peut-être pas moins l’fun.
Et, cette fois-ci, on va essayer de s’en remettre avant jeudi prochain.
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Merci à JP Tremblay pour les photos et l’accompagnement, merci à Samsung pour le S6 Edge, l’app Smart Switch* et l’entrevue avec Franklin Electric.
* L’application Smart Switch permet d’importer facilement les paramètres, contacts, agenda et données de votre ancien téléphone à votre nouveau Samsung. Disponible pour iPhone et Android de même que PC et Mac, il n’y a plus aucune raison d’avoir peur de passer d’un appareil à un autre!