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On traverse un miroir

Rencontre avec Linda Paquette, sosie de Céline Dion

Par
Joelle Bond
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Dans le cadre du mois du jet set, il nous paraissait évident de s’entretenir avec les plus grandes stars québécoises. Ne visant rien de moins que l’excellence, on s’est demandé : mais QUI est la plus grande vedette de la Belle Province? On n’a pas eu besoin de réfléchir longtemps avant que la réponse nous saute au visage : la souveraine, Céline.

Mais apparence que le joyau de Charlemagne était ben dans le jus avec ses quelques engagements dans des centres communautaires portant le nom de startups en téléphonie. On a donc dû user de créativité et se tourner vers son sosie, la divine Linda Paquette, qui nous a jasé showbiz, jet-set et St-Hubert.

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Linda, mettons quelque chose au clair tout de suite : même si tu ressembles physiquement à Céline, es-tu le genre à aller la voir première rangée avec un faux Cœur de l’océan au Centre Bell cet été?
Pas du tout! En fait, je ne suis pas une fan finie de Céline. Je l’admire, je l’aime, mais ce n’est pas une obsession. Les potins sur elle ne m’intéressent pas. J’essaie de me tenir au courant globalement, mais le reste, pour moi, c’est sa vie privée.

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Donc tu n’as jamais rêvé d’être chanteuse ou d’être à sa place? Il y a plusieurs bonshommes Carnaval, peut-être il pourrait y avoir plusieurs Céline?
J’ai toujours été attirée par le showbiz, c’est plus fort que moi. Je suis une fille de public. Mais je n’ai pas de talent de chanteuse. Je me suis toujours vue sur une scène, et être le sosie de Céline ça m’apporte ça.

Ça t’arrive qu’on te prenne pour elle?
Oui, ça m’est arrivé, mais je ne me présente jamais comme elle. On m’a déjà approchée pour prendre carrément la place de Céline. Par exemple, Fibrose kystique Canada m’a déjà demandé de la remplacer sur une campagne, parce qu’elle n’était pas beaucoup au Québec à ce moment-là. J’ai demandé à mon agence de vérifier avec l’équipe de Céline avant d’accepter, je savais que ça ne passerait pas. Après tout, la fibrose, c’est sa grande cause…

À ce chapitre, c’est quoi l’affaire la plus flyée reliée à Céline qu’on t’ait demandée?
On m’a offert de poser pour Playboy en tant que Céline. Ils étaient prêts à m’offrir beaucoup d’argent, mais j’aurais jamais fait ça en moi-même, alors encore moins en utilisant l’image de quelqu’un d’autre! De toute façon, ça brouillerait mes relations avec eux.

Justement, ta relation avec Céline, ça ressemble à quoi? Ça te donne un statut spécial?
Oui et non. Je pense qu’il y a des fans qui suivent Céline partout qui doivent avoir un statut plus spécial que moi. Mais j’ai eu la chance de la rencontrer plusieurs fois. La plus belle de toutes, c’était quand on a tourné la publicité pour St-Hubert ensemble. On a passé la journée à jaser de tout et de rien. C’est quand même une grande chance de pouvoir vivre ça!

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L’année en cours est assez intense pour Céline, avec le décès de René et son passage au Québec. Est-ce que ça a des répercussions pour toi?
C’est sûr que ça bouge toujours plus quand elle est au Québec. Quand elle faisait le mois de décembre au Centre Bell en 1999, j’ai fait 24 spectacles en un mois! Sinon, c’est sûr que le décès de René m’a affectée. C’était une personne humble, généreuse… on apprenait toujours en lui parlant.

En terminant, il y a quelque chose que tu voudrais que les lecteurs d’URBANIA sachent?
Que je remercie Céline et René pour tout ce qu’ils m’ont apporté. Je ne parle pas de l’aspect financier, car je n’ai rien reçu d’eux de cette façon-là, mais leur gentillesse à mon égard me touche beaucoup. C’est une grande chance que j’ai de lui ressembler. Moi, que ce soit Noël ou ma fête, j’aime ça qu’il y ait beaucoup de monde. Alors c’est ma fête la plupart du temps, disons!

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