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Les animaux empaillés et les gars avec un Bluetooth dans l’oreille droite cohabitaient paisiblement jeudi soir dans le cadre de l’ouverture du Salon Expert chasse, pêche et camping. Désirant voir de plus près l’expertise à son état pur, nous avons investi la Place Bonaventure avec une rigueur journalistique aussi implacable qu’Alex Semin.
Après avoir marché 42 km dans le souterrain de Montréal via la station Bonaventure, nous arrivons à la place où les choses se brassent.
D’emblée, on remarque que la cohue s’est installée dans la file d’attente pour les billets.
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On a un faible pour le décor épuré de la salle lugubre qui mène aux escaliers.
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À chaque discipline son héros. Dans le faste monde de la pêche, cet homme génère tellement de respect dans son sport qu’on a pris soin de faire imprimer des grosses pancartes pour lui souhaiter une bonne prochaine saison.
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En salopette de neige, son charisme se décuple.
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En conférence, cet homme semble générer un engouement de taille, surtout auprès des cannettes de Sleeman qui, tout compte fait, sont plus nombreuses que les spectateurs.
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Mais, évidemment, il ne pèse rien dans la balance face au redoutable Mario Huot, chasseur reconnu et invétéré.
Cette fois, il nous parle de sa passion pour les dindons sauvages, qu’il aime bien chasser à tour de bras. Il semble tout particulièrement doué pour imiter le cri de la femelle en chaleur.
«Calleur» de haut vol, il nous explique que ce n’est pas facile de déployer ses cordes vocales en lendemain de brosse de chalet de boys de chasse.
La chasse n’ayant plus de secrets pour nous, nous entamons une visite des kiosques de guns.
Assemblé au scotch tape, le fusil du bas de cet étalage nous semble prometteur.
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Pas cher pour assouvir ses pulsions de tuer.
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La rampe a probablement crissé le camp 3-4 fois à terre avant qu’ils aient l’idée d’ajouter la deuxième boîte.
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Ça n’a l’air de rien de même, mais c’est supposé être ça, une imprimante 3D. Du moins, c’est ce qu’un gars avec un Bluetooth dans l’oreille droite nous dit.
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On savait bien qu’un homme aussi talentueux allait se trouver une job rapidement.
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Cette dresseuse de chiens de sang achète ses pitous en Allemagne. «Lui, y’a du poil blanc, mais ce n’est pas parce que y’est vieux, c’est parce que chu exigeante», nous dit-elle.
«Est-ce que c’est la même chose avec votre mari?» demande judicieusement un visiteur.
«Non, je n’ai pas de mari. Si ça ne rentre pas dans une cage, je n’en veux pas!» s’exclame-t-elle.
Bref, un moment inoubliable.
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Difficile de faire mieux comme slogan, on en conviendra.
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Pour des raisons obscures, cette personne pensait probablement qu’elle était à Woodstock en Beauce et qu’il était impératif de se construire une estie de grosse cabane en métal sur pilotis pour aller finir son trip de MD à sept heures du matin.
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Pour des raisons toutes aussi sombres, c’est un homme qui accueille les visiteurs au kiosque Elles chassent. Une initiative queer fluide tout de même audacieuse.
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Évidemment qui dit «chasse» dit «vouloir se vanter à tout le monde de ce qu’on a tué récemment». Et pour ça, la taxidermie a toujours très bien fait sa job. Ici, ce doux dindon sauvage pose à côté de guns à air.
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Même décédé, cet animal semble encore en tabarnak.
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Et que dire de celui-ci, tellement encore fâché noir qu’on a dû l’envitrer.
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Les animaux empaillés sont tellement nombreux à ce salon d’experts qu’on en vient à ne plus savoir distinguer le vrai du faux.
Bref, il se peut que cet animal ait bel et bien déjà existé, mais il se peut aussi que l’on se TROMPE.
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Un solide concurrent pour remporter le titre de l’affaire dont on se câlisse le plus du salon.
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Pas grand-chose à dire là-dessus, à part que c’est nice.
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En termes de façon classique de montrer qu’on est capable d’anéantir des animaux, les photos surclassent la taxidermie.
