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ODébrief 3

ODébrief : sushis-bobettes, bisou sous la couette et larmes de starlette

33 réflexions que j'ai eues en visionnant OD Chypre.

Par
Laïma A. Gérald
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Bro, il s’est passé tellement de choses cette semaine, j’aurais pu écrire une chronique ODébrief après chaque quotidienne.

Marie-May a choisi Seb pour partir en voyage, sous les regards assassins de Laurie. Les boys ont parlé de body count (nous y reviendrons) et Arnaud a révélé être contre les gars célibataires qui portent des shorts.

Autre moment fort de la semaine : Arnaud trouvait que Seb avait été peureux de ne pas profiter de l’activité vérité ou conséquence pour frencher Laurie.

Ce segment a fait beaucoup jaser dans les derniers jours. Pour une analyse approfondie sur la notion de consentement, je vous conseille vivement cette vidéo de la sexologue Morag Bosom pour Club Sexu.

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Bon, on va se le dire, l’épisode de dimanche n’était pas le plus intéressant, mais j’ai quand même pas mal de choses à dire. C’est parti!

1- En amont du party, dont le début nous a été montré jeudi, les célibataires ont dû classer les candidat.e.s en trois catégories : OD French, OD Mariage et OD Amitié. Je ne suis pas certaine de comprendre ce que ça a apporté à la fête, et je trouve que ce classement de type « la vierge et la putain » sous-entend que les personnes que l’on désire sexuellement ne peuvent pas être les mêmes que celles avec qui on se voit en relation sérieuse. À méditer.

2- Anthony, qui bave devant Béa, lui confie être très, très, TRÈS ouvert sexuellement. On se rappelle qu’on parle du gars qui a admis être séduit par « ​​le prestige d’une femme qui a eu peu de partenaires ». Oui, oui le PRESTIGE!

Attends deux secondes : double standards, bonsoir!

Après le jeu de vérité ou conséquence, les gars ont eu une bonne conversation sur le concept de body count, c’est-à-dire le nombre de partenaires sexuel.e.s d’une personne. J’ai évidemment sourcillé en entendant les propos d’Anthony. Pour sa part, Arnaud, 33 ans, a admis avoir « arrêté de compter à 100 partenaires, il y a 8 ans ».

Le restaurateur a également confié être le goûteur de son groupe d’amis, c’est-à-dire qu’il a couché avec les blondes de ses chums avant que ceux-ci ne sortent avec elles.

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J’en mettrais ma main aux feu : si une fille avait admis avoir eu autant de partenaires qu’Arnaud, en plus d’être « la goûteuse » de sa gang, elle aurait fort probablement fait l’objet de slut shaming. En effet, dans notre société patriarcale, les hommes qui ont beaucoup de partenaires ont tendance à être célébrés tandis que les femmes, elles, sont dévalorisées et traitées de « filles faciles » si ce n’est pas carrément de « salopes ».

Je félicite toutefois Arnaud et Maxime, qui ont dénoncé ce double standard, accusant Anthony de réagir ainsi par égo.

3- Anthony aime les dates sushis-bobettes. Je pensais qu’il parlait de nyotaimori, cette pratique japonaise qui consiste à manger des sashimis ou des sushis posés sur le corps d’une femme nue. Finalement, il parle vraiment juste de Netflix and chill, mais avec des sushis commandés sur Uber Eats.

4- ENFIN, on rectifie le tir sur l’orientation sexu-alimentaire de Béa. Elle est « péquis-tarienne ». Est-ce que ça veut dire qu’elle vote pour le Parti québécois?

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5- Oooh, le courant passe entre Béa et Max! Depuis que le pilote d’avion a avoué être ouvert sexuellement, l’étudiante de Québec semble le voir sous un nouveau jour. J’aime beaucoup leur dynamique, ça me semble très sain et joyeux.

6- Dans le preview, je croyais que la phrase : « Je pensais pas être mouillée à soir », était purement sexu. Finalement, c’est juste parce que Max et Béa ont sauté dans la piscine tout habillés. Aussi, c’est-tu juste moi qui aurait enlevé mes bottes de cuir avant de me pitcher à l’eau? Ça ne doit pas être confortable pantoute!

