On a un kick sur… une mamie qui chante du métal, du réalisme hystérique et de la lutte

Nouveauté ou pas, niché ou pas, gratuit ou pas, mamie qui chante du métal, anime qui nous tire des larmes, ou blogueuse cheeky puissance 1000 : voici ce que URBANIA et ses collaborateurs avaient furieusement envie de vous partager cette semaine.

Okkk cet anime japonais là, un Netflix original sorti en début d’année, me fait CA. PO. TER. C’est à mi-chemin entre Edward aux mains d’argent pis Cyrano de Bergerac (c’est pas des jokes). Je pleure à tous les deux épisodes. En gros ça tourne autour de Violet, une ancienne enfant soldate qui, après la guerre, se rachète en devenant rédactrice freelance pour des particuliers. On est dans un univers circa 1900 pis la fille FAIT DES COMMS (genre composer la correspondance officielle entre une princesse et son prétendant pour gagner les coeurs et unir deux royaumes). Je le recommande à tout fan d’anime au coeur tendre.

-Guillaume Mansour (Collaborateur awwwww <3 )

Ceci date de 3 ans, mais c’est une de mes choses préférées sur internet. Cette vidéo explique comment la lutte peut raconter une histoire à travers les décennies en postulant que le meilleur de la lutte n’est pas toujours «la lutte».

-Pierre-Luc Racine (Collaborateur et autre amateur de lutte dans l’équipe)

Cette entrevue de SOIR!
Discussion décontractée sur la représentativité en culture, très pertinente dans la foulée du « dérapage Lepage ». Ça décortique des concepts importants et c’est entrecoupé de performances musicales. (SOIR = fou festival-éclair qui revient le 10 et 31 août!)

-Jade Fraser (Collaboratrice ultra-branchée)

Ce reportage du New York Times sur une survivante de l’holocauste, Inge Ginsberg, qui a 96 ans aujourd’hui. Elle est poète, elle chante du métal, elle passe sa vie entre New York et la Suisse. C’est follement beau et profond de voir les paroles d’une femme avec ce genre de vécu sous une lentille contemporaine. «My spirit is very willing but my flesh is very tired.»

-Stéphane Morneau (Collaborateur et dénicheur de bon stock)

Je me suis acheté The Electric Kool-Aid Acid Test de Tom Wolfe pour les 50 ans du livre le mois prochain pis je trippe solide. C’est un des instigateurs du nouveau journalisme et du gonzo, qui parle ici de l’épopée d’une gang de beatnik, dont Ken Kesey, le dude qui a écrit Vol au dessus d’un nid de coucou, sur l’acide non-stop. C’est très fort, comme lecture estivale et ça donne un beau rappel de l’Amérique des années 60.

-Mathieu Aubre (Collaborateur estival. Sur l’acide? On ne sait pas.)

Ce blogue et compte Instagram d’une illustratrice qui parle de poils, de sueur, de pets et de caca et j’adore son abandon et son authenticité. Une des raisons pour lesquelles j’affectionne les jokes de pet et de caca, c’est aussi parce que ça me libère de l’osti d’injonction patriarcale d’avoir à toujours être belle et gracieuse. Oui je pète, non je chie pas du glitter, mon caca puera pas moins si je porte une robe cute pis que mon contouring est on fleek.

-Audrey PM (Adjointe à la rédaction qui ne pète jamais au bureau. Du moins pas qu’on sache. Elle peut si elle veut.)

Le roman Nirliit de Juliana Léveillé-Trudel! Un récit fort prenant qui prend une forme assez particulière. Le personnage principal s’adresse à Èva, son amie disparue et lui partage ses réflexions sur le Nord, sur la Toundra, sur la dynamique entres blancs et Inuit, etc. Sa plume est tout simplement extraordinaire. C’est doux et en même temps très dur. Ça fait prendre conscience de ce monde si près de nous qui en fait nous est complètement étranger.

-Mali Navia (Collaboratrice aussi fabuleuse que ce livre peut l’être)