En poussant l’audace jusqu’au génie, vous pouvez même positionner votre gun drette sur le cul de votre victime.
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C’est ben beau ça les boys, mais va falloir aller en tuer d’autres si vous voulez tous avoir votre trophée de chasse en haut du foyer.
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Aussi imprévisible que des caps lock bleus Comic Sans MS sur un fond orange.
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Évidemment, les pêcheurs aussi sont très photogéniques. À chaque gros bonhomme, sa grosse prise.
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Une image vaut mille mots.
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Loin d’être aussi impressionnant que ses deux compères, ce jeune homme compense en affichant son sourire le plus tendre.
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Près de 20 ans plus tard, Windows 98 est toujours capable d’ouvrir une photo. Impressionnant.
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Au Salon Expert, les concours ont la cote. Du lot, celui-ci est à ne pas manquer.
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La boîte serait déjà pleine si le prix était de gagner ce fringant jeune homme cartonné.
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La fraude étant maintenant un fléau répandu dans notre chaîne fiscale, cette entreprise a jugé bon mettre cartes sur table en rappelant qu’elle paie ses affaires comme du monde au gouvernement.
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Si c’était si fou que ça comme vente, probablement qu’on aurait trouvé un moyen de mettre cette pancarte ailleurs qu’à quatre centimètres du plancher.
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Cet homme-gorille n’a pas l’air de comprendre dans quelle estie de job il s’est embarqué.
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Autre concours de circonstances: trouver le nom de cet aliment mystérieux bien étalé près de l’œuf miroir et de la saucisse. Un défi de taille.
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Un petit tour exhaustif des kiosques s’impose. On commence en force avec cet édicule qui semble avoir survécu à une fusillade.
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À l’intérieur, on se rend rapidement compte que le personnel est très «professio».
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En vente: ce livre qui raconte le tonitruant récit d’un homme aux prises avec un rhume persistant.
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Une directive qu’on a très hâte de suivre.
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Il n’y a pas à dire, le vaste microcosme de la pêche a un faible pour les jeux de mots de grande qualité.
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Un moment qu’on attendait tous: croiser le fabuleux Réal Massé, chasseur moustachu emblématique.
«J’ai eu le courage de lui crisser une claque sur le nez», lui confie son voisin de kiosque, en racontant une quelconque histoire qu’on a pognée en plein milieu.
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Ça ne serait pas surprenant que ce soit vrai.
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Les histoires héroïques de chasse sont légion chez les experts. En voici une parcimonieusement trépidante.
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Énième preuve que la vie est remplie de surprises, on peut pratiquer son swing de pêche à la Place Bonaventure.
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Le kiosque Honda brille de mille feux cette année avec son principal attrait: des structures en faux bois qui ne servent à rien.
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Enfin, le moment tant attendu: notre top 4 des affaires qu’on aimerait essayer prochainement.
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EN BONUS: le mythique bouchon paille. Considérant le nombre de gens qui sont morts en n’ayant pas pris les dispositifs de sécurité nécessaires à la prise d’une bonne gorgée d’eau, cette «invention» arrive à point.
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Voici deux exemples de breuvages TRÈS DANGEREUX non armés de BOUCHON PAILLE.
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Et le prix de la chaise la plus sale du Québec est remis à…
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Quoi de plus élégant qu’une housse de barbecue largement déployée sur un banc public?
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Réponse: cette chaise.
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Deuxième réponse: cet escabeau soigneusement agencé près d’une rallonge qui tombe du plafond.
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Heureusement, d’autres médias sont sur place pour livrer un portait plus juste et moins tendancieux de ce salon.
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En allant vers la sortie, nous tombons face à face avec cette œuvre d’art rustique.
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Team Massicotte pour notre part.
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À défaut d’avoir la reconnaissance escomptée, cette compagnie automobile a décidé de s’autogratifier.
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Merci URBANIA !
N.B. : merci au légendaire Kéven Breton pour la référence à Alex Semin dans le chapeau.
Pour lire un autre texte d’Olivier Boisvert-Magnen: «Le centre d’achats du mois: Galeries Laurentides».
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