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OD Martinique : justice pour Sandrine et Rami!

Leur amour aussi avait droit à une chance.

Par
Lucie Piqueur
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Plus le temps passe et plus les revirements d’Occupation double me laissent perplexe. Mais après la soirée d’élimination de dimanche, j’ai carrément un sourcil coincé dans les airs. Ils viennent-tu vraiment de sacrer deux billets d’avion pour le Maroc aux vidanges, plutôt que de laisser leur chance aux deux candidat.e.s qui ont porté toute la saison à bout de bras?! Là, vraiment, j’ai mon voyage. (Contrairement à Rami et Sandrine.)

Mais avant toute chose, il faut qu’on parle de Michèle Richard

Est-ce que j’ai de la fièvre et des hallucinations, ou bien est-ce que Julie Snyder et Michèle Richard sont arrivées de nulle part pour jouer à « Je n’ai jamais » dans la maison commune? J’ai forcément dû rêver cette scène où les candidats et candidates, dont la moitié auraient bien aimé avoir leur téléphone pour googler discrètement qui était cette femme, ont été forcés de lui poser des questions sur ses habitudes de sexting et de bronzage topless en lisant des cartons clairement rédigés par Julie elle-même?!

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Je suis extrêmement tolérante et j’ai suivi tout le jeu en me disant que quelque chose de pertinent était sur le point d’arriver. Mais j’ai eu beau me creuser la tête, je n’ai jamais compris ce qui se passait dans mon écran.

Finalement, j’ai juste le souvenir du caca à l’hôtel en 2004 qui est réapparu dans ma mémoire contre mon gré. Vraiment pas ce que j’avais prévu pour ma soirée.

Appelez la police, Sandrine vient de se faire dévaliser en public

Sandrine a eu le rôle vraiment ingrat de débarquer en plein milieu de l’aventure, sans presque aucune chance de gagner quoi que ce soit. Mais toute vaillante qu’elle est, l’étudiante en sécurité financière a réussi à faire sa place, et même, contre toute attente, à s’imposer dans une histoire de cœur. Voir son parcours, c’était comme écouter un film de basketball des années 90, où l’équipe qui n’a aucune chance remonte lentement la pente. Et quand elle s’est vu proposer d’emménager dans la maison commune, avec une chance de partir en finale au Maroc, j’ai senti la foule se lever au ralenti derrière moi pour la supporter dans son exploit contre les pronostics.

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Mais hélas, Sandrine n’a jamais eu l’occasion de scorer le but gagnant. Il aurait pourtant suffi d’une simple activité, d’une petite date loin des autres fatigant.e.s qui leur poussent toujours dans le dos, pour que Rami et Sandrine se détendent enfin et choisissent (ou pas) de se mettre ensemble.

Au lieu de ça, on a eu droit à une 25e activité de couple entre Freeman et Virginie, où on les a vu.e.s se répéter une énième fois qu’ils n’ont pas le goût d’être ensemble. Ça commence à être malaisant.

On a aussi donné une nouvelle opportunité à Aïssa et Walide de faire mal semblant de s’aimer à Sainte-Lucie, en discutant grammaire au lieu de profiter de leur séjour dans cet hôtel-sanctuaire si incroyablement idyllique. Pourtant, à Occupation double, des « si j’aurais », c’est pas la première fois qu’on en entend.

Une chance que le CA est là pour dire tout ce que tout le monde sait déjà

Et comme le couple Sandrami est mort dans l’œuf, il ne restait même plus assez de couples pour se battre pour le voyage final. Avec quatre amoureux et six places dans l’avion, ça ne prenait pas un doctorat pour savoir qui s’envolerait en finale. Pourtant, ça a quand même pris une délibération du CA pour attribuer toutes les places.

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Et comme si de rien n’était, après avoir honteusement barré la route du couple Ramine, la production a essayé de refourguer le voyage aux membres du CA, qui n’en ont même pas voulu.

Difficile à croire, mais cet ultime rejet était encore plus malaisant que d’expliquer ce qu’est une lap dance à Michèle Richard. Il est peut-être temps que la saison achève.