7- Comment Arnaud peut-il parler de la game de manière aussi froide et pragmatique quand Béa le regarde avec autant d’intensité? Le restaurateur a-t-il une âme?

8- Jérémy dit à Béa qu’elle a un « regard soutenu ». Je crois que le gardien de prison tente de lui faire un compliment. S’il essaye de lui dire qu’elle a de beaux yeux, c’est semi-réussi.

9- Les gars reviennent du party. Arnaud mentionne que Béa « regarde tous les gars pareil » et qu’« elle plait à tout le monde parce qu’elle n’est casée avec personne ». Que je te vois trasher Béa comme tu as sali Nao, mon maudit!

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10- C’est fou, Arnaud semble avoir UN mot à dire pour que tous les gars le suivent et soient d’accord avec lui. Le trentenaire du Mont-Saint-Hilaire serait-il le leader™ d’OD Chypre?

11- Du côté des filles, Any admet qu’elle s’ennuie de son fils. L’entraîneuse personnelle est très émotive et va même jusqu’à confier qu’elle aimerait rentrer à la maison. Une chance que Cindy est là pour la réconforter parce que la froideur et le manque d’empathie de Laurie me glacent le sang.

Attends deux secondes : beaucoup d’amour pour Any

Any et Laurie ne sont pas exactement des besties, c’est le moins qu’on puisse dire. Depuis le début de l’aventure, les deux candidates sont comme chien et chat.

À ce sujet, avez-vous remarqué que, même si elles pognent autant les nerfs l’une que l’autre, Laurie demande sans cesse à Any de « relaxer », la dépeint comme « intense », adopte une attitude méprisante envers elle et se moque de ses réactions?

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Force est de constater que, dès qu’une femme noire lève la voix ou exprime une émotion, on la stigmatise et la décrit comme « trop intense » ou « agressive », alors que cette même réaction chez une femme blanche passe mieux. Ce double standard découle du stéréotype de la « angry Black woman », une construction raciste et sexiste qui présente les femmes noires comme naturellement colériques ou irréfléchies, de sorte que leurs réactions, même justifiées, sont décriées, décrédibilisées, minimisées ou tournées au ridicule. Résultat : non seulement on invisibilise ce qu’elles vivent, mais on rend toute expression de leur souffrance ou de leur frustration suspecte, voire illégitime.

Any a d’ailleurs souvent mentionné ne pas se sentir bien dans la maison des filles. En chaussant des lunettes intersectionnelles pour analyser le parcours de la jeune maman, on comprend mieux pourquoi…

12- Je n’ai absolument rien à dire sur l’activité d’escalade. Si je n’avais pas une chronique à écrire, j’aurais fast forward ce segment.

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13- Ceci dit, il y a sûrement un parallèle métaphorique à faire entre Max qui monte dans les tops de Béa au même rythme que celle-ci gravit la paroi rocheuse.

14- « Un bec vaut moins que la mort », mentionne le pilote d’avion. Anthony, qui boirait l’eau du bain de Béa, ne serait sûrement pas d’accord avec cette affirmation.

15- Max revient de l’activité. Anthony, qui s’est pourtant vanté de ne pas avoir regardé le corps de Béa pendant le party, s’enquiert avant tout du kit de l’étudiante en sexo. La conversation sur ses vêtements, ses cheveux et son maquillage dure beaucoup trop longtemps. Pendant ce temps, les gars sirotent un thé avec des bandanas. Qu’est-ce que je regarde?

16- À l’instar de Maxime, Béa affirme avoir vécu « la plus belle date de sa vie ». Entre nous, j’aime que Béa ait choisi le gars fin — typique des hommes Taureau, considère-t-elle — plutôt que le bad boy Arnaud. Vive les hommes gentils!

17- Envolons-nous en Albanie. Marie-May n’est pas down que Seb soit joueur de hockey. Au fil de l’échange, elle met toutefois un peu d’eau dans ses Bulles de nuit et accepte de dormir dans la même chambre que lui.

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18- Aw, ils s’embrassent sous les draps, trop cute! Si on me pose la question, je considère qu’il s’agit du premier vrai french de la saison, puisque les précédents ont eu lieu dans le cadre de jeux et de défis.

19- Sébastien : « T’es ma top 1. »
Marie-May: « D’accord. »
Ce sera tout.

20- Marie-May rentre de voyage. Je ne suis pas une experte de la synergologie, mais je pense que Laurie est gossée de chez gossée que la prof de yoga ait connecté avec son hockeyeur.

21- C’est l’heure du souper d’élimination. D’entrée de jeu, Fred conseille aux gars de se mettre de la crème solaire, car « c’est vraiment important ». Le ministère de la Santé te remercie!

22- Aaaaaaah, OK! Au party, quand Jérémy a dit à Béa qu’elle avait un « regard soutenu » (voir le point 10), il voulait dire : « Quand tu me regardes, j’ai l’impression d’être vu ». Il aurait peut-être marqué des points s’il lui avait dit ça, le pauvre.

23- C’est drôle comme cette année, embrasser est presque une fin en soi. Les candidat.e.s semblent même vouloir accumuler les french. Ce n’est pas un problème, mais c’était moins ouvertement le cas lors des éditions précédentes.

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24- Arnaud accuse encore Naomi d’avoir été trop stratégique alors qu’il l’est tout autant, sinon plus. Avoir le premier french, faire deux voyages, se rendre en finale : la bucket list de l’entrepreneur est pourtant bien garnie.

Attends deux secondes : un fin stratège

Lors du dernier épisode des Vendredis OD, nous avons pu visionner un extrait tiré du voyage à Amsterdam, dans lequel Arnaud accepte de faire une alliance avec Naomi. On voit le restaurateur être hyperstratégique et déclarer : « Moi, c’est sûr que j’y arrive », au sujet de la finale. Naomi, à la vue de ce segment névralgique, ne peut retenir ses larmes. « Je pensais que ma mémoire me faisait défaut », lance-t-elle, soulagée d’enfin avoir des réponses.

Et c’est là le danger du gaslight dont a été victime la productrice web : elle doute de ses perceptions, de ses souvenirs et même de sa valeur.

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25- Fred cuisine un peu les gars et revient sur l’élimination de Nao. « Vous avez éliminé une joueuse parce qu’elle voulait jouer. Donc, il n’y a personne ici qui veut gagner? » Les commentaires de l’animateur me font penser à l’attitude un brin sassy qu’adoptait Jay Du Temple, dans le temps. J’aime ça!

26- Sébastien est joueur de hockey, mais c’est Arnaud qui patine, hein!

27- Je suis étonnée qu’Arnaud n’ait pas employé le mot « nonobstant » pendant ses explications boiteuses.

28- Le couperet tombe : Any est l’une des deux filles à quitter l’aventure. Je m’y attendais et elle aussi. J’avais peur que la deuxième fille éliminée soit Laurianne et qu’Arnaud backstab une seconde candidate avec qui il passe du temps.

29- Je dois l’admettre : je ne suis pas triste que Laurie parte. Je trouvais que « la Cléopâtre de Trois-Rivières » amenait une énergie négative dans la maison, qu’elle avait souvent une attitude très entitled et qu’elle n’était pas fine avec Any.

30- Je me sens mal de l’avouer, mais j’ai ri quand Laurie, en larmes, a failli se faire écraser derrière la porte. Suis-je une mauvaise personne?

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31- Les filles font leurs derniers adieux. Je trouve que les émotions de Laurie ont pris toute la place et qu’Any n’a pas tellement pu vivre pleinement son départ puisque même elle a dû réconforter Laurie.

32- Je pensais qu’on aurait plus de temps pour rencontrer les nouveaux candidats Ça ira à lundi, faut croire.

33- Twist : les nouveaux gars pourront sauver l’une des deux filles. Ça veut donc dire que Any et Laurie n’auront pas à s’endurer trois semaines de temps dans la maison des exclus. J’espère tellement que c’est Any qui ressuscitera et qu’elle trouvera son Superman au sein de la nouvelle cohorte.

Voilà qui clôt mon visionnement de cette semaine.

Vous êtes de plus en plus nombreux et nombreuses à lire cette chronique et je vous en remercie. Quelqu’un m’a même dit que c’est comme regarder OD avec sa meilleure amie et ça m’a fait très plaisir.

On se retrouver la semaine prochaine!

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